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Thème : Grèce

« La Grèce pourrait ouvrir la voie en Europe à la sortie de la longue nuit néolibérale » (Crash)

Eric TOUSSAINT
"Toutes les dettes accumulées par l'intermédiaire du Mémorandum sont illégitimes" "Nous allons soutenir tous vos efforts" par Despina Papageorgiou du mensuel grec « Crash » (juin 2012) En 2007, à Quito, un groupe d'experts rentrant dans leurs chambres d'hôtel sont restés sans voix : des boîtes entières de documents du ministère de l'Economie, se rapportant à la période antérieure à la présidence de M. Rafael Correa, avaient tout simplement disparu. Ces experts étaient membres du Comité d'audit de la dette de l'Equateur, qui avait été mis en place après l'élection de Correa. Le Comité était composé de douze experts de l'Équateur et six provenant de l'étranger. Le politologue belge et historien Eric Toussaint était l'un d'entre eux. La parole lui est donnée aujourd'hui dans le magazine 'Crash' où il décrit comment le mythe de David contre Goliath s'est une fois de plus matérialisé en Equateur, malgré les difficultés attendues. Après 14 mois de travail acharné, le Comité d'audit (…) Lire la suite »

Le message de la Grece : NOTRE PRESENT EST VOTRE FUTUR

desobeissant
VIDEOS : "Our Present is Your Future : How to destroy public health services" http://blog.occupiedlondon.org/2012/06/25/our-present-is-your-future-how-to-destroy-public-health-services/ Reelnews reports : "It's not me anymore it's us now - The Street Fighters from AlAnyA" The Solidarity, Disobedience and Resistance movement take a practical approach to the problems people are facing. They close down motorway tolls, block ticket machines for public transport and reconnect electricity where it has been cut as punishment for not paying taxes. http://blog.occupiedlondon.org/2012/07/03/reelnews-reports-it's-not-me-anymore-it's-us-now---the-street-fighters-from-alanya/ La trahison, inculpabilité permanente des "elites" : MES et TRAITES EUROPEENS : IMMUNITE des CRIMINELS : MARIANNE EN DEUIL 04 Juillet 2012 Par MARIE CAROLINE PORTEU Monsieur Ayrault a fait hier son discours de politique générale Il a beaucoup insisté sur la justice et la (…) Lire la suite »

Syriza trop européiste pour décrocher la timbale

Capitaine Martin
Syriza, le principal parti de la gauche grecque, a perdu les dernières élections. La première véritable occasion de lancer un message politique clair sur le caractère insoutenable de l'union monétaire européenne est donc tombée à l'eau. Par conséquent et à moins de surprises de dernière minute, l'agonie de la monnaie unique va se prolonger, et avec elle les souffrances des pays périphériques et des groupes sociaux majoritairement frappés par la crise économique. Mais pourquoi donc Syriza, qui semblait avoir le vent en poupe, a-t-elle perdu ? La théorie dominante met en avant un programme trop radical. Ce programme se basait sur l'intention des parties composant cette coalition, en cas de victoire aux législatives, à savoir : – de repousser le mémorandum imposé par la commission européenne, la banque centrale européenne et le fonds monétaire international, – de renégocier tous les accords sur le financement de la dette de la Grèce. à y regarder de plus près, il n'apparaît (…) Lire la suite »

Comment résoudre la crise grecque

Salim LAMRANI

Le cas emblématique de la crise de l’endettement est la Grèce, qui a subi depuis 2010 neuf plans d’austérité d’une sévérité extrême, auxquels le peuple grec a répondu par quatorze grèves générales. Pourtant, il existe une solution.

