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Thème : Impérialisme

Facebook encercle l’Afrique

Manlio DINUCCI
De nombreuses industries et sociétés de service sont en train de faire faillite ou de se redimensionner à cause du confinement et de la crise qui s’ensuit. Certains, par contre, ont tiré profit de tout cela. Facebook, Google (propriétaire de YouTube), Microsoft, Apple et Amazon – écrit le New York Times – “sont en train de faire agressivement de nouveaux paris, car la pandémie du coronavirus en a fait des services quasiment essentiels”. Tous ces “Tech Giants” (Géants de la technologie) sont étasuniens. Facebook – défini non plus comme “ social network ” mais comme “écosystème”, dont font partie aussi WhatsApp, Instagram et Messenger – a dépassé les 3 milliards d’utilisateurs mensuels. On ne s’étonnera donc pas si, en pleine crise du coronavirus, Facebook lance le projet d’un des plus grands réseaux de câbles sous-marins, le 2Africa : long de 37.000 km (presque la plus grande circonférence de la Terre), il encerclera tout le continent africain, en le reliant au nord à l’Europe et (…) Lire la suite »

L’armée française n’a rien à faire en Afrique !

Francis ARZALIER

La pandémie a profondément et durablement bouleversé les peuples, dont le nôtre, et ses conséquences encore imprévisibles seront multiples. Mais les règles économiques et politiques qui permettent d’expliquer le chaos des relations entre nations n’ont pas changé. L’impérialisme, qui, selon nos télévisions, n’existe pas, c’est à dire la volonté de domination, d’exploitation d’un autre peuple, de ses richesses et de ses hommes, continue de semer partout dans le monde des guerres, des migrations de foules entières fuyant les combats ou la pauvreté.

Les gouvernements successifs des États-Unis d’Amérique, qui, à eux seuls, dépensent près de la moitié des budgets militaires du monde, sont présents sur tous les continents, avec leurs bases équipées d’armes nucléaires, leurs flottes sur mer et dans les airs, leurs drones et leurs espions, et les gouvernements occidentaux (OTAN, UE, France, Israël, Arabie Saoudite, etc) sont ses supplétifs dévoués. Les subversions par intégristes interposés, le sabotage économique, les menaces guerrières, infligées au peuples (de Libye, d’Irak, de Syrie, d’Iran, du Yémen, de Cuba, du Venezuela, de Corée, etc...) parce qu’ils ont eu la prétention de vouloir être indépendants, ne sont pas des catastrophes naturelles. L’ANC, héritière des Communistes français qui, en 1920, ont fondé le PCF (Section Française de l’Internationale Communiste) contre l’impérialisme responsable du Grand Massacre Mondial, reste fidèle à l’idéal originel : Tout communiste a pour mission de lutter contre l’impérialisme, (…) Lire la suite »

18 ans après le coup d’État américain contre le Venezuela un autre coup d’État est à venir

Alan MACLEOD

Mike Pompeo et Elliot Abrams ont mis en garde le gouvernement vénézuélien contre la mise en place prochaine d’un « gouvernement de transition ».

À l’occasion du dix-huitième anniversaire du coup d’État soutenu par les États-Unis contre le gouvernement du Venezuela, de hauts responsables politiques américains ont annoncé que le peuple devait se préparer à une nouvelle poussée imminente.

« L’objectif est de remplacer la dictature illégitime du Président Nicolas Maduro par un gouvernement de transition légitime qui puisse organiser des élections libres et équitables pour représenter tous les Vénézuéliens. Il est temps pour Maduro de partir », a annoncé le Secrétaire d’État Mike Pompeo. Samedi 11, exactement 18 ans après que les États-Unis ont soutenu un coup d’État brièvement réussi contre Hugo Chavez, l’envoyé américain pour le Venezuela et spécialiste des coups d’État Elliott Abrams a averti que si Maduro résistait à la mise en place dudit « gouvernement de transition », son départ serait bien plus « dangereux et abrupt », le menaçant en fait d’une nouvelle tentative d’assassinat, comme celle que les États-Unis ont tacitement soutenue en 2018. Les États-Unis ont récemment renforcé leurs sanctions contre le Venezuela et envoyé des navires de guerre dans la région pour imposer un blocus. L’expression « gouvernement de transition » a été utilisée très récemment (…) Lire la suite »

Maduro, mort ou vif !

