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Thème : Grèce

Dans l’hypothèse où ils sortiraient de l’Euro, est-ce la fin du calvaire des Grecs ?

Chems Eddine CHITOUR
« Il faut prendre l'argent où il se trouve, c'est-à -dire chez les pauvres. D'accord ils ne sont pas riches mais ils sont nombreux. » - Alphonse Allais Il était une fois la Grèce un petit pays qui fut pour l'Europe la matrice de la civilisation et de la démocratie et qui traverse une période noire. Le plus triste est que des pays qui ont jailli du néant se permettent de faire la leçon. On lit quelques morceaux d'anthologie dans les dépêches main stream sur la morgue envers la Grèce : « A la veille du G20, mercredi soir, lors d'un mini-sommet de crise, la France et l'Allemagne ont posé un ultimatum à la Grèce : un référendum oui, mais pour décider si la Grèce reste ou non dans la zone euro. En attendant, le pays ne recevra plus un centime. (...) Pour Christophe Barbier le chevalier à l'écharpe rouge, de l'Express, la Grèce joue à la roulette russe. Le référendum grec est illégitime mais peut-être nécessaire. Illégitime, car les Grecs n'ont pas à décider du sort des Européens, et (…) Lire la suite »
Un appel de Mikis Theodorakis

Si les peuples d’Europe ne se lèvent pas, les banques ramèneront le fascisme

Mikis THEODORAKIS

Alors que la Grèce est placée sous tutelle de la Troïka, que l’Etat réprime les manifestations pour rassurer les marchés et que l’Europe poursuit les renflouements financiers, le compositeur Mikis Theodorakis a appelé les grecs à combattre et mis en garde les peuples d’Europe qu’au rythme où vont les choses les banques ramèneront le fascisme sur le continent.

Interviewé lors d'une émission politique très populaire en Grèce, Theodorakis a averti que si la Grèce se soumet aux exigences de ses soi-disant « partenaires européens », c'en sera « fini de nous en tant que peuple et que nation ». Il a accusé le gouvernement de n'être qu'une « fourmi » face à ces « partenaires », alors que le peuple le voit comme « brutal et offensif ». Si cette politique continue, « nous ne pourrons survivre (…) la seule solution est de se lever et de combattre ». Résistant de la première heure contre l'occupation nazie et fasciste, combattant républicain lors de la guerre civile et torturé sous le régime des colonels, Théodorakis a également adressé une lettre ouverte aux peuples d'Europe, publié dans de nombreux journaux... grecs. Extraits : Notre combat n'est pas seulement celui de la Grèce, il aspire à une Europe libre, indépendante et démocratique. Ne croyez pas vos gouvernements lorsqu'ils prétendent que votre argent sert à aider la Grèce. (…) Leurs (…) Lire la suite »
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Vive le peuple-classe grec et son appel à la démocratie : Le G 20 a sa réponse !

Christian DELARUE

En plein sommet du G20 à Cannes, l’annonce-surprise d’un référendum grec sonne comme une sérieuse riposte contre l’oligarchie politico-financière européenne.

Il y a cinq jours seulement à la suite d'un sommet européen les politiques, dont Nicolas Sarkozy, vantaient l'accord de Bruxelles (critiqué par les amis du CADTM sur ce site) avec une nouvelle charge d'efforts imposés au peuple-classe grec. Les médias dominants se sont encore largement employés à répéter le message, à le développer, à le défendre plus rarement à le critiquer (cf Dominique PLIHON du Conseil scientifique d' ATTAC sur une radio). Cet accord devait permettre selon la langue de bois habituelle de "sauver la Grèce" et "d'éviter une "catastrophe" financière à l'Europe et au monde entier". Rien moins ! Trop gros pour être vrai ! Le peuple-classe grec vient de signifier un net "ça suffit les diktats !" " Dehors des "lèches-bottes" de la finance, des banques et des créanciers ! A suivre ! Christian DELARUE Lire la suite »

LE PEUPLE GREC SPOLIÉ ET RANCONNÉ PAR L’ARMÉE

Robert BIBEAU

On apprenait il y a quelque temps que les politiciens grecs au service des impérialistes grecs, européens et américains dilapident l’argent recueilli des taxes et des impôts du peuple pour acheter des chars d’assaut.