Le cas de la crise de la dette grecque est un cas d'école et illustre l'échec total des politiques néolibérales. En effet, malgré l'intervention de l'Union européenne, du Fonds monétaire international et de la Banque centrale européenne, malgré l'application de neuf plans d'une austérité extrême - hausse massive d'impôts dont la TVA, hausse des prix, réduction des salaires (jusqu'à 32% sur le salaire minimum !) et des pensions de retraite, recul de l'âge légal de départ de la retraite, destruction des services publics de première nécessité tels que l'éducation et la santé, suppression des aides sociales et privatisations des secteurs stratégiques de l'économie nationale (ports, aéroports, chemins de fer, gaz, eaux, pétrole) - qui ont mis à genoux la population [1], la dette est aujourd'hui supérieure à ce qu'elle était avant l'intervention des institutions financières internationales en 2010 [2]. Pourtant, la crise grecque aurait pu être évitée. En effet, il aurait simplement (…) Lire la suite »

Après les élections du 17 juin en Grèce

Philippe ALCOY
C'est finalement le parti de centre-droit, Nouvelle Démocratie (ND), d'Antonis Samaras, qui a remporté les élections législatives du 17 juin dernier en Grèce. Une victoire très serrée, avec 29,6% des voix pour ND contre 26,8% pour SYRIZA, la « coalition de la gauche radicale » emmenée par Alexis Tsipras. Un « étrange » gouvernement de coalition ND-PASOK-DIMAR La loi électorale complètement antidémocratique échafaudée il y a quelques années par les sociaux-démocrates grecs du PASOK octroie un « bonus » de 50 sièges au parti arrivé en tête du scrutin. ND obtient donc 129 députés sur 300, contre 71 pour SYRIZA. Pour former son gouvernement aux ordres de la Troïka (UE-FMI-BCE) et atteindre une majorité de voix à l'Assemblée, Samaras a donc dû faire appel aux députés du PASOK (12% des voix, 33 députés) et à ceux de la Gauche Démocratique (DIMAR, rupture droitière de SYRIZA qui a obtenu 6% des voix, 17 députés et qui à l"origine se disait opposée à l'austérité et aux (…) Lire la suite »

Aube dorée, sombre crépuscule

Yann FIEVET
Le 17 juin dernier, la Droite conservatrice a remporté les élections législatives en Grèce. Aussitôt et partout les Bourses se sont redressées - certes pour quelques heures seulement - pour marquer la satisfaction des « milieux » financiers de constater que leurs intérêts ne seront pas menacés par le pouvoir politique resté fidèle à l'orthodoxie européenne en la matière. Les éditorialistes les moins critiques ne s'y sont pas trompés : aux quatre coins de l'Europe « communautaire », ils ne craignent pas d'affirmer que les Grecs ont eu la sagesse de voter pour la poursuite de la politique d'austérité. L'audience du parti nazi dénommé « Aube dorée » suscite beaucoup moins leurs prolixes commentaires. Et que dire de la multiplication des agressions contre les immigrés africains de ces derniers mois en Grèce ? Il l'ignore tout bonnement. La campagne médiatico-politique anti Grèce et anti Grecs orchestrée au cours de la dernière année était déjà emblématique de l'échec de l'Europe. Les (…) Lire la suite »

Tsipras et Le Pen : beaucoup de bruit pour pas grand-chose

Capitaine Martin

Dimanche 17 juin a vu se baisser le rideau sur les rendez-vous électoraux en Grèce et en France. En Grèce, on a voté deux fois en un peu plus d’un mois. En France, les élections législatives ont succédé aux élections présidentielles.

Aujourd'hui, résultats en main, il est tout à fait possible de soutenir que les deux stars médiatiques des deux pays, Alexis Tsipras (pour le parti de gauche grec Syriza) et Marine Le Pen (pour le Front national), ont bénéficié d'une attention qui s'est révélée, à l'épreuve des faits, largement supérieure à l'impact qu'ils ont eu tous les deux dans le choix du parlement de leur pays respectif. Marine Le Pen, candidate-présidente d'un parti fondé par son père, a obtenu un éclatant résultat au premier tour des présidentielles avec 17,9 % des votants. Un pourcentage important mais insuffisant pour espérer participer au second tour. Le choix de Le Pen de ne soutenir ni Hollande, ni Sarkozy au second tour l'a cantonnée à un rôle de relative marginalité. Nicolas Sarkozy, en tentant de récupérer l'électorat su Front national, a perdu contre François Hollande, dont la politique ne s'inspirera probablement pas du programme du parti d'extrême-droite. Son « ni-ni » lors du duel (…) Lire la suite »