Maurice LEMOINE
Dans sa croisade destinée à reconquérir et soumettre les colonies dont l’indépendance devient intolérable, Washington vient d’atteindre des sommets. En pleine explosion du Covid-19 – une épidémie si catastrophiquement gérée par Donald Trump que, d’après lui, un bilan final limité à quelque 100 000 morts démontrerait « l’excellence de ses décisions [1] » –, le procureur général William Barr a annoncé le 26 mars, en conférence de presse, l’inculpation du président vénézuélien Nicolás Maduro pour « narcotrafic » et « blanchiment d’argent » [2]. Selon le Département de la Justice, a précisé le procureur Geoffrey S. Berman, le chef de l’Etat bolivarien a établi un « partenariat de narco-terrorisme avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie [FARC] au cours des vingt dernières années » et, après avoir été l’une des « têtes » du Cartel des Soleils (un supposé cartel vénézuélien de narcotrafiquants), en est désormais le seul « leader » avec pour objectif, aujourd’hui comme hier, (…) Lire la suite »

Résistance contre deux virus : le Covid-19 et l’impérialisme occidental

Mohamed EL BACHIR
« Donnez un cheval à celui qui dit la vérité, il en aura besoin pour s'enfuir. » (Proverbe perse) Point de trêve malgrè le Covid-19 En choisissant pour nom Covid-19, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a fait le choix de ne mentionner aucun pays ou région d'où serait originaire le coronavirus. Contrairement aux responsables politiques étasuniens dont le secrétaire d’Etat Mike Pompeo qui l'ont déjà baptisé : « virus de Wuhan ». Une dénomination « méprisable et non scientifique » selon le ministère chinois des Affaires étrangères. Ceci d'autant plus que des hypothèses s'appuyant sur des informations ouvrent de nouvelles pistes et sur l'origine du virus et sur une éventuelle propagation volontaire. En effet, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Zhao Lijian a affirmé que le directeur des Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) a déclaré « devant le Congrès que certains Américains que l’on croyait morts de la grippe (…) Lire la suite »

Après la tournée de Guaidó à Washington, l’Administration Trump alloue plus d’argent au "changement de régime" au Venezuela

Cavan KHARRAZIAN

L’auteur : Cavan Kharrazian , chercheur au Center for Economic and Policy Research (Washington DC), est titulaire d’une Maîtrise en études du développement de l’Institut international d’études sociales de La Haye, où il a exploré les modèles de développement alternatifs et les questions agraires, alimentaires et environnementales. Il a participé à des recherches avec des mouvements sociaux au Mexique qui luttent contre l’accaparement de l’eau, et poursuit son activisme universitaire en solidarité avec les mouvements des Amériques.

Le voyage de haut niveau de Juan Guaidó à Washington au début du mois semble porter ses fruits. Alors qu’il a reçu une ovation bipartisane lors du discours sur l’état de l’Union de M. Trump, assisté à une conférence de presse conjointe avec la démocrate Nancy Pelosi et rencontré en privé le vice-président Pence dans le bureau ovale, l’administration de M. Trump vient pour sa part d’allouer des millions de dollars supplémentaires pour soutenir les efforts de changement de régime au Venezuela. Selon la justification du budget du Congrès pour l’année fiscale 2021, récemment publiée par le Département d’État, les dépenses consacrées au changement de régime au Venezuela ont reçu une impulsion significative. L’administration Trump a demandé 200 millions de dollars du Fonds de Soutien et de Développement économique (ESDF, sigles en anglais) pour l’exercice 2021, « pour faire face à la crise au Venezuela« , qui comprend une programmation modulable « pour soutenir une transition (…) Lire la suite »

« Les guerres impérialistes profitent aux grands capitalistes des États les plus riches »

