RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Guarimba au Nicaragua

Le terme guarimba est originaire du Venezuela et sert à désigner une manifestation violente avec usage d'armes et de barricades, marqué par de nombreux actes de vandalismes. Ce qui s'est passé ces derniers jours au Nicaragua en prenant comme prétexte une réforme des pensions montre l'extension de ce procédé pour déstabiliser également le gouvernement sandiniste par les Etats-Unis. C'est une attaque de plus contre un gouvernement progressiste latinoaméricain au moyen de la violence par la droite pro-impérialiste là où elle n'est pas assez populaire pour gagner les élections.

Que proposait la réforme.

Au Nicaragua le gouvernement a proposé un projet de réforme des retraites pour garantir la soutenabilité des pensions ce projet a été retiré après les émeutes. Le projet prévoyait une augmentation des cotisations pour les travailleurs (de 6,25 à 7%) et les entreprises (de 19 à 22,5%). Les pensions auraient du être réduites de 5%. La durée de cotisation (15 ans) et l’age de départ à la retraite (60 ans) restaient inchangé.

La droite elle propose d’augmenter la durée de cotisation (30 ans), d’éliminer la pension minimum, d’augmenter le taux de cotisation pour les travailleurs de 2% de plus que pour les employeurs (24,5% au lieu de 7%) et de privatiser des centres de soins.

Depuis le retour des sandinistes au gouvernement en 2006 la pension minimum est passé de 212 à 4 680 Cordobas en 2016. Le service de santé a aussi été étendu ainsi que le nombre de retraités.

Nicaragua : 7 similitudes entre les protestations violentes au Nicaragua et au Venezuela

Les similitudes entre l’escalade de violence qui a été menée à bien au Nicaragua ces derniers jours et les guarimbas organisées par l’anti-chavisme aussi bien en 2014 qu’en 2017 sont nombreuses. Non seulement en ce qui concerne ceux qui financent ces opérations mais dans le mode opératoire aussi bien dans le rue que dans les médias et sur les réseaux sociaux. A la suite, 7 comparaisons qui le confirment.

1. Les armes non conventionnelles : L’utilisation d’armes artisanales pour affronter les corps de sécurité est destinée à créer une ligne floue entre la protestation pacifique et les tactiques de subversion et de guerre urbaine pour qu’il y ait des morts qui ensuite seront endossées par le Gouvernement dans le cadre d’un dossier sur « les violations des droits de l’homme. »

Billes, mortiers, roquettes, entre autres choses, sont utilisés par les groupes mercenaires de choc au Venezuela. Adrián Duque, Armando Cañizalez, César Pereira, Diego Arellano, Miguel Castillo, Roberto Durán et Yeison Mora ont été tués par des tirs de sphères métalliques ou de billes du même côté des manifestations. Andrés Uzcátegui, Nelson Arévalo Avendaño, Neomar Lander et Engelberth Duque Chacón, sont morts en manipulant des explosifs artisanaux.

Pendant les protestations violentes au Nicaragua, les groupes armés qui étaient à l’avant-garde ont utilisé les mêmes engins.

Comme au Venezuela sont tendu des câbles en travers des routes (photos) pour décapiter les motocyclistes ainsi que l’édification de barricades. Comme au Venezuela on conseille de fabriquer des bombes à excrément, des chausses trappes et des grenades improvisées (comme on peut le voir sur ces photos). Bien sur les cocktails Molotov sont de la partie (photo).

On citera aussi comme armes artisanales des tubes de métal avec des poignées dans lesquels on introduit un projectile formé d’une bille de métal entouré de poudre noire qu’on enveloppe dans un papier avec une mèche, on enflamme ensuite cette mèche avec un briquet et on l’introduit ensuite dans le tube. Sur ces photos on peut voir que ce type d’objet est fabriqué en série au Nicaragua. Voici une photo des munitions (ici on peut voir un groupe entier sur une barricade). Voilà ce que cela donne quand on les utilise.

Mais certains émeutiers utilisent aussi de vraies armes, sur cette vidéo on peut voir trois d’entre eux, l’un d’eux a un lance grenade improvisé comme décrit dans le paragraphe précédent et l’autre tien un fusil à lunette.

Voir aussi ces photos d’émeutes.

2. Campagnes de rumeurs : Des informations non confirmées sont données par des opérateurs de guerre psychologique qui utilisent les réseaux sociaux comme amplificateurs pour créer l’angoisse et la panique dans la population. Lors des protestations au Venezuela l’année dernière, certains dirigeants de l’opposition ont dirigé une campagne de rumeurs pour lier le Gouvernement vénézuélien à la soi-disant utilisation d’armes chimiques pour attirer l’attention des médias internationaux et provoquer la terreur dans l’opinion publique. A ce moment-là, de l’autre côté de l’Atlantique, on accusait le Gouvernement de la Syrie de mener à bien une attaque chimique. Quelques temps plus tard, il s’est confirmé que cette soi-disant attaque était un montage pour justifier une campagne de bombardements des Etats-Unis sur la Syrie.

