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Thème : Grèce

Contre le terrorisme des marchés : Lettre de la Grèce.

DIVERS
Pendant les derniers mois nous assistons à une attaque vulgaire dont l'objet ciblé est l'économie grecque. Cette attaque des marchés, cette attaque d'un fantôme qui plane menaçant et anonyme au dessus de l'Europe, s'intensifie au jour le jour, dépassant toute limite et toute frontière. Bombardés par des nouvelles destinées plutôt à terroriser qu'à éclaircir, nous nous rendons compte que ce qui nous manque est, plus que l'information, une pensée capable de saisir l'image globale de la situation, qui se détériore constamment. Ce qui nous manque est une action qui proposerait des modèles alternatifs de vie et de croissance. En favorisant les plans des marchés, une campagne insistante de plusieurs Médias a nourri le public européen d'informations polluées pour arriver à la construction d'une opinion publique déformée. Le cas grec a été présenté comme une anomalie constante et isolée, en faisant référence à des facteurs économiques, mais également à des facteurs raciaux, et la Grèce a (…) Lire la suite »

L’hérésie des Grecs nous offre quelque espoir

John PILGER

Dans son dernier article publié par le New Statesman, John Pilger renverse la perception de la Grèce "pays poubelle" : le soulèvement des Grecs de la rue qui ont manifesté contre le "renflouement" d’une économie ruinée par l’évasion fiscale des riches donne à espérer. Selon lui, la Grèce est un microcosme du monde développé, où l’expression "guerre de classe" est rarement utilisée parce qu’elle est porteuse de vérité.

Au moment où la classe politique britannique prétend que le mariage arrangé des conservateurs et des libéraux-démocrates - bonnet blanc et blanc bonnet - incarne la démocratie, nous préférons, quant à nous, nous inspirer de l'exemple grec. Il n'est guère surprenant de voir la Grèce présentée non pas comme un phare mais comme un "pays poubelle" , qui n'a eu que ce qu'il méritait, vu son "secteur public pléthorique" et "sa manière d'arrondir les angles" (L'Observer). La Grèce est hérétique parce que le soulèvement des gens ordinaires fournit un véritable espoir, contrairement à celui que l'on avait mis dans le seigneur de guerre de la Maison-Blanche. La crise qui a débouché sur le "sauvetage" de la Grèce par les banques européennes et le FMI est le produit d'un système financier grotesque, lui-même en crise. La Grèce est le microcosme d'une guerre de classe moderne, rarement nommée comme telle, et menée dans l'urgence et dans la panique par (…) Lire la suite »

La résistance sociale en Grèce : bilan et perspectives

Dimitris FASFALIS
Malgré le succès de la mobilisation du 5 mai, la résistance sociale en Grèce peine à percer la censure médiatique. Quand ce n'est pas le mensonge, c'est le silence que les médias lui réservent, à l'image de l'éditorial de Libération le 6 mai dernier : « La spirale du pire. Une grève générale qui dégénère, une banque incendiée, trois victimes et des manifestations destinées à se poursuivre. » Les amalgames et les raccourcis trompeurs réussiront sans doute à disqualifier le mouvement social aux yeux de plusieurs. Il importe donc d'étudier la brève histoire du mouvement de résistance en Grèce. La grève générale du 5 mai Le succès de cette journée de grève interprofessionnelle et de manifestations ne fait pas de doute. L'appel à la grève de la Confédération générale des travailleurs grecs (GSEE) et du syndicat de la fonction publique (ADEDY) a été massivement suivi par les salariés du public et du privé. A l'exception de Larissa, toutes les grandes villes grecques ont vu des (…) Lire la suite »

La Grèce et la virtualité.

Serge CHARBONNEAU
Le sens commun Dans quel monde vivons-nous ? Dans un article précédent, (Vigile, « On nous "explique" la Grèce ! » ) je cite Monsieur Mikis Theodorakis disant : « ce que je dis, je le dis avec mon sens commun. » Le sens commun. ça se perd, comme si ça ne valait plus rien. C'est comme si ça n'existait plus, comme si personne ne pouvait voir la réalité autrement qu'à travers les "études" et les yeux desdits "experts". Le sens commun c'est le bon sens, le sens des réalités, le jugement, bref, la jugeote. Avec ce journalisme ne rapportant que les discours "d'experts" et les fameuses « études-qui-révèlent » au détriment de la simple réalité flagrante, on en vient à déconsidérer la saine jugeote. Ce simple bon sens qui est bien souvent désarmant de logique pragmatique. Pour faire accepter l'inacceptable, pour étouffer le sens commun, on s'applique à faire lustrer les titres de ceux qui nous endorment. Combien de fois on pavane le titre en locomotive du propos comme pour (…) Lire la suite »

La Grèce… et après ?

