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Thème : Impérialisme

Massacre à Gaza, provocation des États-Unis : l’impérialisme EU et ses alliés israéliens, saoudiens et élyséens manœuvrent ...

Gilliatt DE STAËRCK
Près de 60 morts, des milliers de blessés : voilà le bilan meurtrier de Tsahal sur la population de Gaza pour la seule journée du 14 mai, jour anniversaire de la création d'Israël. C'est également ce jour là que Donald Trump a fait ouvrir en grande pompe sa nouvelle ambassade à Jérusalem, considérant officiellement la ville comme la capitale de l’État hébreux, violant ainsi la reconnaissance internationale et provoquant le peuple palestinien privé de son pays par la politique coloniale israélienne. Les habitants de Gaza s'étaient rassemblés à la frontière pour réclamer une fois de plus la restitution des terres volés aux Palestiniens depuis 1948, mais le gouvernement fascisant de Tel-Aviv et l'armée israélienne ne l'ont pas entendu ainsi. Nous condamnons fermement la politique toujours plus meurtrière de l’État d'Israël envers le peuple palestinien et, pour ce dernier, appelons la jeunesse à la solidarité la plus totale ! Nous devons serrer les rangs contre le colonialisme et (…) Lire la suite »

Un demi-siècle après Mai 68 : En finir avec la « gauche » Kollaborationniste

LUNITERRE

1968, ce n’est pas seulement l’année de Mai en France… Mai 68 en France, tout comme, à l’échelle internationale, l’ensemble de la révolte de la jeunesse et le resurgissement du mouvement ouvrier, se situe en quelque sorte au point d’un équilibre mondial précaire dont les deux protagonistes essentiels, EU et URSS, sont eux-même à la fois autant sur la défensive qu’à l’offensive et fragilisés par la nécessité même de leurs propres mouvements contradictoires. Tout était sans doute possible, à cette époque, mais encore fallait-il en avoir une conscience claire. Les contestataires en apparence les plus radicaux de l’époque n’en avaient, au mieux, qu’une conscience instinctive et éventuellement obscurcie par l’usage de psychotropes diverses nouvellement en vogue… Pour ce qui est d’une partie encore relativement marginale de la gauche française, un désir réel et puissant de subversion suffisait, le plus souvent, comme élixir… Mai ce que le socialisme prolétarien interroge, en réalité, ce n’est pas la forme, plus ou moins démocratique, ni du pouvoir d’État, ni même de la gestion des entreprises, mais la finalité sociale du travail lui-même.

1968, ce n'est pas seulement l'année de Mai en France... Même si les « événements » de Mai 68 resteront en quelque sorte, et pour très longtemps, en France, la « partie émergée » d'un étrange iceberg sur lequel le vaisseau fantôme « Équilibre Mondial » est venu heurter la structure de sa carcasse déjà bien vermoulue... En réalité, effectivement, le monde de cette époque est déjà miné par une somme de contradictions et d'inégalités qui appelaient à un autre équilibre, sur d'autres bases. Malgré la croissance encore exponentielle des économies « occidentales », mais plus pour très longtemps, et comme si les peuples de ces nations sentaient déjà la fin de cette ère initialement sensée finir à la fois le siècle et le millénaire dans une apothéose de science et de technologie, une remise en cause de ces « raisons de vivre » traversait toutes les couches de cette société où l'opulence semblait prochainement accessible à tous et pratiquement sans limites... La gauche française, (…) Lire la suite »
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Comment Nicolas Maduro répond aux nouvelles offensives économiques et impériales

Thierry DERONNE
Roger Noriega, ex-assistant du Secrétaire d’Etat pour les Affaires de l’Hémisphère Occidental, connu pour ses antécédents de « faucon » allié direct des secteurs putschistes et terroristes de la droite latino-américaine vient de publier dans le New York Times un article intitulé : « les options sont épuisées pour le Venezuela » où il réitère l’appel d’autres politiques républicains en faveur d’un coup d’Etat militaire pour renverser le président Nicolas Maduro. D’autres responsables de la politique étrangère des Etats-Unis ont émis des déclarations dans le même sens comme le vice-président Mike Pence qui a annoncé que les prochains pays à libérer sont « le Nicaragua, le Venezuela et Cuba » ou Mike Pompeo, ex-chef de la CIA et nouveau secrétaire d’Etat des Etats-Unis, qui a donné autorité à un nouveau groupe de diplomates étasuniens pour promouvoir un changement au Venezuela. Kurt Walter Tidd, Chef du Commandement Sud des Forces Armées des États-Unis La journaliste Stella Calloni (…) Lire la suite »

