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Thème : Crise du Capitalisme

«  Celui qui contrôle l’argent de la nation contrôle la nation » : Thomas Jefferson, 3ème Président des Etats-Unis

Fraternité citoyenne
L'iniquité, l'injustice, la pauvreté, la corruption et la dévastation de l'environnement ont pour origine une cupidité soigneusement camouflée : la création monétaire. La plupart des gens s'imagine que notre monnaie est créée par le gouvernement. Ce n'est pas le cas. Certes, l'État imprime la monnaie, il est donc, officiellement et techniquement, le créateur de la monnaie. Cela dit, les banques en prêtant de l'argent "scriptural" (chèques et cartes de crédit) sont le créateur, de fait, des 9/10 de la masse monétaire en circulation. Notre monnaie nous est prêtée par des cartels bancaires privés. Le pouvoir politique a, au cours des siècles, remis aux banques son devoir de créer l'argent de la nation. La plus grande révolution monétaire de tous les temps a eu lieu le 5 août 1914, soit trois jours après la déclaration de la Grande guerre. Comme des milliers de gens veulent retirer l'or qu'ils ont déposé dans les banques à la place des billets qu'ils détiennent, le gouvernement (…) Lire la suite »
"Je suis retraité, je n’ai rien à faire et ça occupe toutes mes journées"

LES VÉRITABLES ENJEUX DE LA BATAILLE DES RETRAITES.

MPEP

Nous donnons à lire ici un tract du M’PEP (Mouvement Politique d’Eduction Populaire) dont le propos est parfois atypique sur le fond et agréable par sa forme : « Les retraités travaillent, mais ils n’ont pas d’emploi ! Ils travaillent à rendre la vie plus douce aux autres, à leur famille, leur voisinage, dans les associations. Ils réinvestissent leur qualification professionnelle et sociale sous des formes différentes, non-marchandes.
C’est un travail émancipé, un embryon de contrôle des citoyens sur l’économie. Leur pension est un salaire à vie, inaliénable, sans contreparties. L’enjeu de la bataille des retraites c’est aussi celui du travail libéré de l’exploitation et des nuisances. L’activité des retraités préfigure un socialisme du XXIe siècle, sans « marché du travail », sans salariat, sans employeurs qui exploitent… ».

Le Grand Soir.

1.- PRÉSERVER LE DROIT DE BIEN VIVRE PENDANT SA RETRAITE. Profiter tranquillement de sa retraite après une vie de labeur n'est pas un luxe. C'est un dû. Cela ne se discute même pas, sous aucun prétexte, dans une société aussi riche que la France. Surtout pour les travailleuses et travailleurs qui ont occupé des emplois pénibles. Il est tout à fait normal, puisque nous vivons plus longtemps, de consacrer aux retraites une part plus importante de la richesse nationale : 5% du PIB en 1970 ; 12% en 2010 ; 20% en 2050. Et alors ? 2.- DÉJOUER L'OPÉRATION POLITICIENNE DE SARKOZY QUI, APRàˆS SA DÉFAITE ÉLECTORALE, VEUT UNE REVANCHE SOCIALE. Comme le Parti socialiste n'est pas clair sur la question des retraites, et que d'un autre côté les syndicats ne sont pas unis sur des revendications précises et fortes, Sarkozy pense pouvoir infliger un échec au mouvement social. Cela lui permettrait de se remettre dans la course pour 2012 en divisant la gauche. 3.- INTERDIRE AUX BANQUIERS, (…) Lire la suite »

«  Combien de ces affaires merdiques vendiez-vous ? » Pierre-Alexandre Sallier

LE TEMPS
Les responsables de la prestigieuse banque d'affaires américaine ont été passés sur le gril durant des heures, mardi, par une commission sénatoriale. Dialogue de sourds Accusé, levez-vous. Si elle n'a rien d'un tribunal, l'audition organisée mardi par la commission sénatoriale entendant les responsables de Goldman Sachs, visée par une affaire de fraude, a pris des faux airs de procès. La prestigieuse banque a-t-elle joué un double jeu contre ses clients, en 2007, comme l'en accuse la police financière américaine ? Les a-t-elle incités à souscrire à des produits financiers complexes - basés sur prêts immobiliers difficilement recouvrables - alors que ces mêmes produits étaient conçus pour permettre à la banque, ou à des fonds spéculatifs, de parier sur leur effondrement ? Les sénateurs ont commencé par cuisiner durant plus de cinq heures Daniel Sparks - ancien responsable des activités hypothécaires - et trois de ses subordonnés, parmi lesquels le Français Fabrice Tourre, visé (…) Lire la suite »

