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Thème : Impérialisme

Comment ils ont vendu la guerre en Irak (Counterpunch)

Jeffrey ST CLAIR
On ne se souviendra pas de la guerre contre l'Irak pour la façon dont elle a été menée, mais plutôt pour la façon dont elle a été vendue. Ce fut une guerre de propagande, une guerre de « gestion de la perception », où des expressions chargées de sens, telles que « armes de destruction massive » et « état voyou » furent lancées comme des armes de précision sur le public cible : nous. Pour comprendre la guerre en Irak, il n'est pas nécessaire de consulter les généraux, mais les spin doctors (propagandistes) et les chargés des relations publiques qui ont géré le compte à rebours de la guerre à partir des couloirs obscurs de Washington où cohabitent la politique, les propagandistes et les barbouzes des opérations psychologiques. Prenez le parcours picaresque du dossier plagié par Tony Blair sur l'Irak, tiré du site Web d'un étudiant diplômé et copié-collé dans le discours grandiloquent du premier ministre à la Chambre des communes. Blair, têtu et verbeux, a payé le prix de sa (…) Lire la suite »

Minuit moins deux

QUENTIN
Minuit moins deux. C’est l’heure affiché par l’horloge de l’apocalypse depuis le 25 janvier 2018. En cause, l’incapacité des « dirigeants mondiaux à faire face aux menaces imminentes d’une guerre nucléaire et du changement climatique ». La situation actuelle ne va guère nous amener à mettre en doute ce constat. Le 2 février 2018, le Pentagone a publié un rapport sur l’« Evaluation du dispositif nucléaire » des États-Unis (1) venant pointer très clairement la Chine et la Russie comme les ennemis à abattre, qui menaceraient l’intégrité des Etats-Unis. Le rapport expose l’intention des Etats-Unis de se servir de l’arme nucléaire (notamment en premier) contre les Etats qui ne se soumettent pas à l’ordre de sa majesté. Le rapport, occupé à pointer le caractère dangereux de la Russie et de la Chine, oublie seulement certains points (« un détail de l’histoire » aurait dit un ignoble politique, dont on oublie bien souvent le pro-américanisme qu’il a démontré par le passé) : le budget (…) Lire la suite »

L’« ingérence » étrangère dans les élections à la façon impérialiste yankee

Bill VAN AUKEN
Avec toute la campagne impitoyable menée par les démocrates et les médias – soutenue par des sections puissantes des forces armées et des services de renseignement des États-Unis – pour attiser l’hystérie à propos d’une prétendue « ingérence » russe dans les élections américaines de 2016, qui prête attention à l’ingérence flagrante de l’impérialisme dans les processus électoraux des pays au sud du Rio Grande. Il n’est pas question ici dans ces opérations de quelques dizaines de milliers de dollars pour supposément acheter de la publicité sur Facebook, ou encore d’activités présumées de bots sur les médias sociaux ou de la diffusion de prétendues « fausses nouvelles », mais plutôt d’un soutien pour une répression sanglante, l’appauvrissement systématique de populations entières et des préparatifs pour une intervention militaire directe des États-Unis. La tentative de Washington de saboter la prochaine élection présidentielle au Venezuela, qui était prévue pour le mois prochain, (…) Lire la suite »

Etats-Unis : Impérialisme contre ultra-impérialisme.

Jean-Claude PAYE
La dernière réforme fiscale US, promulguée le 22 décembre 2017, s’inscrit en droite ligne des précédentes : elle procède à une redistribution de richesses vers les revenus les plus élevés. Les contribuables les plus riches, représentant 1 % du total, ceux déclarant un revenu supérieur à 500.000 dollars, verront leurs impôts diminuer de 60 milliards de dollars par an, autant que 54 % des américains, ceux gagnant entre 20.000 et 100.000 dollars. Ceux qui ont un revenu compris entre 100.000 et 500.000 dollars bénéficieront d’une baisse de 136 milliards de leurs impôts. Ces contribuables représentent 22,5 % de la population taxable, le même nombre que ceux qui gagnent moins de 20.000 dollars et qui ne pourront se partager que 2,2 milliards, c’est à dire 0,15 % des rentrées fiscales. [1] Quant à la taxation des profits internationaux des multinationales, elle s’aligne sur les procédures européennes. Elles ne seront désormais imposées que sur leurs revenus américains et non plus (…) Lire la suite »

