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Thème : Nicaragua

Chili : Pourquoi Gabriel Boric attaque le Nicaragua

Ramon PEDREGAL CASANOVA

La décision souveraine du Nicaragua de quitter l’OEA officiellement est une réponse digne aux constantes tentatives d’ingérence de cette organisation. Pourquoi le haut-parleur de Biden et celui de Boric ? Pourquoi la sonnette de Boric est celle de Biden ?

S’en prendre au Nicaragua, au Venezuela et à Cuba n'est pas une manie, c'est un mandat. La social-démocratie a toujours agi avec le grand capital. Les tyrans successifs de la dernière époque en Amérique latine au service des États-Unis ont échoué : Duque, en Colombie, putschiste bien connu, paramilitaire accusé de traiter avec le trafic de drogue, s'est employé à la même tâche que Lenin Moreno, le traître envers les avancées populaire en Équateur. Ce sont deux exemples de la façon dont l'empire utilise des pions pour sa domination. Et des pantins dont le fils arrivent jusqu'à la Maison-Blanche continuent d'apparaître. Rien ne change d'une faction à l'autre de la bourgeoisie impériale, l’une et l'autre fois fomentent et soutiennent leur disciple grâce aux jeux tactiques et stratégiques qu'ils considèrent comme le plus utile à chaque moment avant de faire les coups d'Etat les plus criminels, après les coup d'Etat parlementaires, après l'installation de réformistes apparents qui les (…) Lire la suite »

« La souris tue le chat » : La rébellion d’Augusto Cesar Sandino contre les États-Unis

Dan KOVALIK

Comment Sandino a lutté pour l’indépendance du Nicaragua, a perdu et est resté un héros pour son peuple

Avant Fidel Castro et Che Guevara, avant Ho Chi Minh et avant que Mao ne commence sa Longue Marche, il y avait Augusto Cesar Sandino. Si Sandino est généralement moins connu que les autres, il a néanmoins été l'un des guérilleros les plus importants et les plus efficaces du XXe siècle, réussissant à chasser contre toute attente les Marines américains du Nicaragua. Son image, avec son emblématique chapeau de cow-boy incliné sur le côté, reste le symbole le plus omniprésent au Nicaragua - un pays dirigé par le Front sandiniste, nommé en son honneur. Contrairement aux révolutionnaires susmentionnés, Sandino n'était ni un intellectuel ni un marxiste. Il était plutôt un mécanicien originaire d'une petite ville à l'extérieur de la ville de Masaya, au Nicaragua, et un membre du parti libéral du Nicaragua. Sandino n'était pas un révolutionnaire de formation ou d'étude ; il a été entraîné dans la lutte armée en réponse à l'invasion et à l'occupation de son pays par les marines (…) Lire la suite »
Le général profitait de son pouvoir pour avoir des femmes, consentantes ou pas

Quand une femme se décide, aucune force ne peut la faire renoncer.

Hernando CALVO OSPINA

Elle, Nora Astorga, était avocate et chef du personnel dans une entreprise de bâtiment, une des plus importantes au Nicaragua.

Nora était une bourgeoise, qui depuis 1969 était militante du Front Sandiniste de Libération Nationale, FSLN, une guérilla née en 1961 au Nicaragua pour combattre la dictature de la dynastie Somoza, et inspirée des luttes du général Augusto Sandino (1895-1934). Son père, militaire somoziste ne pouvait même pas l’imaginer. Pas plus que n’aurait pu le croire son grand-père, ancien ministre de la Défense du régime. Sa profession lui offrait une couverture idéale pour naviguer dans les cercles du pouvoir, privés et étatiques. C’est ainsi qu’elle connut le général Reinaldo Perez Vega qui voulait faire construire sur ses vastes propriétés. Après Anastasio Somoza, ce militaire était le second personnage du pouvoir, l’un des hommes sanguinaires du régime, ainsi que l’homme de la CIA au Nicaragua. Perez Vega profitait de son pouvoir pour avoir la femme qui lui plaisait, qu’elle soit consentante ou non. « Alors je devais absolument faire attention à mon comportement chaque fois que (…) Lire la suite »

Le Nicaragua reconnaît diplomatiquement Pékin : enseignements à en tirer.

