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Thème : Grèce

Grèce : les Européens, soulagés, tendent la main à Athènes

Hugo
Il semblerait que l'Extême-droite, et bien qu'il n'y ai pas eu d' « Observateur International » pour contrôler la légalité d'un scrutin qui ne peut être que "démocratique' dans ce pays d'où ce mot qui fait carrière depuis 2000 ans est originaire, remporte les élections en Grèce. L'extrême droite, appelée « les fachos » ou les « rouges-bruns » en France, ne serait donc pas mise au ban de la société par les « Européens » (« on » appelle ainsi non pas les habitants du Continent Européen mais les partisans de l'Union Européenne, purement économique, néo-libérale, et entièrement dévouée à l'OTAN).. Au contraire. Notre bonne Lagarde, successeuse (on dit comme ça, Ségolène ?) de notre bon Dominique Strauss-Kahn à la tête du FMI ne peut que se réjouir : « Le FMI a d'ailleurs annoncé qu'il se tenait "prêt à discuter avec le nouveau gouvernement" grec tandis que les présidents de l'Union européenne Herman Van Rompuy et de la Commission européenne José Manuel Barroso ont promis (…) Lire la suite »

Élections en Grèce : la campagne de manipulation du camp européiste bat son plein

Capitaine Martin
à moins de dix jours des élections en Grèce, les politiciens et les technocrates vont à la pêche aux voix en utilisant une méthode qui a déjà fait ses preuves : le terrorisme psychologique. Un seul but : conditionner le choix du peuple hellène. L'ex premier ministre grec et ex vice-président de la banque centrale européenne (BCE) mais toujours membre de la commission Trilatérale, Loukás Papademos, a ainsi ouvert le bal. Dans un appel chargé d'émotion, il a plaidé le maintien de son pays dans la zone euro, tout en soulignant qu'en sortir pousserait inévitablement la Grèce « dans le tourbillon de l'autodestruction ». Non content de son effet, il s'est aventuré à quelques prévisions, avertissant qu' « une telle décision (sortir de l'euro, NDLR) aurait des conséquences profondément négatives ». Parmi celles-ci, un véritable boom de l'inflation (jusqu'à 50 %) et une chute de 20 % du produit intérieur brut. L'hypothèse selon laquelle la Grèce pourrait abandonner la zone de la monnaie (…) Lire la suite »

Le porte-parole d’Aurore Dorée s’attaque à deux députées à la télévision en direct - (AthensNews)

Makis Papasimakopoulos, Evie Mpras Michael, Damien Mac Con Uladh

La police est à la recherche d’un député d’Aube Dorée [Parti grec néo-nazi] depuis ce jeudi, pour avoir attaqué et giflé une députée du parti communiste (KKE) en direct à la télévision ce matin-là , quelques instants après avoir jeté un verre d’eau au visage d’une députée de Syriza.

Dans une scène choquante et sans précédent, Ilias Kasidiaris a giflé la députée communiste Liana Kanelli trois fois au visage lors d'une transmission en direct d'une émission de nouvelles du matin sur l'antenne de TV. Liana Kanelli s'était levée pour contester Ilias Kasidiaris après qu'il ait jeté un verre d'eau à la députée de Syriza Dourou Rena. La députée du KKE a été la seule à contester Ilias Kasidiaris tandis qu'un certain nombre de personnes de sexe masculin, dont l'ancien ministre de l'Intérieur de Nouvelle Démocratie Prokopis Pavlopoulos, sont restés assis. L'assaut est survenu après que les invités de l'émission aient commencé à échanger des invectives de part et d'autre, en utilisant les termes de "coco" et de "fasciste". Les échanges sont venus quand la discussion a porté sur le sujet sensible de la guerre civile grecque (1946-1949). Ilias Kasidiaris a qualifié Liana Kanelli de "vieille coco", après qu'elle l'ait accusé d'être un "fasciste". Ilias Kasidiaris a (…) Lire la suite »
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La Grèce, comment peut-elle sortir de la crise ?

Robert BIBEAU

Le contexte économique, politique et militaire mondial ayant été esquissé, examinons maintenant notre patient, la Grèce et ses euros encombrants. Analystes et économistes de salon y vont de leurs prédictions...