La face cachée des élections en Grèce, il n’y a pas de capitulation, la résistance continue :

desobeissant
.....En devenant par les urnes le premier parti d'une Grèce en crise, Nouvelle démocratie a reçu des mains des électeurs un véritable cadeau empoisonné...... http://blogs.mediapart.fr/blog/mehdi-zaaf/200612/grece-honneur-aux-vaincus ........Mais revenons à cette soirée électorale chez les Grecs fortunés : « je me serais cru dans un film de Buñuel, avec ces grands bourgeois coupés du reste du monde. L'ambiance était étrange. Ils détestent tout autant Tsipras que Samaras. C'est pire que de la détestation, c'est de la haine. » Qu'ils haïssent Tsipras, je comprends, le leader de Syriza n'a jamais caché vouloir en finir avec les privilèges des plus riches, mais Samaras ? « Le leader de la Nouvelle démocratie, aujourd'hui premier ministre, s'est opposé au premier mémorandum. Depuis il a changé d'avis mais les élites lui en veulent. » Syndrôme de Vichy : on expie. Mais pourquoi lui, Miltiade, a voté Samaras ? « Tsipras n'est pas assez mûr. C'aurait été un piège qu'il remporte ces (…) Lire la suite »

Les Grecs ont perdu... Mais les marchés n’ont pas encore gagné

Caleb IRRI
Ce qui devait avoir lieu s'est produit : la Grèce a capitulé. Pas complètement encore, mais presque. Le pays qui se trouvait être le dernier rempart contre l'austérité (on devrait dire contre la baisse de nos conditions de vie) s'est laissé prendre par la peur d'une sortie de l'Euro ( que Syriza ne souhaitait d'ailleurs pas), et son peuple s'est couché face à la propagande éhontée des partisans de la rigueur. A peu de choses près paraît-il, mais qui pourra vérifier de toutes façons ? Toujours est-il que comme en France, les Grecs ont préféré se soumettre que de se révolter, que de rentrer dans l'inconnu. Mais aujourd'hui déjà nous savons tous que ce n'est pas suffisant puisque les bourses ne semblent pas totalement rassurées. L'Espagne inquiète, et très rapidement le « cas Grec » risque de s'effacer derrière celui-ci…. C'est que la partie n'est pas terminée : ces derniers jours des voix se font entendre de plus en plus fort pour réclamer le « fédéralisme européen », ou la « (…) Lire la suite »

La Grèce en tant que victime - (the New York Times)

Paul KRUGMAN
Depuis que la Grèce a atteint le fond, nous avons beaucoup entendu parler de ce qui ne va pas et tout serait de la faute des Grecs. Certaines des accusations sont vraies, certaines sont fausses - mais elles sont toutes hors sujet. Oui, il existe de grandes insuffisances dans l'économie de la Grèce, sa politique et sans doute sa société. Mais ces échecs ne sont pas ce qui a causé la crise qui déchire singulièrement la Grèce, et menace de s'étendre à travers l'Europe. Non, les origines de cette catastrophe se situent plus au nord, à Bruxelles, Francfort et Berlin, où des fonctionnaires ont créé un système monétaire déficient - voire fatal, et ont ensuite aggravé les problèmes de ce système en substituant de la moralisation à de l'analyse. Et la solution à la crise, s'il en existe une, devra venir des mêmes responsables. Ainsi, à propos de ces défauts grecs : la Grèce connait en effet beaucoup de corruption et beaucoup d'évasion fiscale, et le gouvernement grec a eu l'habitude de (…) Lire la suite »
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