En utilisant ce même sens de l’opportunité, au Nicaragua, on a aussi essayé de lier le Gouvernement à l’utilisation d’armes chimiques, un mensonge qui, même s’il a été dévoilé, a été utile pour encourager la violence grâce aux réseaux sociaux.

3. Manipulation du nombre de morts : Le nombre de morts pendant les violences est donné sans explication ni commentaire, c’est pourquoi, comme au Venezuela, les médias en rendent le Gouvernement ou « des collectifs armés » responsables. Par cette tactique, on met sur pied, en utilisant les médias, un dossier qui permet l’intervention ou le coup d’Etat, selon les circonstances. Des médias comme ABC ont lancé un nombre de morts que même les médias locaux ne peuvent confirmer. Comme on l’a vu dans la « similitude » précédente, ces estimations ont été lancées par des agents qui ont une longue expérience de la guerre de l’information contre le Venezuela et elles ont tourné en boucle.

Au Nicaragua, les médias internationaux ont répété en choeur des « rapports » fantomatiques qui donnent plus de 20 morts sans pouvoir dire si c’est confirmé ou non.

En appliquant la même manœuvre de désinformation, on a essayé de cacher le fait qu’en 2017 au Venezuela, sont mortes, par exemple, 25 personnes qui passaient près d’une manifestation mais n’y participaient pas directement. Des cas comme ceux de Almelina Carrilo (Caracas) ou de Paola Ramírez (Táchira), des assassinats commis par des manifestants d’opposition ont été utilisés comme détonateurs médiatiques pour intensifier la violence en en rendant responsable le Gouvernement sans que les affaires aient été résolues.

4. Pillages et dommages à la propriété publique et privée : Les groupes armés au Nicaragua ont pillé plusieurs magasins d’électroménager et même de motos à certains endroits et ont causé des dommages à des installations de l’Etat comme des hôpitaux et des écoles. C’est une violence professionnelle qui non seulement s’est focalisée sur des infrastructures de servies essentiels pour la vie quotidienne de la population mais aussi sur des symboles et des institutions du pouvoir de l’Etat. (Il ont aussi brulé un centre universitaire et dévasté les rues de Masaya et León)

Dans la municipalité de Chacao, dans l’état de Miranda du Venezuela, certains événements similaires sont arrivés quand des groupes de choc financés par l’anti-chavisme ont incendié et attaqué des édifices publics comme la Direction Exécutive de la Magistrature du Tribunal Suprême de Justice. Ce n’est qu’un petit exemple : des unités de transport public, des bibliothèques et hôpitaux ont été brûlés en 2017.

Au Nicaragua les émeutiers ciblent les arbres de la vie, ce sont de grand arbres en métal battit un peu partout. On peut en voir sur cette vidéo (en plus facteur aggravant ce sont des arbres sur une place dédiée au Commandant Hugo Chávez). Autres exemples à d’autre endroit vidéo, photo, photos, photos, photos, photos. Les émeutiers comparent même la chute de ces arbres à celle de la statue de Somoza en 1979.

5. Utilisation de franc-tireurs : Au Venezuela, il y a eu des assassinats sélectifs menés à bien par des franc-tireurs. Ainsi ont été assassinés le sergent Niumar San Clemente (Miranda) et le membre de la police de Carabobo Jorge Escandón. Jesús Leonardo Sulbarán et Luis Alberto Márquez, des employés du gouvernement de Mérida ont aussi été abattus par des tirs partis de plusieurs immeubles à Mérida.

Le journaliste uniquement Ángel Gahona, travaillant pour une chaîne d’Etat, a été assassiné dans la soirée du samedi alors qu’il transmettait sur Facebook Live les événements survenus à la Mairie de Bluefields, Nicaragua. Il marchait derrière les forces de police et il a reçu une balle dans la tête devant des dizaines de personnes. Après la 11 avril 2002, de l’ Euromaidan jusqu’au Nicaragua, les franc-tireurs ont été utilisés de façon récurrente dans les opérations de coup d’Etat organisées par les Etats-Unis.

6. Utilisation du monde du spectacle : Instrumenter la sensibilité de gens liés à l’industrie du divertissement est une propagande qui marche bien pour trouver des soutiens aux violences dans des couches sociales de plus en plus larges de l’opinion publique. Ce catalyseur est toujours utile pour ce genre d’opérations. Dans le cas du Venezuela, ils ont eu beaucoup de personnages médiatiques qui ont manifesté leur partialité contre le chavisme.