Reese Erlich : « Trump va probablement provoquer une escalade dans diverses guerres »

Mohsen Abdelmoumen
Mohsen Abdelmoumen : Quelle est votre analyse à propos du retrait américain de l’accord du nucléaire iranien ? Reese Erlich : Les États-Unis violent l’accord depuis un certain temps en faisant pression sur les autres pays pour qu’ils ne fassent pas des affaires avec l’Iran. Cela a commencé sous Obama et s’est intensifié sous Trump. La décision de Trump de réimposer des sanctions sévères envoie un message autour du monde que vous ne pouvez pas faire confiance aux États-Unis, au cas où vous leur auriez déjà fait confiance. C’est aussi un pas vers la confrontation militaire avec l’Iran, comme le montrent les récentes actions israéliennes. Je pense que la décision isolera finalement les États-Unis au Moyen-Orient, en Europe et en Asie. Cela rendra un accord coréen encore plus difficile. « The Iran agenda » est un livre visionnaire où vous avez parlé d’une éventuelle frappe américaine sur l’Iran. Pensez-vous que l’administration Trump peut aller jusqu’à une confrontation militaire (…) Lire la suite »

"Le camp du droit" : entre imposture et perversion

Mohamed EL BACHIR
« ...L’omission d’un principe mène à l’erreur ; ainsi , il faut avoir la vue bien nette pour voir tous les principes et ensuite l’esprit juste pour ne pas raisonner faussement sur des principes connus. » Pascal : Pensées Une métaphore pour introduire le sujet Il était une fois un groupe de médecins dont la volonté de soigner était sans faille. Leur souhait de veiller à la bonne santé de la population n'avait d'équivalent que leur désir d'asseoir et de consolider leur domination. Un souhait et un désir aux conséquences contradictoires . Aussi, ils se sont entourés d'un serviteur, un communiquant, capable de déverser quotidiennement un flot de paroles où baigne le faux en prenant l’apparence du vrai. Le résultat est simple : point de contradiction ! Tout est une question de gestion, à moderniser, bien sûr. C’est ainsi que la lutte contre un nouveau fléau, la peste, n'empêcha nullement le groupe de médecins de tisser des liens indéfectibles avec les éleveurs de rats. Mais pour (…) Lire la suite »

France, G-B, les « petites frappes » de l’Oncle Sam : ce qu’elles nous disent de notre monde, de notre société…

LUNITERRE
La pacification et la reconstruction de l’unité nationale syrienne se font, pas à pas, au détriment de l’influence occidentale... Elle se font, de plus, sur la base de la consolidation d’un front de résistance anti-impérialiste des nations qui refusent de plier le genou devant l’Oncle Sam. Après la mise à sac, à feu et à sang de la Lybie au nom d’une prétendue « démocratie » qui n’a apporté, avec le chaos et la mort, que le retour de l’esclavagisme, le monde occidental se voit frustré d’un nouvel os à ronger, qu’il escomptait exploiter jusqu’à la moelle de toutes ses ressources, et en premier lieu, pétrolières. Incapable d’admettre sa défaite déjà pratiquement effective sur le terrain le monde occidental en recourt à nouveau au mensonge médiatique « humanitaire » pour tenter de justifier ses vaines représailles. Dans ce processus nauséabond, la France et la G-B se sont montrées les petits chiens serviles de l’Oncle Sam. Toutes fières de faire briller leurs canines de (…) Lire la suite »

La frappe sur la Syrie : de l’impérialisme pur et dur

John WIGHT

"Les crimes s’empilent jusqu’à devenir invisibles" - Lorsque le dramaturge Bertolt Brecht a fait cette remarque, c’était dans les années 1930, à l’époque du fascisme et du colonialisme européen. Le monde était séparé entre les États puissants qui avaient accaparé la parole et ceux qui étaient forcés de les écouter et d’obéir. Cette époque a culminé dans la Seconde Guerre mondiale.

Hélas, aujourd'hui, les années 1930 sont de retour et les crimes s'accumulent à nouveau, au point qu’ils menacent de devenir invisibles. Yougoslavie, Afghanistan, Irak, Libye, Yémen, Syrie (*), la liste est sans fin ; le dernier épisode de cette triste série est la frappe illégale de missiles déclenchée contre la Syrie par les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France à Douma, dans la banlieue de Damas, à la suite d'une attaque chimique prétendument menée par les forces gouvernementales syriennes à la périphérie de Damas. Je dis prétendument parce qu'au moment de la rédaction du présent rapport, les inspecteurs de l'OIAC n’ont pas encore commencé leur enquête pour déterminer si une telle attaque s'est effectivement produite et, si oui, avec quelle substance chimique. Non seulement cette action militaire était illégale au regard du droit international, mais elle a été entreprise avant l’enquête que les inspecteurs de l'OIAC doivent mener dans un tel cas, conformément aux (…) Lire la suite »

L’empire attaque !

