22 février 2010
Le monde du polar en émoi.
Maxime VIVAS, Roger MARTIN
Le Poulpe » est une collection de romans policiers antifascistes publiée aux éditions Baleine, inaugurée en 1995 avec La petite écuyère a cafté de Jean-Bernard Pouy, directeur de collection originel. Bien que chacun des épisodes soit écrit par un auteur différent, on y suit les aventures d’un même personnage, Gabriel Lecouvreur, un détective surnommé « Le Poulpe » à cause de ses longs bras. La collection a été adaptée au cinéma en 1998 (Le Poulpe, le film), et certains numéros ont été adaptés en bande dessinée à partir de 2000 (Le Poulpe en bande dessinée)
La « bible » de la collection a été écrite conjointement par les trois premiers auteurs : Jean-Bernard Pouy, Serge Quadruppani et Patrick Raynal.
Jean-Bernard Pouy, qui a fondé et dirigé la collection à ses débuts, déclarait ne pas faire de sélection dans les manuscrits, les publiant dans leur ordre d'arrivée pour rendre compte sans filtre de ce qui s'écrit. De cette façon la collection a rapidement dépassé les 100 épisodes, très inégaux mais attirant des signatures d'horizons très divers : maîtres du roman noir, habitués des collections blanches ou encore des amateurs, des collectifs.
Depuis janvier 2009, la collection est dirigée par Stéfanie Delestré.
(Source : « Wikipedia).
Admirateur de Robert Brasillach, engagé dans la Milice, François Brigneau a été rédacteur en chef de Minute, membre d'Ordre nouveau, cofondateur et vice-président du Front national.
Les éditions Baleine viennent d'avoir la mauvaise idée d'exhumer un livre qu'il écrivit en 1947, peu après sa sortie (…) Lire la suite »
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3 mars 2009
Hé, les gars, on joue au contrôle de sécurité ?
MARSHALL, Lucinda
Alors que je retournais chez moi après un voyage d'affaires à Washington la semaine dernière, une employée chargée de la sécurité à l'aéroport m'a demandé mon ordinateur portable pour le contrôler. Je lui ai demandé poliment pourquoi. Vérification de routine, m'a-t-elle répondu.
Et elle a raison, c'est devenu la routine, un protocole banal un peu trop routinier conçu pour nous faire croire qu'il est normal de nous déposséder de notre vie privée et de nos droits de citoyens si nous voulons être en sécurité et libres. L'ironie c'est qu'il est clair que nous ne sommes ni en sécurité ni libres si des agents de l'Etat ont le droit de violer notre vie privée et de porter atteinte à nos droits fondamentaux sans motif. J'ai d'abord songé à protester, mais je me suis dit que le résultat serait, dans le meilleur des cas, de me faire rater mon avion, et, dans le pire, de me retrouver en détention dans des locaux secrets sans pouvoir communiquer avec l'extérieur.
Les chances qu'on me donne (…) Lire la suite »
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14 août 2008
Uribe en Amérique latine, Saakashvili en Caucase...
COMAGUER
Après le « latino » URIBE, l’internationale noire a mandaté le « caucasien » SAAKASHVILI pour franchir une nouvelle étape dans la préparation du grand assaut contre le bloc « eurasiatique » constitué autour de la Russie et de la Chine.
La question ossète est bien connue de tous les diplomates. Dans la mosaïque ethnique caucasienne, elle occupe une place particulière en ce sens que le peuple ossète - unifié autour d'une langue voisine du persan et qui n'a rien de commun avec le géorgien, majoritairement de confession orthodoxe contrairement aux géorgiens chrétiens « indépendants » - est installé des deux côtés de la barrière caucasienne et il est le seul groupe caucasien dans ce cas.
Tant que l'Ossétie du Nord et l'Ossétie du Sud n'étaient que deux divisions administratives de l'URSS, les Ossètes ne se sentaient pas étrangers les uns aux autres. La disparition de l'URSS les a séparés politiquement, l'Ossétie du Nord devenant une république de la fédération de Russie et l'Ossétie du Sud se voyant ravalée au rang de région de la Géorgie indépendante. Comme les Ossètes du Sud n'acceptaient pas ce nouveau statut, le premier chef d'Etat de la nouvelle Géorgie, GAMSAKHOURDIA, a voulu régler le problème par la force. (…) Lire la suite »
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