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Thème : Grèce

Syriza au pouvoir en Grèce ? vous croyez tous au père Noël

Annie Stasse

L’illustration de cet article a été changée. Elle représentait un château de Montretout qui n’existe plus à Saint-Cloud. La photo qui la remplace est bien celle du domaine des Le Pen.

LGS

Je lis partout sur le net (enfin celui que je fréquente, donc pas les réacs de tous poils (1)) que Syriza a toutes les chances d'avoir la majorité dans les prochaines élections grecques. Moi je serre les fesses (c'est pas correct ? je m'en fous). Comment le dire autrement ? Ah si : j'ai du mal à y croire (mais c'est moins imagé). Pourquoi ? C'est simple je me suis fait avoir une fois. Un certain 29 mai 2005 où nous obtenions une victoire inattendue de 55 % de NON, après une campagne acharnée de tous les médias et journalistes ayant pignons sur rue (2). Nous étions si joyeux, nous n'en revenions pas, tout comme les Grecs récemment d'avoir mis Syriza à 17 %. Ci-dessus : le château des Le Pen à Saint Cloud. Quelle connerie. Ils n'en n'ont pas tenu compte. Ils (tous les politiques ayant quelques pouvoirs en France) se sont dépêchés (droite et gauche alliés - PS/UMP) de se mettre d'accord pour signer un nouveau traité intitulé traité de Lisbonne qui reprenait exactement ce (…) Lire la suite »
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Interview d’Eric Toussaint par PrzemysÅ‚aw Wielgosz (1)

Eric Toussaint : « La Grèce et l’Europe dans les chaînes de la dette »

Eric TOUSSAINT
De nombreux experts et politiciens européens considèrent que la crise des dettes publiques dans la zone euro a été maîtrisée avec la récente réduction négociée de la dette grecque de 50 %, et la nouvelle tranche d'aide de 130 milliards d'euros. Pouvons-nous effectivement pousser un soupir de soulagement ? Tout d'abord, cette aide à la Grèce est un cadeau empoisonné. Il s'agit avant tout de sauver les grandes banques privées européennes qui investissaient auparavant dans les obligations grecques. Les gouvernements des pays européens pensent que si la Grèce avait suspendu le remboursement de la dette, on aurait eu un effet de domino, et l'Union européenne serait tombée dans une crise systémique qui toucherait également ces banques-là . Deuxièmement, ce prétendu cadeau, c'est en réalité un prêt, c'est-à -dire de nouvelles dettes. L'aide européenne pour Athènes, soi-disant si généreuse, c'est tout simplement 130 milliards de nouveaux crédits. Pas besoin d'être docteur en (…) Lire la suite »

Les Grecs vident les comptes courants

Capitaine Martin
Les premiers à croire que la Grèce sortira de la zone euro sont les Grecs eux-mêmes qui, en proie à la panique, se sont présentés aux guichets bancaires pour retirer, en quelques jours, quelque 700 millions d'euros des comptes courants. La banque centrale a sonné l'alarme pour éviter la fuite des capitaux, sachant que le phénomène ne pourra que s'accentuer eu égard au contexte économique et social du pays. Même si rien ne sera comparable aux années 2010 et 2011, quand l'importance de la dette publique grecque éclata à la face du monde. L'échec des tractations en vue de former un nouveau gouvernement et la perspective de nouvelles élections, fixées au 17 juin 2012, ont aggravé les préoccupations des citoyens qui disposent encore d'un peu d'argent. La dissolution des partis historiques, socialistes et conservateurs, liés tous les deux aux technocrates européens, et la prise de conscience que de lointains usuriers ont imposé à la Grèce un programme « de sang et de larmes », ont (…) Lire la suite »

La Grèce ne peut plus différer sa sortie de la zone euro (Der Spiegel)

Après que les électeurs grecs aient rejeté l’austérité aux élections de la semaine dernière, plongeant le pays dans une crise politique, l’Europe s’est mise à rechercher un plan B pour la Grèce. Il est temps d’admettre que le plan de sauvetage de l’UE et du FMI a échoué. Les meilleurs espoirs de la Grèce se trouvent désormais dans un retour à la drachme.