Les médias des riches agiotent, dénoncent et accusent le peuple grec d'être mauvais coucheur, tricheur, fraudeur, et de refuser de payer les « justes » taxes et les impôts « raisonnables » qui seraient dûs à l'État en faillite. Les journalistes à la solde accusent la population de refuser de rembourser l'argent que les banques d'Europe, grassement subventionnées, leur ont soi-disant prêté "généreusement". Mais à qui cet argent a-t-il été prêté et pour financer quoi au juste ? On apprenait il y a quelque temps que les politiciens grecs au service des impérialistes grecs, européens et américains dilapident l'argent recueilli des taxes et des impôts du peuple pour acheter des chars d'assaut (un milliard de dollars seront déboursés auprès des vendeurs de mort américains). Quelques jours auparavant, on annonçait des milliards dilapidés pour l'achat de sous-marins de combat britanniques acquis par le gouvernement grec en faillite (1). A-t-on demandé au peuple l'autorisation pour ces (…) Lire la suite »

Fini la patience et l’apathie, la révolution sociale est la seule solution

ATHENES
Tract pour la grève du 19-20 octobre Si nous pensons que la réduction des pensions de retraite, des allocations, des salaires, les licenciements sans indemnisation, les diversimpôts et les diverses rançons, sont encore « une averse » qui finira, nous nous trompons profondément. Il faut que nous réalisions que tout cela fait partie du problème social global, qui consiste à l'organisation de la société par l'État et par le capitalisme. Nous n'avons rien à attendre de l'État, les patrons, et les élites internationales à part la pauvreté, la misère, l'indigence, la clochardisation, la répression, la mort. Nous n'avons aucune raison de subir tout ce qu'on nous impose. Nous avons tous vécut ces deux dernières années l'intensité du pillage. Il devient évident et de la manière la plus douloureuse, que la « crise » n'est pas quelque chose d'abstrait, n'est pas une image quelconque aux infos à la télé, mais c'est l'intensité de l'exploitation et de l'oppression ; c'est la situation (…) Lire la suite »

"Debtocracy" , le documentaire qui secoue la Grèce

owni.fr
Né à Athènes, Aris Hatzistefanou, 34 ans, est un journaliste à toute épreuve depuis ses plus jeunes années. Journaliste en Palestine, puis à Londres pour la BBC, son émission de radio "infowar" sur la station grecque Sky Radio, très écoutée, fut arrêtée quelques jours seulement avant la publication du documentaire Debtocracy, dont le message est à contre-courant de la pensée dominante. Ce projet a attiré l'attention de plus d'un million de personnes en Grèce, et a popularisé une campagne nationale demandant une commission d'audit de la dette publique du pays. OWNI s'est entretenu avec l'homme derrière ce subversif documentaire qui secoue l'opinion grecque, dans une période très difficile pour le pays. Debtocracy International Version par BitsnBytes Cliquez sur CC en haut de l'image pour choisir la langue des sous-titres Quelle est l'histoire de Debtocracy ? L'idée nous est venue après une émission sur Sky Radio sur la manière dont le président équatorien avait (…) Lire la suite »