LA CRISE GRECQUE La crise grecque est très complexe, la voici résumée en ses quelques éléments. L'ensemble du monde impérialiste est en cours de réorganisation et l'économie grecque compte pour une fraction de un pour cent dans cette tragédie de Sophocle. On se détend bonne gens, l'effondrement du Parthénon serait tragique du point de vue archéologique mais sans grand dommage pour l'économie mondiale. La mise en scène médiatique entourant la crise grecque ne vise qu'à faire accepter les sacrifices d'austérité demandés au peuple hellène et à faire avaler le renflouement des banques européennes par le peuple allemand. Depuis l'entrée en scène de la superpuissance industrielle chinoise, une nouvelle division internationale du travail est en cours - les marchés internationaux sont l'objet d'âpres disputes entre quelques grandes alliances impérialistes dont une seule ressortira hégémonique au terme de ces hostilités, les autres devant se résigner à être les deuxièmes de cordée. (…) Lire la suite »
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Les révolutionnaires face à SYRIZA

Philippe ALCOY

Le score historique de SYRIZA aux élections de mai en Grèce, la possibilité d’un gouvernement emmené par Alexis Tsipras dans les prochaines semaines, voilà qui réactualise le débat au sujet de la position des révolutionnaires par rapport aux forces de « la gauche de la gauche ». Et ce d’autant plus qu’à mesure où les échéances électorales du 17 juin s’approchent, SYRIZA met de plus en plus d’eau dans son vin…

Lors des élections législatives du 6 mai en Grèce, l'échec cuisant des deux piliers du bipartisme grec, le PASOK et Nouvelle Démocratie (ND) ainsi que l'éparpillement des voix en directions de partis jusque-là périphériques ont révélé la crise profonde du régime politique instauré à la chute de la dictature des colonels en 1974 [1]. Ces élections ont également consacré la coalition de la « gauche radicale », SYRIZA, qui est arrivée en deuxième position avec près de 17% des voix, un score historique. SYRIZA présentait à ces élections un programme clairement réformiste et une formule de pouvoir floue : pour la formation d'un « gouvernement de gauche ». Malgré l'ambiguïté de cette formule, elle lui a permis d'attirer les voix de beaucoup de travailleurs et de jeunes qui cherchaient une alternative à la politique d'austérité appliquée par les « partis traditionnels » du régime, notamment à la gauche de la social-démocratie grecque, le PASOK. Quant au programme de SYRIZA, « plus (…) Lire la suite »
N’est pas Picasso qui veut...

La Grèce vue par Le Monde

Michel Volkovitch

Echange de courrier entre Michel Volkovitch, un connaisseur de la Grèce et Xavier Gorce, dessinateur du Monde (il n’a jamais mis les pieds en Grèce, mais il en a entendu parler). Le lecteur notera (on plaisante) la puissance de la pensée iconoclaste dans le dessin et la vigueur sophistiquée du coup de crayon. Mais passons, les goûts.... Le dessinateur se compare à Picasso (en jurant qu’il ne le fait pas) à qui on reprochait, dit-il, son « gribouillis fait en deux temps trois mouvements ».

Sauf que Picasso avait raison de dire : « A 10 ans je peignais comme Raphaël, et ça m’a pris toute ma vie pour dessiner comme un enfant », tandis que Xavier Gorce dessine comme Xavier Gorce à 10 ans et on n’imagine pas que ça va s’améliorer. Pour dessiner comme Picasso, il faut un oeil, certes, mais aussi une intelligence et un coeur. Et encore, ça ne suffit pas.

Et puis, si Picasso a donné au monde des oeuvres magistrales, dont Guernica illustrant la souffrance d’un peuple écrasé, on cherchera vainement une toile, un dessin, un gribouillis où il insulte un pays de « branleurs ».

LGS

« Lettre à Xavier Gorce, dessinateur au Monde : Hier en ouvrant mon journal, Monsieur, j'ai trouvé ça : J'ai cru recevoir une gifle. Les Grecs, un ramassis de branleurs… J'ai cru entendre le gros rire d'Angela Merkel suivie par des millions de nantis du monde entier. Je ne savais pas que Le Monde pouvait courtiser un tel public de beaufs. Non, les Grecs ne passent pas leur temps à glander. Tous les Français n'ont pas un béret et une baguette sous le bras. Et les dessinateurs n'ont pas tous du talent. Connaissez-vous les Grecs ? Moi qui depuis trente ans les fréquente et les traduis, je peux vous l'assurer, et une étude publiée dans Le Monde le confirme : ils ne bossent pas moins que les Allemands. Ou que les Français. Ou qu'un dessinateur fort bien payé, sûrement, pour pondre son dessin du jour en un quart d'heure. Ils bossent dans des conditions souvent plus difficiles que nous, ou s'ils ne bossent pas, c'est qu'ils passent leur temps à chercher du boulot en vain. Les (…) Lire la suite »
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Résister avec le peuple grec