Caleb IRRI
La Grèce se trouvait au bord du précipice : elle vient de faire un grand bond en avant. Je me demande même si quelqu'un ne l'a pas poussé. Car en définitive, cette crise (qui est terminée d'ailleurs…) doit tout de même bien en arranger quelques uns. Le calcul n'est pas réservé aux économistes, et les hommes ont plus d'un tour dans leur sac. Ce qui se joue en ce moment, ce n'est pas la faillite de la Grèce, et encore moins la mise sous tutelle du capitalisme. En réalité, c'est toute la géopolitique qui se transforme actuellement, et c'est le monde tout entier qui va en subir les conséquences. Bien sûr, l'Europe va payer, que l'Allemagne le veuille ou pas. De toutes manières, ils en sont bien obligés, et en plus il y en aura bientôt d'autres. Le véritable problème est de savoir s'ils seront remboursés. Pour ma part je gage que non, car toute cette petite machine est bien pensée. Les Etats-Unis, qui ont réussi le fabuleux tour de force de nous entraîner avec eux dans la tourmente, (…) Lire la suite »

La Grèce ou comment étrangler un peuple

José FORT
C'est d'abord l'histoire de mensonges à répétition. Les différents gouvernements grecs de droite comme de gauche ont camouflé durant ces quinze dernières années l'énorme déficit (près de 13% du Produit intérieur brut en 2010, un PIB en retrait de près de 3%), l'ampleur de la dette publique (124% du PIB annoncé pour 2010) et les frauduleuses utilisations des fonds communautaires. La Grèce n'est pas en faillite pour tout le monde. Les privilégiés de la fortune vont bien. Très bien même, grâce à leur sports préféré : la fraude fiscale estimée à 20 milliards d'euros chaque année. Un exemple, parmi tant d'autres : celui des membres des professions libérales (architectes, médecins, avocats). En 2008, ils déclaraient un revenu annuel de 10.493 euros, les hommes d'affaires et autres traders 13.236 euros en moyenne, tandis que celui des salariés et retraités se montait à 16.123 euros. Pour le fisc grec, les plus riches sont les ouvriers, les employés et les retraités. Les autorités (…) Lire la suite »

Le sens de la crise grecque

Pascal FRANCHET
Il a été dit beaucoup de choses sur la crise et la Grèce ces dernières semaines, des plus nauséabondes |1| aux plus confuses. Il en résulte un argumentaire exportable dans tous les pays développés. Les médias ont abondamment repris le message officiel qui tient en 5 chapitres : 1) La Grèce a triché pour cacher une dette publique « insoutenable » ; 2) Elle est au bord de la cessation de paiement comme d'autres pays de la zone euro ; 3) L'Union européenne compatit mais n'y peut rien si ce n'est encourager des plans de rigueur et demander la mise sous tutelle du pays ; 4) La Grèce doit prendre des mesures d'austérité pour réduire son déficit public ; 5) La sortie de crise des pays développés implique des plans d'austérité et de rigueur de même nature. Il faut décoder ce message idéologique destiné en fait à tous les peuples des pays du Nord. 1) La Grèce a triché pour cacher une dette publique « insoutenable » Oui sans doute et cela révèle un État gangréné par la (…) Lire la suite »

Grèce, euro : le carcan des traités

Bernard CASSEN
Les plans de « sauvetage » financier de la Grèce aujourd'hui - sans doute de l'Espagne et du Portugal demain, et d'autres Etats après-demain - n'ont nullement pour objet de « sauver » un pays. Il s'agit d'éviter à tout prix l'effondrement d'une construction monétaire, l'euro, et, par voie de conséquence, celui des fondements idéologiques de la construction européenne. La décision de créer une monnaie unique européenne, principale disposition du traité de Maastricht de 1992, constituait un défi à la logique. Elle imposait en effet la même politique monétaire à des économies aussi différentes que, par exemple, celles de l'Allemagne et de la Grèce. Par définition, cette politique, quelle qu'elle soit, pouvait seulement servir un intérêt national particulier - structurel ou conjoncturel -, et donc desservir d'autres intérêts nationaux. En l'occurrence ce sont les intérêts allemands, et eux seuls (un euro « fort » remplaçant un mark « fort »), qui présidèrent à sa définition. L'euro (…) Lire la suite »

Grèce : travailleurs de la presse contre medias

Un armateur grec enlevé Pericles Panagopoulos, un chef de file du transport maritime, comme il est rappelé ce matin dans la presse, a été enlevé dans sa voiture par des hommes armées. On parle d'une demande de rançon de 40 millions. Le groupe du 17 novembre n'est pas soupçonné, mais ça viendra peut-être. Dur dur d'être un « porc » Gros malaise dans la police qui se plaint de la désorganisation de la hiérarchie, des attaques dont elle est l'objet, et d'avoir, en gros, une vie impossible. De nombreux policiers quittent leur uniforme dès leur service terminé et choisissent de ne pas utiliser leur passe gratuit pour les transports en commun afin de ne pas être reconnu par des groupes qui demande les billets afin d'identifier les agents de police ! les enfants, à l'école, ont peur de dire la profession du père lorsque celui-ci est flic. La peinture rougé jet sur les flics est aussi un moyen de les reconnaître une fois leur service terminé. S'ajoutent à cela les blessures (…) Lire la suite »

Grèce : Du Terrorisme et de L’Etat

Grece : attentat fabriqué http://toulouse.indymedia.org/spip.php?article33316 les policiers grecs possédaient ils l'analyse ballistique avant que le jeune policier ne se soit fait tiré dessus ce lundi en Grece ? ils ont pu determiner en seulement trois heures, a temps pour la conférence de presse, que le pistolet provenait d'un groupe "d'ultra gauche" les rafles opérees dans les milieux contestataires tirent pretexte de ces coups de feux 3h du mat. Un flic se fait tiré dessus par des inconnus, à côté de l'école polytechnique occupé, ou on avait programmé la réunion d'aujourd'hui. La police s'en est occupé de l'affaire du début à la fin : Pas d'ambulance, pas d'information.... Le flic est vivant. Le peuple n'a pas d'armes... Les kalashnikov, on les a déjà vus : des régléments de comptes des bandes mafieuses plus ou moins connus, des autres crimes personnels. 3:15. Exarheia et le centre sont envahis des flics (CRS, police national et autres unités spéciales desquelles je ne (…) Lire la suite »