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Thème : Grèce

La Grèce et l’Euro : Une situation de dette excessive et improductive et d’implosion financière (Dissident Voice)

Rodrigue TREMBLAY

Si vous ne pouvez pas l’expliquer simplement, c’est que vous ne le comprenez pas assez bien.
 Albert Einstein (1879-1955), professeur et physicien théoriste né en Allemagne. Prix Nobel 1921

Chaque génération doit payer ses propres dettes. Si ce principe était appliqué il y aurait moitié moins de guerres dans le monde.
 Thomas Jefferson (1743-1826), 3ème Président des USA (1801-09)

Ayant vu les peuples de tous les autres pays écrasés par les guerres et les prodigalités de leurs dirigeants, j’ai voulu favoriser au contraire la paix, l’épargne et le règlement de la dette publique car j’étais convaincu que c’était le meilleur chemin vers le bonheur et la prospérité publique et privée.
 Thomas Jefferson

Le 4 juillet, l'organisme de prêt Standard & Poor's a dit la vérité en ce qui concerne la Grèce, à savoir que ce pays est en faillite financière. Aucun tour de main, aucune occultation, aucune réorganisation de la dette et aucune aide "innovante" ne pourra dissimuler le fait que les règles défectueuses qui régissent la zone Euro aient donné l'occasion à certains de ses 17 membres de succomber à la tentation d'un endettement excessif et improductif suivi d'un défaut de paiement de la dette accompagné d'une écrasante hausse des coûts d'emprunt. La Grèce (11 millions d'habitants) a, en fait, abusé de la crédibilité que lui donnait son adhésion à la zone Euro. En 2004, par exemple, le gouvernement grec s'est embarqué dans des dépenses somptuaires pour accueillir les jeux olympiques de l'été 2004 d'un montant de 7 milliards d'Euros (12,5 milliards de dollars). Puis de 2005 à 2008, le même gouvernement a décidé de faire d'autres folles dépenses, cette fois pour acheter toutes (…) Lire la suite »

GRECE : CONCLUSIONS DES DEUX JOURNEES CONSACREES AU BILAN DES ASSEMBLEES POPULAIRES DU PAYS

real-democracy.gr
CONCLUSIONS DES DEUX JOURNEES CONSACREES AU BILAN DES ASSEMBLEES POPULAIRES DU PAYS Sun, 10/07/2011 Les 9 et 10 juillet, nous nous sommes rassemblés pour tirer le bilan des assemblées populaires de toutes les régions, conformément à l'appel de l'Assemblée Populaire de la Place Syntagma du 3/7/2011. Nous avons pu nous faire une idée des positions, modes de fonctionnement et actions de 48 assemblées (36 le premier jour et 12 le deuxième, dont 24 de villes de la province et 24 de l'Attique, région d'Athènes), dont la plupart nous ont communiqué leurs décisions. Toutes les grandes villes de Grèce étaient représentées, et nous jugeons positive et représentative la réponse à notre appel, bien que nous sachions que beaucoup d'autres assemblées existent ou commencent a fonctionner dans d'autres régions. De la discussion s'est affirmée la volonté de tous de continuer, de communiquer et de coordonner nos actions. Nous avons perçu une riche image des actions menées dans les différentes (…) Lire la suite »

La révolte des Grecs

Robert BIBEAU

L’État grec, après avoir essuyé la dette privée des banquiers ; après avoir subventionné les armateurs endettés ; après avoir épongé le déficit de l’industrie touristique ; après avoir dilapidé 160 milliards de dollars pour acheter de l’armement se trouva fort dépourvu lorsque la crise monétaire fut venue (1). Plus de revenus pour fournir les services convenus (pourtant moins de 4 % du budget grec est consacré à l’éducation) et d’immenses besoins financiers pour rembourser ces dettes privées soudainement étatisées.

