La police est à la recherche d’un député d’Aube Dorée [Parti grec néo-nazi] depuis ce jeudi, pour avoir attaqué et giflé une députée du parti communiste (KKE) en direct à la télévision ce matin-là , quelques instants après avoir jeté un verre d’eau au visage d’une députée de Syriza.
Le contexte économique, politique et militaire mondial ayant été esquissé, examinons maintenant notre patient, la Grèce et ses euros encombrants. Analystes et économistes de salon y vont de leurs prédictions...
Le score historique de SYRIZA aux élections de mai en Grèce, la possibilité d’un gouvernement emmené par Alexis Tsipras dans les prochaines semaines, voilà qui réactualise le débat au sujet de la position des révolutionnaires par rapport aux forces de « la gauche de la gauche ». Et ce d’autant plus qu’à mesure où les échéances électorales du 17 juin s’approchent, SYRIZA met de plus en plus d’eau dans son vin…
Echange de courrier entre Michel Volkovitch, un connaisseur de la Grèce et Xavier Gorce, dessinateur du Monde (il n’a jamais mis les pieds en Grèce, mais il en a entendu parler). Le lecteur notera (on plaisante) la puissance de la pensée iconoclaste dans le dessin et la vigueur sophistiquée du coup de crayon. Mais passons, les goûts.... Le dessinateur se compare à Picasso (en jurant qu’il ne le fait pas) à qui on reprochait, dit-il, son « gribouillis fait en deux temps trois mouvements ».
Sauf que Picasso avait raison de dire : « A 10 ans je peignais comme Raphaël, et ça m’a pris toute ma vie pour dessiner comme un enfant », tandis que Xavier Gorce dessine comme Xavier Gorce à 10 ans et on n’imagine pas que ça va s’améliorer. Pour dessiner comme Picasso, il faut un oeil, certes, mais aussi une intelligence et un coeur. Et encore, ça ne suffit pas.
Et puis, si Picasso a donné au monde des oeuvres magistrales, dont Guernica illustrant la souffrance d’un peuple écrasé, on cherchera vainement une toile, un dessin, un gribouillis où il insulte un pays de « branleurs ».
LGS