Al-Amiriyya : il était une fois, un bombardement sur l’Irak…

Sinan ANTOON

La mémoire collective irakienne regorge de souvenirs de souffrances et de pertes. Ces dernières années n’ont fait qu’accroître les monceaux de cadavres et de décombres, avec tout ce que cela représente, dans un pays ravagé par des décennies de dictature brutale, de sanctions génocidaires et de guerres.

L’invasion anglo-américaine de 2003 (également connue sous son nom orwellien d’« Opération pour la liberté en Irak ») a démantelé ce qui restait de l’Etat irakien après les guerres et les sanctions. Elle a également généré et normalisé la politique du chaos, de la corruption et des guerres civiles sectaires. L’État islamique d’Irak et du Levant (ISIL) n’a été que la conséquence la plus récente de cette invasion. Bien que son discours et ses symboles s’originent dans un lointain passé, ISIL a été formé et rendu opérationnel vers 2003. Les Irakiens ne se sont toujours pas remis de la violence et de l’horreur de la montée en puissance d’ISIL et de son occupation de Mossoul et d’autres villes en 2014, ainsi que des massacres et des destructions qu’il a perpétrés. Mossoul et d’autres villes et villages sont libérés maintenant, mais des centaines de milliers d’Irakiens sont toujours déplacés et vivent dans des camps loin de leurs maisons aujourd’hui détruites. Les promesses de (…) Lire la suite »

L’Amérique n’a pas de maître

Gabriela Avila Gomez

Une fois de plus, revenus aux principes de la doctrine Monroe, les États-Unis prétendent faire de la région son « arrière-cour » « L’AMÉRIQUE aux Américains » est une expression qui résonne depuis le 19e siècle aux oreilles de ceux qui luttent pour l’intégration régionale et pour l’unité au-delà de la diversité

Cette expression, qui répond à la doctrine Monroe, attribuée au président James Monroe, semblait avoir été reléguée un certain temps dans un recoin des diverses administrations des États-Unis, bien qu’elle n’ait jamais été abandonnée. Aujourd'hui, le gouvernement étasunien, dirigé par le président Donald Trump l’a remise au goût du jour, plus présente que jamais, depuis sa candidature à la Maison-Blanche sous le slogan de campagne « Make America great again » (Rendre l'Amérique grande à nouveau). Telle a été sa politique depuis l'année dernière, lorsqu’il a pris les commandes du pays : il s’est attaqué aux migrants, il a défendu l’idée du « protectionnisme » économique et, concernant notre île de Cuba, il est revenu sur bon nombre des avancées réalisées au cours du précédent mandat de Barack Obama. À présent, son objectif est de s’abattre avec cette force supplémentaire sur nos peuples d'Amérique latine. L'un des hauts fonctionnaires de l'administration Trump, le Secrétaire (…) Lire la suite »

L’impérialisme allemand, instrument du « Royaume de l’argent » (Defend Democracy Press)

Thomas FAZI

Les plans dystopiques de l’Allemagne pour l’Europe : du fantasme à la réalité ? L’idée de l’européisme a fourni aux élites d’Allemagne l’alibi parfait pour dissimuler leur projet hégémonique sous le voile idéologique de « l’intégration européenne ».