Au Nicaragua, cette stratégie a aussi été appliquée grâce à des personnalités internationales de la musique, à la Miss Nicaragua 2018 Adriana Paniagua et à d’autres personnalités de l’industrie locale du divertissement.

7. Symboles et glorification de la mort : Les listes de morts écrites à la craie sur la chaussée utilisées au Nicaragua sont identiques à celles écrites au Venezuela pendant les guarimbas de 2017 pour occulter les causes de chaque mort et déplacer les visages humains de la violence sur le Gouvernement. Même lorsque parmi les morts, aussi bien au Venezuela qu’au Nicaragua, il y a des membres des corps de sécurité, des étudiants, des travailleurs et des activistes politiques. Il est important pour la diffusion dans les médias de grossir de fausses listes et d’instaurer l’image d’une « lutte non violente » qui, reconnue au niveau international, vide de tout sens local ces morts en les transformant en produits de consommation.
(Exemple de ce symbolisme, ainsi qu’un manequin challenge spécial émeute).

D’autres similitudes existent dans le dispositif qui a été mis en place au Nicaragua : le soutien du clergé catholique aux « manifestants » (on peut voir ici une photo d’une nome à côté de deux émeutiers), la « préoccupation » du Gouvernement des Etats-Unis, l’engagement de délinquants dans les protestations et la justification continuelle et la patronage des ONG, des médias et des élites patronales organisées par Washington grâce à ses mécanismes « doux. »

Et pour finir, la similitude politique, la similitude de fond : aucune des nations attaquées n’était alignée géopolitiquement sur les Etats-Unis, le grand organisateur mondial de ces méthodes de coup d’Etat.

Exemple de similitudes entre Le Venezuela et le Nicaragua.

traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
Source en espagnol : http://misionverdad.com/la-guerra-en-venezuela/coincidencias-guarimbas-nicaragua-venezuela

Nicaragua : Les Etats-Unis derrière les protestations

Les Etats-Unis soutiendront la société civile nicaraguayenne, selon un administrateur de l’USAID.

L’administrateur de l’Agence des Etats-Unis pour le Développement International (USAID) Mark Green, a annoncé que son Gouvernement continuera à soutenir les protestations « libres et sûres » de la société civile nicaraguayenne.

Selon Green, les Etats-Unis pensent qu’il est impératif de travailler en étroite collaboration pour soutenir le rôle vital que vous tous (organisations de la société civile) jouez.

« Notre plus importante priorité est de donner plus de puissance à la participation libre, sûre et vraie des organisations de la société civile.

Ces affirmations mettent en évidence le rôle que les Etats-Unis jouent en soutenant les protestations qui se déroulent sur le territoire nicaraguayen dans le but de déstabiliser le Gouvernement de Daniel Ortega.

Ces activités ne sont pas nouvelles de la part de l’Empire nord-américain. Dans le passé, les Etats-Unis ont viole le droit international en soutenant l’opposition armée (les Contras) dans la guerre du Front Sandiniste National de Libération contre la dictature de Somoza et ils ont aussi miné les ports du pays.

D’autre part, les Etats-Unis doivent 17 000 millions de dollars au Nicaragua pour avoir financé l’opposition armée dans les années 80 et le Nicaragua n’en a pas perçu 1 dollar.

Source en espagnol :http://www.resumenlatinoamericano.org/2018/04/23/estados-unidos-detras-de-protestas-en-nicaragua/
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos

Nicaragua : Les Etats-Unis derrière les protestations ?

Une série de protestations au Nicaragua ont déjà fait au moins 10 morts, des centaines de blessés et des millions de pertes au patrimoine national.

Des analystes pensent que derrière les protestations, il y a un nouveau plan d’ingérence des Etats-Unis, une réédition du scénario de droite qui a été utilisé au Venezuela pour provoquer un changement de Gouvernement.

Le rôle des Etats-Unis dans les protestations

Dans une interview accordée à Telesur, les analystes internationaux Sandino Asturias, Adolfo Pastrán et Ernesto Wong ont indiqué que les récentes protestations au Nicaragua suivent le scénario du coup d’Etat doux organisé depuis les Etats-Unis.

En 2014 et 2017, le Venezuela a enregistré des épisodes de violence et les protestations contre le Gouvernement, largement patronnées à l’intérieur du pays et à l’étranger et avec l’adoubement diplomatique des Etats-Unis et de l’OEA, entre autres, ont fait des dizaines de morts.

Le journaliste Adolfo Pastrán a expliqué que les nouvelles violences font partie d’une série d’actions de déstabilisation organisées progressivement à partir de janvier dernier.

