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Grèce : les Européens, soulagés, tendent la main à Athènes

Il semblerait que l’Extême-droite, et bien qu’il n’y ai pas eu d’ « Observateur International » pour contrôler la légalité d’un scrutin qui ne peut être que "démocratique’ dans ce pays d’où ce mot qui fait carrière depuis 2000 ans est originaire, remporte les élections en Grèce.

L’extrême droite, appelée « les fachos » ou les « rouges-bruns » en France, ne serait donc pas mise au ban de la société par les « Européens » (« on » appelle ainsi non pas les habitants du Continent Européen mais les partisans de l’Union Européenne, purement économique, néo-libérale, et entièrement dévouée à l’OTAN).. Au contraire.

Notre bonne Lagarde, successeuse (on dit comme ça, Ségolène ?) de notre bon Dominique Strauss-Kahn à la tête du FMI ne peut que se réjouir : « Le FMI a d’ailleurs annoncé qu’il se tenait "prêt à discuter avec le nouveau gouvernement" grec tandis que les présidents de l’Union européenne Herman Van Rompuy et de la Commission européenne José Manuel Barroso ont promis d’aider Athènes »

Après quelques petites disputes pour savoir qui sortira la poubelle, par exemple, le célèbrissime « couple franco-allemand » va-t-il vivre une nouvelle Lune de Miel ? On pourrait, à la rigueur (avec jeu de mot), s’en réjouir pour nos Hollande et Merkel, mais ce couple-là a ceci de particulier : il survit depuis la dernière guerre à toutes les « disputes », quelques soient les individus qui sont censés être « en couple ». D’abord, ce "couple" est-il marié ? Et, qui plus est, religieusement et à vie ?

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Laurent Mauduit. Les Imposteurs de l’économie.
Bernard GENSANE
Serge Halimi expliquait autrefois pourquoi il ne voulait jamais débattre avec un antagoniste ne partageant pas ses opinions en matière d’économie : dans la mesure où la doxa du capitalisme financier était aussi « évidente » que 2 et 2 font quatre ou que l’eau est mouillée, un débatteur voulant affirmer un point de vue contraire devait consacrer la moitié de ses explications à ramer contre le courant. Laurent Mauduit a vu le « quotidien de référence » Le Monde se colombaniser et (…)
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« Il y a une idée sur laquelle chacun semble d’accord. « Vaincre Daesh », comme l’a exprimé le secrétaire d’Etat Tillerson. Laissez-moi poser juste une question : Pourquoi ? Il est temps pour Trump d’être Trump : extrêmement cynique et imprévisible. Il lui faut vaincre Daesh en Irak. Mais pourquoi en Syrie ? En Syrie, il devrait laisser Daesh être le cauchemar d’Assad, de l’Iran, de la Russie et du Hezbollah. Exactement comme nous avons encouragé les moudjahidines à saigner la Russie en Afghanistan. »

Thomas Friedman, « In Defense of ISIS », New York Times, 14 avril 2017.

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