Il y a beaucoup de choses qu'Alexis Tsipras aime à propos de l'Allemagne. Le chef de file du parti grec de la Coalition de la Gauche Radicale (Syriza) conduit sa motocyclette BMW pour aller travailler au parlement grec le matin, l'Allemand "über-gauchiste" Oskar Lafontaine est l'un de ses alliés politiques, et quand il s'agit de son travail quotidien, ses collègues ont remarqué une certaine tendance à la perfection de style prussien. Alexis Tsipras pourrait facilement être considéré comme un ami des Allemands, si ce n'était s'agissant de la chancelière allemande. Les magazines grecs ont souvent caricaturé, Angela Merkel, vêtue d'un uniforme nazi, parce qu'elle impose son goût pour les budgets équilibrés et l'austérité au reste de l'Europe. Les Grecs, dit Alexis Tsipras, veulent "mettre un terme" aux exigences allemandes et à leur "politique d'austérité brutale." Alexis Tsipras est la nouvelle star politique à Athènes. Bien que les partis dominants lessivés du pays aient lutté (…) Lire la suite »
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Grèce : Il fut un temps, où il y avait une classe moyenne...

Athens News - ( Editorial)

Comment un éditorialiste grec de droite voit la décomposition actuelle de ce qu’il nomme pudiquement le centre en référence aux deux artisans de la politique dite néolibérale qui a ravagé ce pays et l’a conduit au rang de protectorat des poids lourds européens, balayant au passage toutes les règles démocratiques minimales auxquelles on est en droit de s’attendre même dans un système capitaliste.

Une leçon qui devrait être éclairante pour une dite classe moyenne des pays non encore touchés à ce point, qui n’aurait pas encore compris à quelle sauce elle sera dévorée par le grand Capital quant son heure sera venue.

Ce que les résultats de l'élection de la semaine dernière a rendu tout à fait clair, c'est le fait que le centre politique a implosé, avec les partis de gauche et de droite [*] emménageant dans les dépouilles. Par extension, cela reflète également l'érosion progressive de la classe moyenne du pays, qui a toujours soutenu les partis du centre, les moteurs passés à savoir le Pasok du centre-gauche et la Nouvelle Démocratie du centre-droit [*]. Tous deux ont perdu quelque trois millions de voix au profit d'autres partis. C'est plus de la moitié de l'électorat. Et avec la classe moyenne perdant du terrain, le pays va progressivement perdre de sa cohésion sociale, avec tout ce que cela implique pour la stabilité à long terme d'un pays. Les choses ne s'amélioreront pas de sitôt, peu importe qui forme le gouvernement. Selon l'Autorité Hellénique de la Statistique, le taux de chômage était à 21,7% en février, avec 922 personnes par jour ayant perdu leur emploi au cours de la dernière (…) Lire la suite »

Bonne ou mauvaise Grèce ?

Chien Guevara
Dimanche dernier, ce fut le deuxième tour des élections présidentielles en France, et c'est le candidat socialiste qui a été élu. Le même jour, pas très loin, en Europe, aux élections législatives anticipées grecques, c'est le parti de Coalition De La Gauche Radicale qui émerge du lot. Résultat des élections en Grèce Il est né trois jours après la chute de la dictature en juillet 1974 et il est le vrai gagnant des législatives anticipées qui ont eu lieu hier en Grèce : à moins de 38 ans, Alexis Tsipras, a fait de son parti de la gauche radicale, Syriza, la deuxième force politique au Parlement. Du jamais-vu depuis l'avènement de la démocratie, qui avait jusqu'à présent privilégié le monopole de deux grandes forces : Nouvelle Démocratie à droite et le Pasok (socialiste) au centre gauche. Même si Nouvelle Démocratie arrive en tête, elle ne recueille pas assez de suffrages pour former seule un gouvernement, malgré trois ans passés dans l'opposition. C'est donc une victoire à la (…) Lire la suite »

Grèce : L’offensive semi-colonisatrice de l’Union Européenne…

Philippe Alcoy
« Même en envisageant le scénario le plus optimiste, les mesures d'austérité imposées à Athènes risquent de faire plonger le pays dans une récession si importante que la Grèce ne sera pas capable de sortir du trou de sa dette au cours des trois années du nouveau plan de sauvetage de 170 milliards d'euros (136 milliards débloqués qui viennent s'ajouter aux 34 milliards d'euros restant du premier plan de sauvetage de 110 milliards) »1. Bien que cela puisse paraître « surréaliste » et d'un cynisme incroyable, ces mots appartiennent aux « experts » de la « Troïka » (FMI-UE-BCE) eux-mêmes qui les ont écrits dans un document « confidentiel » dont le Financial Times s'est procuré une copie. Ces déclarations révèlent clairement que ce qui est actuellement en jeu en Grèce n'est pas du tout le « sauvetage » de ce pays mais plutôt celui des monopoles financiers créditeurs, notamment allemands et français, qui se sont enrichis pendant des années en spéculant sur le dos des travailleurs et (…) Lire la suite »

Union Européenne - Un nombre croissant de Grecs se suicide, en voyant là l’unique issue à la crise.