L'État grec, après avoir essuyé la dette privée des banquiers ; après avoir subventionné les armateurs endettés ; après avoir épongé le déficit de l'industrie touristique ; après avoir dilapidé 160 milliards de dollars pour acheter de l'armement se trouva fort dépourvu lorsque la crise monétaire fut venue (1). Plus de revenus pour fournir les services convenus (pourtant moins de 4 % du budget grec est consacré à l'éducation) et d'immenses besoins financiers pour rembourser ces dettes privées soudainement étatisées. Qu'à cela ne tienne, le peuple grec fut inculpé de duplicité, accusé de frauder le fisc et soupçonné de se traîner les pieds pour renflouer les riches affamés. Le premier ministre « socialiste » Papandréou se prosterna au guichet de l'assistance internationale afin d'obtenir un prêt de la nouvelle pythie du FMI. Après remontrances, celle-ci s'exécuta non sans exiger - les dettes privées étant maintenant socialisées - que les actifs étatiques soient dorénavant (…) Lire la suite »
Retraites, salaires emplois, éducation, santé : le plus incroyable retour en arrière de l’histoire de l’Europe occidentale.

Papandréou vend les biens grecs (Information Clearing House)

James PETRAS

PASOK : Pan Hellenic Socialist Kleptocrats (Cleptocrates socialistes pan hellénistes)

"George Papandréou n’est pas acheté, il est loué. Il vend les entreprises publiques aux multinationales. Il réduit les salaires, les retraites et les emplois sur la demande du FMI. Il donne le Trésor Public aux banques européennes. Il soutient la guerre de l’OTAN contre la LIbye. Il envoie les gardes côtes pour maintenir le siège de Netanyahu sur Gaza."

Selon un manifestant du square Syndigma à Athènes, le 3 juillet 2011, un gouvernement grec qui se dit "socialiste" impose par le moyen du vote et des clubs le plus incroyable retour en arrière des salaires, retraites et emplois, de l'éducation, la santé et les impôts de l'histoire de l'Europe occidentale. Le Parti Socialiste Pan helléniste (PASOK) a complètement renoncé à sa souveraineté et il est en train de transférer tous les pouvoirs politiques présents et à venir, grands et petits, aux banquiers européens, au FMI et aux deux pays qui contrôlent l'Union Européenne, l'Allemagne et la France. Le soi-disant programme d'austérité inclut le pillage et la vente aux enchères de toutes les entreprises publiques stratégiques lucratives et de grandes étendues de terre appartenant à l'état sur lesquelles se trouvent les sites historiques et récréatifs. Jamais aucun régime, socialiste ou pas, n'a si brutalement et si cyniquement transformé un pays indépendant en une régime soumis à la (…) Lire la suite »

Le Diktat des banques : le peuple grec dans le laminoir du néolibéralisme.

Chems Eddine CHITOUR
« Quand les hommes blancs auront transformé les terres, l'eau et les forêts en argent, ils se rendront compte que l'argent ne se mange pas. » Proverbe indien L'affaire grecque est venue nous rappeler que les pays sont vulnérables, les civilisations sont mortelles et que l'histoire du temps présent n'a aucune considération pour le passé. Ce qui se passe en Grèce - berceau de la civilisation occidentale- petit pays d'une dizaine de millions d'habitants, nous met en perspective la férocité du néolibéralisme sauvage qui broie les cultures, les civilisations et les peuples, se faisant aider par des Etats qui ne peuvent rien refuser aux multinationales dont les bénéfices ne cessent d'augmenter. Un éditorial du Monde Diplomatique nous montre comment la misère, qui était le monopole des pays du Sud, notamment avec « les ajustements structurels » du FMI, a été étendue aux classes laborieuses du Nord, qui se paupérisent de plus en plus sous l'action des plans de rigueur. Nous lisons : (…) Lire la suite »

L’endettement de la Grèce au profit des industries militaires.

Oscar FORTIN
Qui eût pu penser qu'une des principales causes de l'endettement de la Grèce soit directement liée aux achats d'armes en provenance des industries militaires Étasuniennes, Allemandes et Françaises ? Dans un article, traduit de l'anglais à l'espagnol, l'auteur pose la question suivante : « quel est le pays de la Communauté européenne, actuellement en faillite, qui est le 4ième importateur d'armes au monde ? ». Il y a dans cette affirmation de quoi surprendre bien du monde, d'autant plus que la Grèce n'est pas particulièrement impliquée dans les guerres qui sévissent dans le monde et sa sécurité n'est pas davantage menacée par ses voisins. Alors pourquoi ces achats d'armes à un moment où la crise économique menace ses politiques sociales en santé et en éducation et que l'emploi est en crise ? Déjà , nous savons que les budgets consentis à ces secteurs sont loin de ceux consentis par l'ensemble des pays de l'Union Européenne. La Grèce, avec un PIB per capitica, semblable à celui de (…) Lire la suite »