Pastrán a expliqué que des secteurs politiques de l’opposition se sont infiltrés dans les protestations pacifiques qui demandaient l’abrogation du décret sur la sécurité sociale pour appeler à la violence, créer le chaos et demander la démission du Gouvernement.

Le journaliste a ajouté que les groupes d’opposition au Gouvernement de Daniel Ortega n’ont pas pu arriver au pouvoir grâce aux élections et maintenant, ils parient sur la violence pour arriver à la présidence.

Selon le politologue Ernesto Wong, les événements au Nicaragua ne sont rien de plus qu’une répétition du plan d’ingérence au Venezuela avec quelques variantes.

Que cherchent les Etats-Unis ?

Pour l’analyste international Sandino Asturias, les Etats-Unis cherchent, grâce à ces actions de déstabilisation, à récupérer les espaces perdus dans la région ces dernières années.

Concernant les intentions de Washington, Ernesto Wong a expliqué cet encouragement de la violence a pour but, entre autres choses, de discréditer la Revolution Sandiniste et son influence sur les pays voisins qui ont vu dans le Nicaragua un exemple à suivre.

Une autre des raisons qui ont amené les Etats-Unis à intervenir dans les protestations est l’intention de rompre les relations bilatérales et commerciales de Managua et du reste de l’Amérique Centrale avec la Chine (une entreprise chinoise est chargée de construire le canal interocéanique du Nicaragua) et d’autres économies émergentes, une situation qui, de l’avis du politologue, porte atteinte aux intérêts de Washington.

Appel à la paix

Le 21 avril dernier, le président du Nicaragua s’est adressé à la nation après une réunion avec les autorités du Gouvernement à propos des violences organisées par des groupes d’extrême-droite ces derniers jours.

« L’opposition est devenue un agent de déstabilisation, » a dénoncé Ortega et il a mis l’accent sur le fait que « le but de ceux qui dirigent ces plans criminels est de détruire l’image du Nicaragua. »

Ortega a annoncé qu’ils reprendraient le dialogue avec le Conseil Supérieur de l’Entreprise (Privée COSEP) pour discuter des propositions de réforme de l’Institut Nicaraguayen de Sécurité Sociale (INSS).

Les analystes ont tous été d’accord pour dire que l’abrogation du décret concernant le sécurité sociale par le Gouvernement d’Ortega et l’appel au dialogue ont ramené le calme dans le pays.

L’analyste Wong a dit que le Gouvernement doit travailler avec les groupes sociaux pour savoir ce qui a réellement amené l’escalade de violence dans les récentes protestations.

traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
Source en espagnol : https://www.telesurtv.net/news/esta-estados-unidos-detras-protestas-nicaragua-20180423-0042.html

Nicaragua : Manifestations spontanées contre les violences

URL de cet article 33273
   
Éric Laurent. Le scandale des délocalisations.
Bernard GENSANE
Ce livre remarquable est bien la preuve que, pour l’hyperbourgeoisie, la crise n’est pas le problème, c’est la solution. Éric Laurent n’appartient pas à la gauche. Il est parfois complaisant (voir ses livres sur Hassan II ou Konan Bédié). Mais dans le métier, on dit de lui qu’il est un " journaliste d’investigation " , c’est-à -dire … un journaliste. Un vrai. Sa dénonciation des délocalisations, par les patronats étatsunien et français en particulier, est puissamment (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

Que ce soit bien clair : nous avons commis des erreurs, évidemment. Et nous en commettrons d’autres. Mais je peux te dire une chose : jamais nous n’abandonnerons le combat pour un monde meilleur, jamais nous ne baisserons la garde devant l’Empire, jamais nous ne sacrifierons le peuple au profit d’une minorité. Tout ce que nous avons fait, nous l’avons fait non seulement pour nous, mais aussi pour l’Amérique latine, l’Afrique, l’Asie, les générations futures. Nous avons fait tout ce que nous avons pu, et parfois plus, sans rien demander en échange. Rien. Jamais. Alors tu peux dire à tes amis "de gauche" en Europe que leurs critiques ne nous concernent pas, ne nous touchent pas, ne nous impressionnent pas. Nous, nous avons fait une révolution. C’est quoi leur légitimité à ces gens-là, tu peux me le dire ? Qu’ils fassent une révolution chez eux pour commencer. Oh, pas forcément une grande, tout le monde n’a pas les mêmes capacités. Disons une petite, juste assez pour pouvoir prétendre qu’ils savent de quoi ils parlent. Et là, lorsque l’ennemi se déchaînera, lorsque le toit leur tombera sur la tête, ils viendront me voir. Je les attendrai avec une bouteille de rhum.

Ibrahim
Cuba, un soir lors d’une conversation inoubliable.

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.