La Grèce est l’agneau sacrificiel de la zone euro

Russia Today
En dépit de mesures d'austérité sans précédents, la dette de la Grèce s'accroît sans cesse et l'on commence à se demander si le gouvernement grec a bien fait de suivre les conseils de l'étranger et de submerger son pays de dettes qu'il ne pourra jamais rembourser. Les récents développements indiquent que les épouvantables mesures d'austérité imposées au peuple grec ont échoué et n'ont servi qu'à provoquer une récession économique incontrôlable. C'est particulièrement inquiétant étant donné que les inspecteurs européens de la dette sont actuellement en Grèce pour décider s'ils vont injecter ou non plus de fonds dans le pays. Le gouvernement grec a dit que si on ne lui donne pas d'argent, il ne pourra pas payer les factures de ce mois-ci, mettant ainsi le pays en difficulté au bord de la faillite. Pour être précis, c'est la question à 450 milliards —le total de ce que la Grèce doit aujourd'hui. "On ne pourra jamais payer ça —soyons sérieux," s'exclame l'économiste Kiriakos (…) Lire la suite »

Grèce : On va droit au "génocide financier" :

Günter Tews
Grèce : On va droit au "génocide financier" : Le renflouement de l'UE repart à 97% vers l'Union 22/09/2011 On ne peut rester sans réagir aux diverses déclarations des plus hauts responsables de toute l'Europe, certaines frisant l'imbécillité, au sujet de ces "fainéants" de Grecs qui "refusent d'économiser". Depuis 16 mois, je dispose d'une résidence secondaire à Athènes, et j'ai vécu cette situation dramatique sur place. On se plaint que les plans d'économie ne fonctionnent pas parce que les revenus fiscaux chutent. On remet en question la volonté des Grecs d'économiser. Quelle surprise ! Voici quelques faits : – Réductions des salaires et des retraites jusqu'à 30 %. – Baisse du salaire minimum à 600 euros. – Hausse des prix dramatique (fioul domestique + 100 % ; essence + 100 %, électricité, chauffage, gaz, transports publics + 50 %) au cours des 15 derniers mois. Le renflouement de l'UE repart à 97% vers l'Union – Un tiers des 165 000 entreprises (…) Lire la suite »

Grèce, Irlande et Portugal : pourquoi les accords conclus avec la Troïka sont odieux ?

Eric TOUSSAINT, Renaud VIVIEN
La Grèce, l'Irlande et le Portugal sont les trois premiers pays de la zone euro à être passés sous la tutelle directe de leurs créanciers en concluant des plans d' « aide » avec la « Troïka » composée de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne (BCE) et du Fonds monétaire international (FMI). Mais ces accords, qui génèrent de nouvelles dettes et qui imposent aux peuples des mesures d'austérité sans précédent, peuvent être remis en cause sur base du droit international. En effet, ces accords sont « odieux » donc illicites. Comme le souligne la doctrine de la dette odieuse, « les dettes d'États doivent être contractées et les fonds qui en proviennent utilisés pour les besoins et les intérêts de l'État |1| ». Or, les prêts de la Troïka sont conditionnés à des mesures d'austérité qui violent le droit international et qui ne permettront pas à ces États de sortir de la crise. Tout prêt accordé en contrepartie de l'application de politiques violant les droits humains (…) Lire la suite »

Faut-il 12 autres travaux d’Hercule de la Grèce pour satisfaire les banksters de la finance ?

Chems Eddine CHITOUR
« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple le plus sacré et le plus indispensable des devoirs » Robespierre (Extrait de Lettre à la Convention nationale) Depuis plus d'un an la Grèce est dans le collimateur du néo-libéralisme sauvage. On prétend à tort ou à raison que son entrée dans la zone euro ne lui a pas porté la chance. Qu'en est il exactement de cette dette toujours recommencée voire qui ne fait qu'augmenter alors que le gouvernement Papandreou a fait faire des efforts drastiques aux Grecs(ques) en vain car le « tonneau des Danaïdes » se vide immédiatement dans l'escarcelle des requins de la finance. « Pour les Hellènes, le sommet européen n'est qu'une réunion de plus entre dirigeants européens. Et de dénoncer le plan de rigueur qui a été adopté il y a trois semaines A la veille du sommet de crise de la zone euro, la place Syntagma à Athènes, épicentre du pouvoir et des contestations en Grèce, est devenue une sorte de miroir de (…) Lire la suite »