Crise systémique : la vérité sur la bourse

Gilles BONAFI
Personne ne comprend pourquoi la bourse, alors que tous les indicateurs sont dans le rouge (dont le plus important est le chômage) continue de progresser, ce que les médias nomment « la reprise ». La Banque mondiale avait d'ailleurs estimé la baisse du PIB mondial à 3% pour 2009. Source : Baisse de 3% du PIB mondial en 2009 - - le JDD.fr Or Le Dow Jones est passé de 8577 points le 15 octobre à 10 000 points le 14 octobre 2009 soit plus de 16% en pleine crise. Nous avons donc -3% pour l'économie réelle et + 16% pour la bourse, bizarre, non ? Une petite explication (un peu technique) s'impose donc. I. Les rats quittent le navire Les Insiders, c'est à dire les responsables des entreprises US quittent le navire. Ils vendent à tour de bras leurs actions ! Pour masquer cela, Goldman Sachs qui représente à elle seule plus du tiers des volumes des titre négociés du NYSE truque les marchés à l'aide du trading "quantique" ou algorithmique. Ces échanges s'effectuent à fréquence (…) Lire la suite »

Les origines de la crise intégrale du capitalisme

Noel MANZANARES BLANCO
La crise intégrale qui frappe actuellement le capitalisme est le résultat de l'évolution de ce système qui, en défense de la propriété privée et du marché, a toujours proclamé comme objectif primordial l'obtention de bénéfices, même lorsqu'ils sont obtenus au détriment de la valeur d'usage des produits ou des services proposés. Ce système économique et social a causé depuis ses origines une déformation de la société universelle, en générant deux spirales opposées, celle des quelques riches qui deviennent de plus en plus riches, et celle d'une grande quantité de personnes soumises à un processus continu de dégradation. Au cours des plus de cinq siècles de son existence, le capitalisme est parvenu à imposer une pseudo culture de consommation sans frein qui en arrive même à affecter l'équilibre de la nature, pour l'unique raison que sa loi fondamentale est celle de l"obtention de plus- value par tous les moyens et le vol des fruits du travail. On peut comprendre que le (…) Lire la suite »

Un plaidoyer impérialiste face à la crise économique de 1980-82

Dimitris FASFALIS
« Par quel moyen la bourgeoisie surmonte-t-elle les crises ? D'une part, par l'anéantissement forcé d'une masse de forces productives ; d'autre part, par la conquête de nouveaux marchés et l'exploitation plus poussée des anciens. » (1) Bien que formulé il y a plus d'un siècle et demi, ce diagnostic du Manifeste du parti communiste garde toute sa valeur pour comprendre la stratégie des classes dirigeantes face aux crises économiques. La suppression de forces productives est aujourd'hui illustrée tant par le krach des marchés de capitaux que par l'augmentation du chômage. Cet article se propose toutefois d'étudier la conquête de nouveaux marchés par le capital à partir d'un document historique inédit. Dans une lettre privée à l'ambassadeur américain en Suisse, datée du 18 septembre 1982, le financier luxembourgeois Henry J. Leir (2) tente de montrer que pour sortir des turbulences de la crise, les frontières du marché mondial doivent être repoussées toujours plus loin afin d'apporter (…) Lire la suite »

Les chemins qui n’ont pas été pris.

Michel PEYRET
J'aime bien Jean-Claude Guillebaud que je retrouve régulièrement, notamment le dimanche, avec l'édition du jour de Sud-Ouest. Sa langue est habituellement claire, son ton rafraîchissant, il se distingue avantageusement des lourdeurs et de la permanence d'un « tout-à -penser », reflet d'un répertoire argumentaire, de toute une artillerie, voire d'un attirail, mis au point dans les officines étatistes de la communication, plutôt de la propagande, officialisée et promulguée par ce que Althusser nommait « les appareils idéologiques d'Etat ». Sans doute, sa foi profonde, son humanisme assuré, triomphent-ils de ces pesanteurs systémiques pour laisser percevoir en lui une aspiration à une civilisation supérieure et que je ne saurais définir à sa place, même si j'en avais une connaissance plus approfondie. Toujours est-il que je situe son dernier « papier » de Sud-Ouest Dimanche dans cette lignée progressiste. LE FONDAMENTALISME EN CACHE UN AUTRE Sous le titre : « Le (…) Lire la suite »