Andrew KORYBKO
Le 17 janvier 2022 − Source OneWorld Press Le 1er janvier 2022, la Chine a procédé à la réouverture de son ambassade au Nicaragua, après que celle-ci est restée fermée plus de trente ans, depuis 1990, suite à la reconnaissance par erreur par ce pays, à l’époque des autorités rebelles installées dans la province de Taïwan. Cette action fait suite à la décision pragmatique prise par Managua le mois dernier d’inverser son choix, décision qui a été prise après avoir compris que sa politique durant ces trente années avait été totalement contre-productive. Il y a des enseignements à tirer de ce développement, et nous allons les développer au sein du présent article. Tout d’abord, le Nicaragua avait mis fin à ses relations diplomatiques avec Pékin en 1990, après la réussite de l’opération d’orchestration par les États-Unis d’un changement de régime vers une démocratie superficielle, dans ce pays jusqu’alors ravagé par la guerre. Le contexte de l’époque était que Washington avait armé (…) Lire la suite »

De révolutionnaire à collaborateur des États-Unis : le déclin de certains ex-sandinistes (The Grayzone)

Ben NORTON

Un long article sourcé et fondamentale pour comprendre pourquoi une certaine gauche dite progressiste s’aligne systématiquement sur les positions de Washington contre le gouvernement sandiniste au Nicaragua. Le MRS possède de nombreux relais dans les milieux politiques, académiques et associatifs en occident. Pourtant ils sont loin d’être de gauche. [Note des 2 Rives]

L'un des opposants les plus en vue au gouvernement sandiniste du Nicaragua invoque sa jeunesse révolutionnaire pour justifier sa position. Et si les médias internationaux ne cessent de chanter ses louanges, ils ne mentionnent pas qu'elle a abandonné la politique révolutionnaire depuis longtemps et qu'elle est devenue un atout essentiel dans la campagne de guerre non conventionnelle menée par le gouvernement américain contre le Nicaragua. Alors qu'elle n'avait que 22 ans, Dora María Téllez a combattu comme guérillero dans la révolution sandiniste du Nicaragua, aux côtés de l'actuel président Daniel Ortega. Mais elle a rompu avec le sandinisme il y a plus de vingt ans et a régulièrement dérivé vers l'aile droite soutenue par les États-Unis. Téllez est une figure clé d'un groupe d'anciens révolutionnaires, dont beaucoup sont issus de l'élite et de la classe supérieure, qui se sont regroupés en une scission de droite du Front sandiniste de libération nationale (FSLN) socialiste (…) Lire la suite »

Toutes les élections étatsuniennes sont frauduleuses, alors taisez-vous à propos du Nicaragua

Caitlin JOHNSTONE
Les médias occidentaux font aujourd'hui leurs gros titres sur une élection truquée, non pas aux États-Unis ou dans l'une des autres puissantes nations qui leur sont alliées et dont les élections sont systématiquement frauduleuses de fond en comble, mais dans la petite nation d'Amérique centrale du Nicaragua. Une recherche sur Google ne donne que des articles dénigrant l'élection au Nicaragua et ses résultats. Comme l'a signalé sur Twitter Left I on the News, la couverture de la victoire du président Daniel Ortega par CNNvoyait défiler un bandeau avec des guillemets autour des deux mots "élection" et "victoire", et un présentateur déclarant carrément "Ortega a obtenu 75 % des voix, des résultats que nous savons illégitimes". La correspondante du New York Times, Natalie Kitroeff, a rapporté qu'Ortega avait "arrêté tous les adversaires crédibles, fermé les partis d'opposition, interdit les grands événements de campagne, fermé en masse les bureaux de vote" et qu'il n'y avait "aucun (…) Lire la suite »
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Creative Associates International (CAI) : Ce n’est pas exactement la CIA, mais c’est assez proche (MintPress)

Alan MACLEOD
Alors que des armées de mercenaires comme Blackwater ont déjà fait l’objet d’une enquête, rendant le nom de l’entreprise tristement célèbre dans le monde entier, l’organisation Creative Associates International est largement passée sous les radars – exactement là où le conseil d’administration de l’organisation veut qu’elle soit. Vous n’en avez probablement jamais entendu parler, mais Creative Associates International (CAI) est l’une des organisations non gouvernementales les plus importantes et les plus puissantes au monde. Pilier de la puissance douce des États-Unis, le groupe a été l’architecte de la privatisation du système éducatif irakien, a conçu des applications de messagerie destinées à renverser le gouvernement cubain, a servi de groupe de façade à la tristement célèbre force mercenaire Blackwater (rebaptisée Academi) et a assuré la liaison avec les escadrons de la mort Contras au Nicaragua. En tant que telle, elle a fonctionné « à la fois comme un instrument de (…) Lire la suite »