L’impérialisme allemand, instrument du « Royaume de l’argent » Après l’élection d’Emmanuel Macron en France, beaucoup (y compris moi) ont affirmé que cela signifiait une relance de l’alliance franco-allemande et un nouvel élan pour le processus d’intégration économique et politique du haut vers le bas en Europe, un fait que la plupart des commentateurs et politiciens – reconnaissants comme ils le sont envers le récit européiste – voyaient comme une évolution clairement positive. Parmi les réformes prétendument « en retard » dont on disait qu’elles étaient sur la table, il y avait la création d’une pseudo « union fiscale » soutenue par un (maigre) « euro-budget » ainsi que la création d’un « ministère européen des Finances », les points centraux des projets de Macron pour « refondre l’Union européenne » – une proposition qui soulève un grand nombre de questions très inquiétantes tant du point de vue politique qu’économique, dont j’ai longuement parlé ailleurs. L’optimisme (…) Lire la suite »

Les Etats-Unis reconnaissent publiquement que les sanctions cherchent l’effondrement du Venezuela (Mision Verdad)

Le Secrétaire d’État états-unien Rex Tillerson a suggéré la possibilité d’un coup d’État au Venezuela pour chasser le président élu Nicolas Maduro et l’exiler à Cuba : « parfois en Amérique Latine l’armée peut être un acteur de changement quand les choses vont trop mal« a-t-il précisé le jeudi 1 février. La thèse est assez souvent répétée mais elle ajoute plus de réalisme au scénario actuel : plus les partis d’opposition rendent visible leur incapacité à diriger le front intérieur de l’opération de changement de régime, plus les puissances occidentales se font les porte-paroles d’actions contre le Venezuela et agissent. De façon de plus en plus agressive et brutale. La semaine dernière, le chef de la CIA, Mike Pompeo, a avoué lors d’un forum du think-tank néo-conservateur American Enterprises Institute que l’appareil de renseignement qu’il dirige a travaillé coude à coude avec Trump les éléments des sanctions contre le Venezuela. Les médias internationaux qui ont rapporté ses (…) Lire la suite »

L’impérialisme moderne jugé et reconnu coupable (RT)

Neil CLARK
L'impérialisme – terme généralement remplacé aujourd'hui par l'euphémisme « interventionnisme libéral » - a fait l'objet cette semaine d'un procès au Waterside Theatre de Derry, en Irlande du Nord. Cinq orateurs passionnés et bien informés, dont l'ancien ambassadeur britannique en Syrie Peter Ford, ont décrit en détail le carnage et le chaos qui ont éclaté dans le monde entier à la suite des politiques agressives et belliqueuses des États-Unis et de leurs alliés les plus proches. L'événement aurait pu s'appeler "La Guerre en procès". Ou bien "Le Changement de Régime en procès". Ou encore "Sanctions Economiques en procès". Mais son intitulé - grâce à l'organisateur Gregory Sharkey - était "L'Imperialisme en procès" et, comme le premier orateur, l'écrivain et journaliste John Wight l'a déclaré, ce fut en soi très important. Car la vérité, c'est que le mot en « I » est l'éléphant dans le salon du discours contemporain. Nous ne sommes pas censés reconnaître son existence. (…) Lire la suite »

"Quel beau matin que le matin des étrennes"

ALBERT

Voeu pour l'an 2018

"Chacun pendant la nuit avait rêvé des siennes"... Ce matin, matin de Noël, je me suis levé le premier la tête pleine d'idées insoumises. La première chose que je fais le matin après avoir préparé le café, c'est d'allumer la radio. Madame est encore au lit où elle récupère de la fête du retour du soleil. Pendant que je déjeune, pressé d'aller donner leur foin à mes ânes, j'écoute un débat de "spécialistes" à la radio sur la laïcité. Les auditeurs sont invités à participer au débat sur une grande question : comment faire dialoguer sereinement les religions dans un pays (le nôtre) où l'immense majorité des gens ne croit plus au Père Noël ? Le Père Noël est aux enfants de moins de six ans ce que Dieu est à leurs parents mais j'aime la couleur de ce Père Noël devenu rouge après avoir été vert. Merci à la firme multinationale Coca-cola. Comme je pouvais m'y attendre, il se trouve un athée laïc et franc-maçon pour causer dans le poste avec les "spécialistes". Que dit-il ? Tout (…) Lire la suite »