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Thème : Impérialisme

Est-ce de la propagande russe ?

Caitlin JOHNSTONE
Nous risquons une troisième guerre mondiale très rapide et très radioactive pour défendre la "démocratie" d'une nation dont le gouvernement interdit les partis d'opposition, emprisonne les opposants politiques, ferme les médias d'opposition et reçoit tous ses ordres de Washington en raison d'un coup d'État soutenu par les États-Unis en 2014. "Défendre la démocratie ukrainienne" a autant de sens que "Défendre les ports maritimes de Mongolie". *** Les puissances responsables de la destruction de l'Irak, de l'Afghanistan, de la Libye, de la Syrie et du Yémen sont les mêmes puissances auxquelles nous faisons confiance pour naviguer prudemment dans des escalades nucléaires extrêmement délicates sans mettre fin au monde. "Détendez-vous, personne ne va déclencher une guerre nucléaire" est une croyance qui repose sur l'hypothèse que l'empire qui a mis à sac ces nations, tout en détruisant notre environnement et en rendant tout le monde fou et misérable, est suffisamment compétent (…) Lire la suite »

Sur la promotion de la langue française et la promotion de la francophonie internationale

Georges GASTAUD

Alors que la campagne présidentielle 2022 est lancée et que les médias des milliardaires et de son régime Macron saturent les ondes et les unes de leur haine xénophobe pour faire diversion, il est un sujet qui mérite un débat urgent : celui de la diversité linguistique alors que le globish du Wall Street English est imposé partout pour mieux faire primer l'idéologie de l'impérialisme des États-Unis. C'est pourquoi les communistes du PRCF, parmi les 30 mesures d'urgence qu'ils proposent pour 2022 ne font pas l'impasse sur la promotion de la langue française et la promotion de la francophonie internationale.

En violation de l’article II de la Constitution qui dispose que « la langue de la République est le français », et de la loi Toubon de 1994 qui stipule que le français « est la langue du travail, de l’enseignement, des échanges commerciaux et des services publics », le tout-globish promu par le MEDEF, l’Union européenne (et tout particulièrement ces derniers temps, par le Parquet européen, la Cour des comptes européenne et la Commission européenne) et les traités néolibéraux transatlantiques, avance à pas de géant en France dans le cadre d’une inavouable politique générale de substitution de l’anglo-américain managérial à la langue française. Tous les domaines sont contaminés : publicités, enseignes et produits, communication interne et externes des grandes entreprises, système éducatif de la maternelle au troisième cycle universitaire, voire communication des collectivités territoriales, des services publics (SNCF, Poste, EDF...) et même des ministères. Dans le même temps, la (…) Lire la suite »
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Le gauchisme, stade suprême de l’impérialisme

Bruno GUIGUE
L’effondrement de l’Union Soviétique a-t-il sonné le glas du communisme ? Ceux qui ont prononcé son oraison funèbre ont peut-être pris leurs désirs pour des réalités. Contrairement à ce qu’ils croyaient, le socialisme réel n’a pas disparu corps et biens. Que le drapeau rouge ne flotte plus sur le Kremlin ne signifie pas son extinction sur la planète. Un milliard et demi de Chinois vivent sous la direction d’un parti communiste qui ne manifeste aucun signe d’essoufflement. Le Vietnam socialiste se porte plutôt bien. En Russie, le parti communiste demeure la première force d’opposition. Les communistes dirigent le Népal et l’État indien du Kerala. Malgré le blocus impérialiste, les Cubains poursuivent la construction du socialisme. Les communistes ont remporté des succès électoraux au Chili et en Autriche. Dire que le communisme n’a laissé qu’un mauvais souvenir et appartient à un passé révolu, c’est commettre une double erreur d’analyse. Car non seulement il a contribué au (…) Lire la suite »
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Impérialisme et Anti-Impérialisme

Bruno GUIGUE

Lors du vingt-cinquième sommet des pays membres de l’Organisation de l’unité africaine, le 26 juillet 1987, le président du Conseil national révolutionnaire du Burkina Faso dénonce le nouvel asservissement de l’Afrique : « Les origines de la dette remontent aux origines du colonialisme.