Crise systémique : USA, game over

Gilles BONAFI
Dans mon dernier article Crise systémique : le trou noir j'avais expliqué que les produits dérivés (des métastases selon Paul Jorion) par effet domino, détruiraient l'économie mondiale. Je vais ici m'attarder sur un malade en phase terminale, les USA. En effet, le 30 juin 2008 , l'OCC (Comptroller of the Currency, l'autorité de tutelle des banques) déclarait le 30 juin 2008 que les USA possédaient 182 100 milliards de dollars de produits dérivés (Barack Obama, dernier président des USA) soit un tiers de ces « armes de destruction financière massive » comme dirait Warren Buffet. Ces produits financiers, tel le chat de Schrödinger, sont à la fois vivants et morts, c'est à dire qu'ils ont une valeur lorsque tout va bien, valeur réduite à zéro lors d'une crise majeure comme aujourd'hui. La nation américaine ne s'en relèvera pas. D'ailleurs, le LEAP/E2020 évalue à 10 000 milliards de dollars les « actifs fantômes » des banques que le gouvernement US devra « éponger ». Nous en (…) Lire la suite »
Tirs "à l’arme de guerre" en banlieue.

Sur le délire de la fonction informative, sa force et sa faiblesse, par l’étude d’un mensonge précis et des techniques policières en général.

Archibald EMOREJ

Malgré cette sainte horreur du fait divers et malgré une certaine radicalité critique au sujet des élucubrations médiatiques, c’est le fait divers qui vient à nous, à notre porte, dans la banlieue Nord de Paris. Ce lundi matin, après une nuit pourtant tranquille, un étrange branle-bas de combat se fait jour. Cette nuit-là , c’est un acte de guerre à cinq cent mètres de chez nous qui justifie la première page alarmiste des quotidiens nationaux. La vérité, notre fidèle allié, nous accompagne sur cette investigation de voisin, sur d’autres étranges faits récents. Et l’explication critique, nous la partageons au grand jour.

A la Courneuve les kalachs parle aux kalachs, faisant croire à une étincelle insurrectionnelle de la jeunesse populaire (celle qui trafique de la drogue) et qui vit, pourtant, derrière le périphérique. Je n'habite pas loin de l'embranchement de l'A86 alors, ce lundi matin, quand j'apprends sur le comptoir du bar d'à côté que la nuit a été armée à quelques centaines de mètres, je n'en finis pas ma tasse. Luigi, qui sert le petit jus, m'avait dit un jour que dans le quartier la police ne se déplaçait jamais la nuit, sauf à hurler au meurtre ou à l'assassinat. La journée, ils évitent de descendre seuls. Ah ? Le quartier est pourtant calme tant qu'ils ne sont pas là . C'est la joie simple, un peu frustrée des fins de mois difficiles, une haine diffuse mais tenace des bourgeois, mais rien que de très banals sentiments pour une banlieue périphérique d'une mégapole comme Paris. Il est un peu difficile de se renseigner sur l'événement. D'abord la version officielle, celle des journaux (…) Lire la suite »
Les interviews radio de Pascale Fourier (Samir Amin, 9 mars 2009)

Crise : Le capitalisme d’oligopoles financiarisées est l’ennemi de la démocratie. (3/3)

Samir AMIN, Pascale FOURIER
Pascale Fourier :A un moment, dans l'un des textes que vous avez écrit, vous dites que cette nouvelle forme de capitalisme d'oligopoles financiarisées est l'ennemi de la démocratie. J'aimerais savoir en quoi... Samir Amin : Oui, il est l'ennemi de la démocratie d'une façon très sérieuse et profonde dans ce sens que cette rente de monopole n'est possible que si le pouvoir de ces oligopoles s'exerce d'une façon incontestée non pas seulement dans la gestion économique de toutes les activités économiques aux échelles nationales et mondiale, mais également dans ce sens que le système politique soit à son service, c'est-à -dire que le système politique renonce à l'intervention dans la gestion de l'économie et l'abandonne à ces oligopoles au nom des soi-disant marchés, de la liberté des marchés... Si l'on renoncer à réguler le système économique, à quoi sert de voter ? Or qu'est-ce qu'un système démocratique ? Un système démocratique, c'est un système dans lequel le choix, à travers (…) Lire la suite »