Immanuel Ness
Mohsen Abdelmoumen : Dans votre livre Choke Points : Logistics Workers Disrupting the Global Supply Chain (Points d’étranglement : Les travailleurs de la logistique perturbent la chaîne d’approvisionnement mondiale), vous affirmez que le capitalisme mondial est un système précaire. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi ? Dr. Immanuel Ness : L’économie mondiale est de plus en plus intégrée dans l’industrie de production et, à ce titre, les nations individuelles sont fortement impliquées dans les intrants qui contribuent à transformer les ressources naturelles en éléments manufacturés dans les marchandises. Ce système est très dépendant du transport des marchandises dans le monde entier. Ainsi, les travailleurs employés dans la logistique et le transport des marchandises font partie intégrante du flux continu de marchandises dans le monde entier. Comme les marchandises sont de plus en plus produites pour répondre à des demandes spécifiques des consommateurs et du marché dans les pays (…) Lire la suite »

Vietnam : Un témoignage historique de la sauvagerie de Washington (21st century wire)

Andre VLTCHEK
My Lai. My Son... Cette histoire est courte, mais elle est révélatrice. Et j'ai voyagé loin, pour la présenter à mes lecteurs. Le hameau de My Lai, au centre du Vietnam, est peut-être l'un des endroits les plus horribles et les plus symboliques du monde, comme Nankin ou Auschwitz. Il montre clairement à quel point la guerre peut être monstrueuse et à quel point les occupants peuvent devenir impitoyables et épouvantables. C'est aussi un lieu que nous devrions avoir sur les lèvres maintenant, quand il apparaît que l'"Empire" dirigé depuis Washington est à nouveau prêt à attaquer plusieurs pays, partout dans le monde. Mais le président Donald Trump est-il une anomalie folle, ou simplement la continuation de dirigeants impitoyables et sadiques ? Pour répondre à cette question, je suis retourné au Vietnam, un pays qui était mon foyer, il y a presque deux décennies. Situé près de la ville de Quang Ngai, le village de My Lai est à environ 150 kilomètres au sud de Danang, et il (…) Lire la suite »
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La lutte anti-impérialiste et le cas iranien

Benedikt ARDEN
Depuis l’assassinat du général iranien Qassem Soleimani à Bagdad, le 3 janvier dernier, l’attention du monde entier s’est tournée vers l’Iran. Il faut dire que la tension entre Washington et Téhéran a rarement atteint des niveaux aussi explosifs. La situation est d’autant plus dangereuse pour la paix mondiale que cette provocation est le fruit d’un ordre direct (certains parleront de coup de poker) de Donald Trump, contre une personnalité diplomatique dans un pays théoriquement souverain (l’Irak). C’est-à-dire un acte clairement illégal, du point de vue du droit international. Cependant, comme le rapport de force militaire demeure bien inégal entre les deux pays, la réponse de l’Iran restera assez tiède et proportionnée. Les tirs de réponses, qui ont visé deux bases étasuniennes en Irak, n’ont visiblement fait aucun mort et il est même probable que ces bases aient été prévenues de l’attaque. De toute évidence, l’État iranien ne souhaitait pas aller trop loin dans sa riposte de (…) Lire la suite »

"L’Iran doit commencer à agir comme une nation normale", déclare une nation tout à fait normale (Medium)

Caitlin JOHNSTONE
Le gouvernement qui dirige un empire mondial dirigé par un animateur de télé-réalité ne cesse de parler du manque de normalité de la nation iranienne. "Nous voulons que tous les pays se joignent à nous", a déclaré le porte-parole du département d'État, Morgan Ortagus, dans une récente interview à Fox News, "c'est de nous aider non seulement à désamorcer les tensions avec l'Iran, mais aussi à amener l'Iran là où il est prêt à mettre fin à son comportement terroriste et malveillant, et où il est prêt à discuter avec les États-Unis, avec l'Europe, avec tout le monde, de la façon dont il pourrait changer son comportement pour agir comme une nation normale". "Nous voulons que l'Iran se comporte simplement comme une nation normale", a déclaré le secrétaire d'Etat Mike Pompeo dans un communiqué de presse l'autre jour. "Nous pensons que les sanctions que nous avons imposées aujourd'hui favorisent cet objectif stratégique." Il s'agirait des sanctions supplémentaires qui ont été (…) Lire la suite »