Ceux qui nous ont prêté de l’argent, ce sont ceux-là qui nous ont colonisés, ce sont les mêmes qui géraient nos États et nos économies, ce sont les colonisateurs qui endettaient l’Afrique auprès des bailleurs de fonds ». La dette du tiers-monde est le symbole du néo-colonialisme. Elle perpétue le déni de souveraineté, pliant les jeunes nations africaines aux desiderata des ex-puissances coloniales. Mais la dette est aussi l’odieuse martingale dont se repaissent les marchés financiers. Prélèvement parasitaire sur des économies fragiles, elle enrichit les riches des pays développés au détriment des pauvres des pays en voie de développement. « La dette dominée par l’impérialisme est une reconquête savamment organisée pour que l’Afrique, sa croissance, son développement, obéisse à des normes qui nous sont totalement étrangères, faisant en sorte que chacun de nous devienne l’esclave financier, c’est-à-dire l’esclave tout court de ceux qui ont eu l’opportunité, la ruse, la fourberie de (…) Lire la suite »
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Ce texte a été censuré par Change.Org

Appel pour le droit de parler autrement de la Chine

Jean-Pierre PAGE, Aymeric MONVILLE

Dans le concert des médias alertant sur le prétendu « génocide » ouïghour, on n'a guère vu de génocide, mais au moins, en France, un véritable passage à tabac. Celui de Maxime Vivas, écrivain français qui s’est rendu par deux fois au Xinjiang, a publié en décembre 2020, un livre (« Ouïghours, pour en finir avec les fake news », éditions « la Route de la soie ») et a depuis codirigé avec Jean-Pierre Page l’ouvrage « La Chine sans œillères » (juillet 2021, éditions Delga) écrit par 17 intellectuels venus des 5 continents.

Appel Nous revendiquons le droit de parler autrement de la Chine. Dans le concert des médias alertant sur le prétendu « génocide » ouïghour, on n'a guère vu de génocide, mais au moins, en France, un véritable passage à tabac. Celui de Maxime Vivas, écrivain français qui s’est rendu par deux fois au Xinjiang, a publié en décembre 2020, un livre (« Ouïghours, pour en finir avec les fake news », éditions « la Route de la soie ») et a depuis codirigé avec Jean-Pierre Page l’ouvrage « La Chine sans œillères » (juillet 2021, éditions Delga) écrit par 17 intellectuels venus des 5 continents. On aura vu s'abattre sur Maxime Vivas une avalanche d’injures et de calomnies : « idiot utile, dingo, individu, auteur absurde, extrémiste, complotiste, porte-plume et perroquet des Chinois, acheté par la Chine, relais de la propagande chinoise, fantaisiste, fondateur d’un site qui publie des articles d’extrême droite » et, pour finir, le coup de grâce par le procédé du « reductio ad hitlerum », (…) Lire la suite »
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Le pivot vers la Chine

The Socialist Correspondent
Par le correspondant socialiste AUKUS est l'acronyme de la nouvelle alliance militaire de l'Australie, du Royaume-Uni et des États-Unis. Il cherchera à rassembler la région Asie-Indo-Pacifique dans l'intérêt de l'impérialisme étasunien, avec la Grande-Bretagne comme lieutenant nucléaire établi. L'Australie sera le deuxième pays de l'histoire, après la Grande-Bretagne, à recevoir la technologie nucléaire des États-Unis, et seulement le 6e au monde à posséder une capacité de sous-marin nucléaire. Avec la défaite du socialisme soviétique il y a trois décennies, AUKUS est la dernière preuve du pivot de l'impérialisme des EU vers la Chine comme son principal ennemi. Pour la plupart des observateurs, armer l'Australie de sous-marins à propulsion nucléaire est une violation inquiétante du Traité de non-prolifération nucléaire (NNPT). AUKUS plaide non coupable, sur la base de l'échappatoire douteuse selon laquelle les sous-marins, pour l'instant, ne transporteront pas d'armes (…) Lire la suite »