Eric TOUSSAINT
Lors des élections du 6 mai dernier, les électeurs grecs ont sanctionné les forces de la coalition qui ont appliqué les plans d'austérité et se sont soumis aux diktats de la Troïka (FMI, BCE et Commission européenne). La Nouvelle Démocratie et le PASOK ont payé le prix de leur totale soumission aux créanciers de la Grèce. Le LAOS, parti d'extrême droite et membre de la coalition précédemment au pouvoir, a quasiment disparu de la scène publique. Le CADTM salue le peuple grec qui manifeste sans relâche depuis mai 2010 son opposition aux violations des droits économiques, sociaux, civils et politiques qui lui sont infligées afin de rembourser une dette illégitime à des banques et à des institutions qui sont les véritables responsables de la crise internationale. Au printemps 2012, la population grecque a utilisé les urnes pour exprimer son rejet de l'austérité après avoir eu recours à une douzaine de grèves générales, à de multiples manifestations de rue ou encore à de nombreuses (…) Lire la suite »

"La Grèce est en danger d’une crise humanitaire" - (The Guardian)

Alexis TSIPRAS
Helena Smith : Le président du Parlement européen, Martin Schulz, est sorti d'une discussions avec vous ici en Grèce en disant que vous n'êtes pas aussi dangereux que vous pouvez le paraître, M. Tsipras. Est-ce vrai ? Alexis Tsipras : Nous avons eu un entretien portant sur le fond et il a été assez constructif, et je pense que la première chose qui est nécessaire est de commencer un véritable dialogue. Parce que, vous le savez, si on ne parle pas, on ne peut pas trouver de solution. Helena Smith : Et cela n'est pas arrivé à ce jour ? Alexis Tsipras : Jusqu'ici, je crois qu'il n'y a pas eu de véritable discussion, tout comme il n'y a pas eu de négociations politiques en Europe avant le mémorandum sur les conditions et les moyens de faire face aux problèmes budgétaires de la Grèce. Le mémorandum a été une décision politique qui a été prise sans consulter le peuple grec, et il s'est avéré catastrophique. La décision de placer le pays sous la supervision du FMI a été prise par M. (…) Lire la suite »
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Le 31 mai (referendum irlandais) et le 17 juin ou la partie de dupes ?

desobeissant
L'élite dirigeante grecque se prépare à une épreuve de force avec la classe ouvrière Par Robert Stevens et Chris Marsden 28 mai 2012 http://www.wsws.org/francais/News/2012/mai2012/diri-m28.shtml L'illusion electorale : Syriza en route vers les 50 sièges de bonus 22 mai 2012 Par Okeanos Brève Le Syriza a déposé les documents à la court suprême afin de se déclarer en tant que simpla parti, et non plus comme un rassemblement de diverses couleurs politiques. C'est la seule manière pour la formation de la gauche radicale de pouvoir obtenir les 50 sièges de « bonus » réservé au premier lors des élections et espérer obtenir une majorité au parlement aux prochaines élections. Car les sondages montrent que rien n'est joué, Nouvelle Démocratie et Syriza se partageant la première place à tour de rôle. Seul paradoxe : le Syriza souhaite justement supprimer cette loi qui favorise le premier parti élu aux élections. Il semble donc que pour que cette loi soit remise en cause, il (…) Lire la suite »

Grèce : le coup de poker des marchés

Caleb IRRI
La partie qui se joue actuellement en Europe est digne de figurer dans les annales du poker, et le coup de la Grèce semble être la carte-maîtresse qui donnera au « vainqueur » d'après ce grand coup de bluff un sérieux avantage pour la suite du jeu. En effet avec la rumeur concernant les travaux de l'Eurogroupe sur une sortie possible de la Grèce de la Zone Euro et la tenue d'une réunion « informelle » des dirigeants européens, les marchés espèrent à travers ce « coup de poker » faire « se coucher » son adversaire, la démocratie. Car il ne s'agit pas seulement de la Grèce. Après ce coup, s'ils le gagnent, ils montreront clairement au reste de l'Europe (ainsi qu'à leurs dirigeants) que le choix des urnes n'a de valeur que s'il correspond à leurs attentes, et que par conséquent il est possible de contraindre un pays soi-disant souverain à accepter des directives que le peuple refuse pourtant. Et les marchés ont tout misé sur la Grèce, « tapis ». Cela signifie aussi qu'ils risquent (…) Lire la suite »
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