Vol d’hypocrites au-dessus du Nicaragua

Maurice LEMOINE
« Au Nicaragua, la spirale répressive “décapite” l’opposition », titre Le Monde (17 juin 2021) en évoquant l’arrestation de treize dirigeants « à quatre mois de la présidentielle ». Le nom du support est purement anecdotique : qu’ils soient de droite, de gauche, du centre ou même qu’ils professent le « tout en même temps », la quasi totalité des médias, à la manière d’un « parti unique », publient quasiment la même chose pour dénoncer la « criminelle dérive du régime de Daniel Ortega ». Une telle unanimité devrait mettre la puce à l’oreille. Soit le Nicaragua est effectivement devenu « le Goulag centraméricain » du quotidien espagnol El País (27 juin), soit ce surprenant consensus relève d’une abstraction perversement (ou paresseusement) plaquée sur la réalité. Héritier de la lutte de libération contre la dictature d’Anastasio Somoza (1979) puis de la résistance à la guerre de basse intensité qui lui fut imposée par Ronald Reagan (1981-1989) et George H.W. Bush (1989-1993), le (…) Lire la suite »

Les États-Unis préparent un coup d’État au Nicaragua

Radio La Primerisima

Un document révélé dans l’émission de radio "Sin Fronteras", sur La Primerísima, révèle un plan orchestré financé par les États-Unis pour lancer une nouvelle tentative de coup d’État au Nicaragua dans les deux prochaines années, puisqu’il part du principe que le président Daniel Ortega remportera les élections en 2021.

Le document de 18 pages, sorte de cahier des charges pour engager une société en charge du plan subversif et interventionniste, porte le code RFTOP n° : 72052420R00004, avec le titre "Assistance réactive au Nicaragua" (pour lire le document en anglais, cliquez ici) Dans l'accord, il est précisé que l'entreprise contractuelle sera chargée d'exécuter un plan en plusieurs étapes avant, pendant ou après 2021. Les fonds nécessaires à la mise en œuvre de ce plan seront fournis par les États-Unis par l'intermédiaire de l'Agence internationale pour le développement (AID), en collaboration avec l'USAID, et utiliseront la société civile nicaraguayenne pour déstabiliser le pays. Le document présente trois scénarios pour ce que le gouvernement américain appelle "la transition démocratique au Nicaragua". La première est que, après avoir créé une nouvelle crise, le président constitutionnel Daniel Ortega démissionne ; la deuxième est qu'il y a des élections anticipées provoquées par une (…) Lire la suite »

Nicaragua et COVID-19 - le secret le mieux gardé des médias occidentaux

Jorge Capelán

L’un des secrets les mieux cachés dans la cacophonie de la panique et du terrorisme médiatique provoqués par l’actuelle pandémie COVID-2019 est la réussite avec laquelle le Nicaragua, un petit pays pauvre situé dans l’une des régions les plus exposées au changement climatique de la planète, a confronté l’arrivée du nouveau coronavirus.

L'un des secrets les mieux cachés dans la cacophonie de la panique et du terrorisme médiatique provoqués par l'actuelle pandémie COVID-2019 est la réussite avec laquelle le Nicaragua, un petit pays pauvre situé dans l'une des régions les plus exposées au changement climatique de la planète, a confronté l'arrivée du nouveau coronavirus. Avec 6,5 millions d'habitants, le Nicaragua n'avait, au 5 avril, que 6 cas de COVID-19, tous importés, dont 3 étaient actifs, 2 ont été guéris et un, malade du sida, est décédé. En même temps, les autorités ont maintenu sous étroite surveillance une dizaine de personnes qui, bien qu'ayant été testées négatives, continuent à être suivies par précaution. En comparaison, dans la région d'Amérique centrale, à cette même date, il y avait 4 598 cas confirmés de COVID-19 dont 4 360 étaient actifs, 167 morts et 71 guéris. En Amérique centrale, seul le Belize, avec moins de 400 000 habitants, compte moins de cas confirmés que le Nicaragua, avec 5 cas, (…) Lire la suite »