La pacification et la reconstruction de l’unité nationale syrienne se font, pas à pas, au détriment de l’influence occidentale...
Elle se font, de plus, sur la base de la consolidation d’un front de résistance anti-impérialiste des nations qui refusent de plier le genou devant l’Oncle Sam.
Après la mise à sac, à feu et à sang de la Lybie au nom d’une prétendue « démocratie » qui n’a apporté, avec le chaos et la mort, que le retour de l’esclavagisme, le monde occidental se voit frustré d’un nouvel os à ronger, qu’il escomptait exploiter jusqu’à la moelle de toutes ses ressources, et en premier lieu, pétrolières.
Incapable d’admettre sa défaite déjà pratiquement effective sur le terrain le monde occidental en recourt à nouveau au mensonge médiatique « humanitaire » pour tenter de justifier ses vaines représailles.
Dans ce processus nauséabond, la France et la G-B se sont montrées les petits chiens serviles de l’Oncle Sam. Toutes fières de faire briller leurs canines de seconds couteaux et de ramasse-miettes sous la table de l’Oncle Sam. Une table déjà en grande partie vidée par l’Oncle Xi, son faux-frère de Pékin...
Car le véritable enjeu mondial est le bras de fer entre ces deux géants de la finance et de l’économie capitaliste, même si l’un des deux se dissimule encore grossièrement sous le masque d’un prétendu « communisme ».
Mais les nations en ligne de front et les peuples qui sont les premières victimes des conflits en cours sont bien les proies potentielles de cet affrontement, et donc en premier lieu, avec la Syrie, la Russie et l’Iran.
La Russie, déjà étranglée par les sanctions économiques, n’a pas d’autre choix, pour briser son encerclement, également militaire par l’OTAN, que l’engagement ou la soumission.
Ce que nous montre également la renaissance de l’insurrection en Palestine, face au colonialisme sioniste, c’est bien que l’ensemble du Proche et du Moyen-Orient est actuellement la principale ligne de front dans le conflit mondial larvé généré par la « mondialisation démocratique ». Avec l’Irak, entrainé depuis des décennies dans ce conflit, et dont la situation est loin d’être stabilisée, il ne faut pas oublier que le peuple du Yémen, également en lutte pour son indépendance et son unité, est l’un des peuples martyrs de cet enjeu sanguinaire planétaire.
Et là également, le martyr de ce peuple ne pourrait avoir lieu sans le soutien intéressé de l’Oncle Sam et la complicité active, notamment en fournitures d’armes, de la France.
La bourgeoisie financière française, une des premières victimes de l’expansionnisme commercial chinois, cherche par tous les moyens à surmonter sa propre crise, et en premier lieu, en la faisant payer à son propre peuple, en le dépouillant des derniers restes de ses « avantages sociaux » concédés « généreusement » au temps de la splendeur de l’impérialisme français, mais surtout pour acheter la paix sociale en collaboration « démocratique » avec les directions révisionnistes et opportunistes du PCF et de la CGT.
Mais aujourd’hui elle n’a donc plus en réserve de quoi « lâcher du lest » pour entretenir la paix sociale et doit même utiliser le double jeu et la complicité des centrales syndicales pour faire avaler, par la « concertation » et le « dialogue social », de nouvelles pilules très amères qui ne feront qu’accroitre la renaissance de la misère en Occident, déjà portée par le flot des migrations délibérément engendrées par toutes ces guerres impérialistes. Diviser les nations et les peuples pour mieux les asservir, cela se pratique, également et même d’abord, à l’échelle internationale.
Pour la bourgeoisie française, faire appel aux bons sentiments de « solidarité » et à l’ « humanisme » de la classe moyenne en déroute dans la crise, c’est encore un moyen hypocrite de légitimer à la fois ses guerres et les reculs sociaux qu’elle impose localement aux prétendus « nantis » qui, dans les couches populaires, ne sont pas encore tout à fait dépouillés.
La seule solution pour préserver à la fois la paix dans le monde et l’avenir social des générations futures, c’est d’en finir avec le système actuel, capitaliste et impérialiste, qui engendre toutes ces misères et tous ces désordres.
A très court terme, dans la situation présente, cela commence par organiser la solidarité avec les nations et les peuples en lutte contre un ennemi commun, l’impérialisme étasunien, ses sous-fifres français et britanniques, leur bastion sioniste en Palestine, et tous leurs Kollabos complaisants dans la vie sociale et politique française. En résumé, faire front contre l’Oncle Sam sans tomber dans la dépendance de son faux-frère, l’Oncle Xi.
Luniterre
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SOURCE
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Sur la légitimité des luttes anti-impérialistes, et en premier lieu en Palestine, mais aussi sur la légitimité du combat social anticapitaliste, voir :
https://tribunemlreypa.wordpress.com/2018/04/02/palestine-jour-de-la-terre-une-lecon-de-resistance-donnee-au-monde/
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