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Grèce : les Européens, soulagés, tendent la main à Athènes

Il semblerait que l’Extême-droite, et bien qu’il n’y ai pas eu d’ « Observateur International » pour contrôler la légalité d’un scrutin qui ne peut être que "démocratique’ dans ce pays d’où ce mot qui fait carrière depuis 2000 ans est originaire, remporte les élections en Grèce.

L’extrême droite, appelée « les fachos » ou les « rouges-bruns » en France, ne serait donc pas mise au ban de la société par les « Européens » (« on » appelle ainsi non pas les habitants du Continent Européen mais les partisans de l’Union Européenne, purement économique, néo-libérale, et entièrement dévouée à l’OTAN).. Au contraire.

Notre bonne Lagarde, successeuse (on dit comme ça, Ségolène ?) de notre bon Dominique Strauss-Kahn à la tête du FMI ne peut que se réjouir : « Le FMI a d’ailleurs annoncé qu’il se tenait "prêt à discuter avec le nouveau gouvernement" grec tandis que les présidents de l’Union européenne Herman Van Rompuy et de la Commission européenne José Manuel Barroso ont promis d’aider Athènes »

Après quelques petites disputes pour savoir qui sortira la poubelle, par exemple, le célèbrissime « couple franco-allemand » va-t-il vivre une nouvelle Lune de Miel ? On pourrait, à la rigueur (avec jeu de mot), s’en réjouir pour nos Hollande et Merkel, mais ce couple-là a ceci de particulier : il survit depuis la dernière guerre à toutes les « disputes », quelques soient les individus qui sont censés être « en couple ». D’abord, ce "couple" est-il marié ? Et, qui plus est, religieusement et à vie ?

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Éric Laurent. Le scandale des délocalisations.
Bernard GENSANE
Ce livre remarquable est bien la preuve que, pour l’hyperbourgeoisie, la crise n’est pas le problème, c’est la solution. Éric Laurent n’appartient pas à la gauche. Il est parfois complaisant (voir ses livres sur Hassan II ou Konan Bédié). Mais dans le métier, on dit de lui qu’il est un " journaliste d’investigation " , c’est-à -dire … un journaliste. Un vrai. Sa dénonciation des délocalisations, par les patronats étatsunien et français en particulier, est puissamment (…)
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"De toutes les ironies exprimées par la politique étrangère américaine, notre position vis-à -vis de Cuba est la plus paradoxale. Une forte dégradation de la situation économique a provoqué une poussée du nombre de Cubains entrant illégalement aux Etats-Unis.

Nous faisons tout ce que nous pouvons pour détériorer la situation économique et ainsi accroître le flux. Nous encourageons également cet exode en accordant aux Cubains, qui arrivent illégalement ou qui s’approchent par voie de mer, un statut de résident et une assistance pour s’installer.

Dans le même temps, nous n’avons pas respecté les quotas de visas pour les Cubains désireux d’immigrer aux Etats-Unis [...] quand Castro tente d’empêcher des cubains malheureux de quitter leur pays infortuné, nous l’accusons de violer des droits de l’homme. Mais quand il menace d’ouvrir grand les portes si nous continuons à accueillir sans limites des cubains sans visas - y compris ceux qui ont commis des actes de violence pour aboutir à leurs fins - nous brandissons des menaces imprécises mais aux conséquences terribles. "

Jay Taylor, responsable de la section des intérêts américains à Cuba entre 1987 et 1990, in "Playing into Castro’s hands", the Guardian, Londres, 9 août 1994.

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