La Chine estime que la guerre entre les États-Unis et la Chine est imminente

Éric ZUESSE
Les impérialistes devraient faire attention : lors de la guerre de Corée, il y a 70 ans, une armée chinoise mal équipée et sans force aérienne a pu vaincre les Étasuniens et leurs alliés bien armés. Les élites dégénérées étasuniennes courtisent la folle idée d’une victoire à la Pyrrhus sur la Chine. Au lieu de cela, ils risquent fort de se retrouver devant un tribunal de Nuremberg. La Chine ne permettra jamais aux États-Unis et à leurs alliés de gagner une guerre contre elle. La seule option de Washington est donc de recourir au nucléaire, ce qui revient à assassiner la planète entière, y compris une grande partie de la population des EU. La Chine vient d’annoncer publiquement que, à moins que le gouvernement des EU ne retire rapidement de la province chinoise de Taïwan les forces militaires qu’il y a récemment envoyées, la Chine enverra bientôt des forces militaires dans cette province, parce que, non seulement les États-Unis ont secrètement envoyé des « forces d’opérations (…) Lire la suite »
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Sous le masque des droits de l’homme : la perversion

Mohamed EL BACHIR
Mike Pompéo sous les applaudissements et les cris « Allah Akbar » Le 29 février 2020, l’accord négocié durant un an et demi au Qatar a été paraphé par les négociateurs des deux parties ennemies, le représentant américain,Zalmay Khalilzad, et le responsable politique des talibans, Abdul Ghani Baradar, en présence du chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo. MM. Khalilzad et Baradar se sont serré la main sous les applaudissements et les cris de « Allah Akbar ». Cet accord fixe un calendrier pour le retrait définitif des États-Unis de l'Afghanistan. En contrepartie, les talibans se sont engagés pour interdire toute planification d'actions susceptibles de menacer la sécurité des États-Unis. Sur ce point, deux questions s'imposent : a) la sécurité des autres pays a-t-elle été prise en compte dans cet accord ? b) l'accord signé entre les Talibans et les Etats-unis se limite-t-il à la seule question de la sécurité ? Pour rappel, le chef d'El Quaïda, M. Ayman El Zawahiri a (…) Lire la suite »

Afghanistan : La "guerre contre le terrorisme" des États-Unis a réellement commencé en 1945 (Middle East Eye)

Joseph Massad

Plutôt que de revenir sur la terreur contre-révolutionnaire que les États-Unis ont infligée à l’Afghanistan et au reste du monde depuis la Seconde Guerre mondiale, la presse libérale est occupée à se lamenter sur le déclin progressif de l’empire.

Le récent aveu de la défaite américaine en Afghanistan a mobilisé la presse occidentale libérale, qui a exigé du président Joe Biden et des décideurs politiques américains une plus grande détermination impériale, et a augmenté la couverture médiatique islamophobe occidentale. Ces considérations font abstraction de l'histoire contre-révolutionnaire des États-Unis et des guerres qu'ils ont lancées à travers le monde depuis la Seconde Guerre mondiale pour affirmer leur contrôle impérial, au prix de millions de vies. Dans les années 1970, 14 révolutions anticoloniales et anti-dictatoriales en Afrique, en Asie et en Amérique latine ont renversé des régimes occidentaux et pro-occidentaux pour atteindre une certaine démocratie sociale et économique qui avait été supprimée avec l'aide prépondérante des puissances coloniales américaines et européennes. Cela a conduit à des guerres majeures que les États-Unis et leurs alliés ont déclenchées contre les nouveaux gouvernements (…) Lire la suite »

Le Grand Jeu de destruction des nations (Consortium News)

John PILGER
Tandis qu'un tsunami de larmes de crocodile submerge les politiciens occidentaux, l'histoire est occultée. Il y a plus d'une génération, l'Afghanistan avait obtenu sa liberté, que les États-Unis, la Grande-Bretagne et leurs "alliés" ont détruite. En 1978, un mouvement de libération dirigé par le Parti Démocratique Populaire d'Afghanistan (PDPA) a renversé la dictature de Mohammad Dawd, le cousin du roi Zahir Shah. Cette révolution, immensément populaire, a pris les Britanniques et les Américains par surprise. Les journalistes étrangers présents à Kaboul, rapporte le New York Times, ont été surpris de constater que "presque tous les Afghans qu'ils ont interrogés ont déclaré qu'ils étaient ravis du coup d'État". Le Wall Street Journal rapporte que "150 000 personnes ... ont défilé pour honorer le nouveau drapeau ... les participants semblaient véritablement enthousiastes". Le Washington Post rapporte que "la loyauté des Afghans envers le gouvernement peut difficilement être (…) Lire la suite »
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