Mohsen Abdelmoumen
Alors que je suis endeuillé par la mort de nos soldats qui ont perdu tragiquement la vie dans l’avion qui s’est crashé à Boufarik, je suis obligé de rompre mon deuil en voyant le déchaînement de l’empire contre la Syrie martyrisée et l’attaque des forces du mal que sont le régime américain avec ses caniches les régimes français et britannique. Ces États voyous ont frappé un État souverain sans l’aval de l’ONU, et sans même l’accord de leur Parlement. L’ONU a prouvé une fois de plus qu’elle est une coquille vide arrivée à sa date de péremption et qui doit être dissoute, quant aux Parlements qui représentent soi-disant les peuples, ils sont devenus complètement inutiles aux yeux des dirigeants occidentaux qui ont pris leur décision en parfaits autocrates. Quant à l’Europe, elle montre qu’elle est une grande mystification, puisque le freluquet Macron, l’ancien banquier de Rothschild qui se prend pour César, agit en son nom propre sans se préoccuper de ses partenaires européens. Cela (…) Lire la suite »

Salve de missiles dans le ciel de Damas

Bruno GUIGUE
C’est fait. Le gang Washington-Paris-Londres vient de bombarder la Syrie. Abdiquant toute pudeur, l’habituel trio expert en coups tordus a expédié ses engins de mort sur un Etat-membre des Nations Unies. A grand renfort de missiles, un Occident déclinant a joué les durs à distance, se gardant bien d’affronter sur le terrain un adversaire qui lui mettrait une bonne fessée. En attaquant l’appareil militaire syrien, cette coalition étriquée conduite par des pantins vaniteux a cru que sa quincaillerie de luxe lui permettrait de s’imposer. Mais c’était oublier que la donne stratégique change à toute vitesse. En matière militaire, il y a loin de la coupe aux lèvres, surtout lorsque l’objectif à atteindre est fantasmatique. Expérimentée sous la présidence de Bill Clinton, la technique des frappes chirurgicales vient de connaître un nouvel avatar, dont il n’est pas sûr qu’il soit le plus réussi. N’en déplaise à des dirigeants auto-satisfaits, cette opération-éclair a brillé par sa (…) Lire la suite »
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Google admet collaborer au programme étasunien illégal d’assassinats par drones

André DAMON

Propagande de guerre et guerre font bon ménage ! En parallèle a un engagement de plus en plus grand des géants de la Silicon Valley dans les crimes de guerre des États-Unis, certains d'entre eux comme Google, Facebook et Twitter ont annoncé des mesures pour censurer l'information que leurs services présentent aux utilisateurs, en favorisant des organes de presse « qui font autorité » et sont « fiables » aux dépens de ceux qui proposent des points de vue « alternatifs » révélant et dénonçant les crimes de guerre étasuniens. Facebook, qui a été la plus ardente dans sa détermination à censurer sa plate-forme, a fait savoir explicitement qu'elle s'attendait à ce que l'engagement des utilisateurs diminue suite à son déclassement de vidéos « virales » et sa promotion de sources d'information « fiables », comme le New York Times.

Dans une autre étape importante de l'intégration de la Silicon Valley au complexe militaire et de renseignement, la société mère de Google, Alphabet, a confirmé qu'elle avait fourni des logiciels pour identifier les cibles utilisées dans le programme illégal d'assassinats par drones du gouvernement des EU. Depuis le lancement de son programme d'assassinats par drones en 2009, les États-Unis affirment avoir tué près de 3.000 « combattants » dans des frappes de drones. Les documents militaires internes montrent que pour chaque personne ciblée par une frappe de drone, neuf passants sont tués, ce qui signifie que le nombre de victimes de la campagne américaine de terrorisme aérien au Yémen, en Somalie, en Afghanistan, au Pakistan et en Irak s'élève potentiellement à des dizaines de milliers. Selon l'American Civil Liberties Union (Association étasunienne pour la défense des droits individuels), « un programme de meurtres ciblées loin de tout champ de bataille, sans inculpation ni (…) Lire la suite »