RT

Dans une Grèce qui s’écroule sous la crise, le nombre de gens qui ne voit pas d’autre issue à la situation que le suicide est en augmentation.

Klimaka, une ONG qui se consacre à apporter par téléphone ou emails une aide psychologique aux personnes désespérées, a fourni des éléments inquiétants à ce sujet.

Quand les grèves générales ont commencé dans le pays, en 2010, l'ONG a reçu environ 2 500 appels de personnes suicidaires. En 2011 ce chiffre a doublé. « Beaucoup de ceux qui nous appellent sont confrontés à plusieurs problèmes : financiers, de famille ou relationnels, ou ils ont une pathologie mentale », pointe la psychiatre de Klimala, Eleni Beikara. « Mais dernièrement, la plupart parle d'avoir perdu son emploi ou de la peur de le perdre ou ils ont des problèmes parce qu'ils ne peuvent pas faire face à leurs dettes ». Une voie sans issue L'un des appels était celui d'une mère qui était au cinquième étage d'un immeuble et s'apprêtait à sauter. Elle avait un enfant handicapé et une pension qui avait été réduite. Qui plus est, elle était sur le point de perdre son emploi et disait qu'elle ne pourrait plus rien faire pour venir en aide à son fils et à elle-même. C'est pourquoi elle avait décidé de quitter la vie. Il y a quinze jours, le gouvernement Grec a annoncé la fermeture (…) Lire la suite »

Grèce : L’offensive semi-colonisatrice de l’Union Européenne…

Philippe ALCOY
« Même en envisageant le scénario le plus optimiste, les mesures d'austérité imposées à Athènes risquent de faire plonger le pays dans une récession si importante que la Grèce ne sera pas capable de sortir du trou de sa dette au cours des trois années du nouveau plan de sauvetage de 170 milliards d'euros (136 milliards débloqués qui viennent s'ajouter aux 34 milliards d'euros restant du premier plan de sauvetage de 110 milliards) »1. Bien que cela puisse paraître « surréaliste » et d'un cynisme incroyable, ces mots appartiennent aux « experts » de la « Troïka » (FMI-UE-BCE) eux-mêmes qui les ont écrits dans un document « confidentiel » dont le Financial Times s'est procuré une copie. Ces déclarations révèlent clairement que ce qui est actuellement en jeu en Grèce n'est pas du tout le « sauvetage » de ce pays mais plutôt celui des monopoles financiers créditeurs, notamment allemands et français, qui se sont enrichis pendant des années en spéculant sur le dos des travailleurs et (…) Lire la suite »

Interview de Dina Daskalopoulou, journaliste d’Eleftherotypia, un journal grec sous contrôle ouvrier

Courant Communiste Révolutionnaire
« Nous vivons dans des conditions extrêmes. Nos solutions, elles aussi, sont extrêmes » Si la presse et la bourgeoisie ont tendance à dire que la Grèce a été « sauvée » de la faillite, ce qui est plus que discutable [45], personne ne peut se cacher du fait que les travailleurs et le peuple, eux, n'ont pas été sauvés du tout. Salaires de misère, chômage technique, entreprises qui ferment à tour de bras, voilà le quotidien des Grecs, que personne ne peut occulter. Mais par delà les journées de grève et de manifestations pour contrer la brutale offensive des capitalistes locaux et de leurs tuteurs de la Troïka, la résistance s'organise, par en bas, de façon parfois extrêmement radicale. C'est ce que nous raconte Dina Daskalopoulou, journaliste d'Eleftherotypia (Presse Libre en grec), un quotidien marqué à gauche, fondé en 1975, qui tirait à plus de 100.000 exemplaires… et qui se trouve contrôlé par les travailleurs et les journalistes eux-mêmes depuis février, lorsque le (…) Lire la suite »