SOLIDARITE GRECE

rodrigue
Solidarité avec le peuple Grec ! Le Front Syndical de Classe apporte son soutien aux travailleurs grecs et à leurs organisations de classe et de masse, PAME en tête, qui poursuivent et amplifient la lutte contre le racket généralisé imposé au peuple grec par le pouvoir du capital incarné par l'UE et le FMI. Mis en place par le gouvernement du « socialiste » Papandréou, c'est un nouveau plan d'appauvrissement populaire qui vient d'être voté afin de « sauver l'Euro » et de « rembourser la dette » dont les travailleurs ne sont absolument pas responsables : les mêmes qui l'ont créée pour enrichir les grands groupes capitalistes veulent contraindre le peuple à payer la note ! Mais comme l'affirmait la banderole placée par PAME sur l'Acropole le 27 juin : « le peuple ne capitulera jamais » et la lutte va se poursuivre. En Grèce bien sûr mais aussi en Espagne, au Portugal, ou encore en France car la situation grecque préfigure l'application dans tous les pays européens du plan (…) Lire la suite »

DU 15 AU 28 JUIN en GRECE : LES GRECS CONTRE LEUR ETAT

desobeissant
Réflexions sur une journée étrange… Instabilité et déstabilisation. L'état grec est confronté à une situation sans précédent pour lui-même : délégalisation sociale complète, contradictions apparentes, ainsi que tensions entre les pôles autoritaires, incapacité à tracer une ligne politique commune, pression par les amis et les ennemis, manque d'alternatives convaincantes qui pourraient assurer la reproduction du système. Tout cela s'est plus que jamais révélé lors de la journée de la grève générale (le 15 juin). De l'autre côté, le mouvement social de protestation qui se développe (dénommé « les indignés » par les médias), révèle en effet une faiblesse à surmonter et briser les obstacles qui se lèvent contre lui : non seulement la domination policière mais surtout l'encerclement idéologique qui englobe de nombreuses identités sociales (variées au niveau qualitatif et de radicalisation), ainsi que des diverses origines et aspirations. Ce mouvement correspond au modèle (…) Lire la suite »

PROPOSITION a discuter le 28 Juin, jour de gréve generale en Grece,

desobeissant
Apres juin, PREPARER LA GREVE GENERALE EUROPEENNE : Le 19 juin a vu l'emergence de la dynamique du "front de la contestation européenne des mesures d'austérité" par les manifestations simultanées des indignés Grecs, Espagnols, Belges,Portuguais rejoints par les salariés,retraités etc. L'appel des Grecs aux mouvements d'indignés d'Europe a reçu un debut de concretisation encore assez symbolique, insuffisant pour inflechir le plan BCE/FMI/UE pour la Grece et bloquer le projet du pacte de l'Euro Plus. Radio FC midi : Le cynisme de la BCE confirmée : LES MESURES D'AUSTERITE (MEMORANDUM 2) SERONT RETROACTIVES.... La manifestation de la CES au Luxembourg fut une promenade sans suite. La jonction durable des mouvements sociaux est encore a faire...pour representer une vraie menace,malgré le scepticisme/inertie des anti euros politiques,pour qui une "sortie politiquement organisée de l'Euro" est un pretexte pour ne rien faire en attendant les echeances (…) Lire la suite »

A l’initiative de Mikis Théodorakis, un appel de citoyens grecs aux citoyens d’Europe

DIVERS
« Nous saluons les dizaines de milliers, voire les centaines de milliers de nos concitoyens, jeunes pour la plupart, qui se sont rassemblés sur les places de toutes les grandes villes pour manifester leur indignation à l'occasion de la commémoration du mémorandum (accord cadre signe entre le gouvernement grec, l'UE, le FMI et la BCE, en Mai 2010 et renouvelé depuis régulièrement), demandant le départ du gouvernement de la Honte et de tout le personnel politique qui a géré le bien public, détruisant, pillant et asservissant la Grèce. La place de tous ces individus n'est pas au Parlement, mais en prison. Nous saluons les premières Assemblées générales qui se déroulent dans les centres de nos villes et la démocratie immédiate que s'efforce de découvrir le mouvement inédit de notre jeunesse. Nous saluons les travailleurs de la fonction publique qui ont entrepris manifestations, grèves et occupations pour défendre un Etat qui, plutôt que le démantèlement prévu par le FMI, a (…) Lire la suite »