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Thème : Crise du Capitalisme

Crise mondiale : les banques, le brut et... l’emploi.

Fabio LO VERSO
Sarkozy entouré de Bush père et fils Le Courrier, lundi 7 Janvier 2008. L'année 2008 commence avec un nouveau souci : l'économie du travail est en recul dans les pays industrialisés. Aux Etats-Unis, en décembre 2007, le rythme de création d'emplois a été le plus faible depuis l'invasion de l'Irak, en 2003, et l'éclatement de la bulle internet, trois ans auparavant. En Europe et au Japon, il a stagné tout au long de l'année dernière. La crise des subprimes, ces crédits immobiliers à haut risque accordés aux ménages les moins solvables, n'est pas étrangère à ce ralentissement. Ses effets se sont fait singulièrement sentir au cours du dernier trimestre 2007. Le Monde rappelle, dans son édition de dimanche, que l'emploi avait jusque-là été « épargné ». Mais il était inévitable que les travailleurs paient les pots cassés. Chaque crise mondiale se solde à l'arrivée par un rétrécissement des acquis des salariés. Les soubresauts économiques et financiers modifient (…) Lire la suite »

L’inflation frappe les consommateurs et aggrave la crise financière mondiale.

Barry GREY
WSWS, 22 décembre 2007. Alors que d'importantes banques européennes et américaines subissent des pertes de plus en plus importantes et que les banques centrales entreprennent des mesures extraordinaires pour empêcher un effondrement financier, une sérieuse augmentation de l'inflation américaine est venue frapper les marchés mondiaux, faisant planer le spectre d'une descente vers la stagflation une récession économique combinée avec une augmentation importante des prix. Le 13 décembre, le département du Travail américain a rapporté que les prix de gros avaient augmenté de 3,2 pour cent en novembre en tenant compte des variations saisonnières. Une augmentation de 35 pour cent du prix de l'essence a dopé l'augmentation des prix de gros qui a été l'augmentation mensuelle la plus importante depuis 1973. Le jour suivant, le département du Travail a annoncé une augmentation des prix à la consommation de 0,8 pour cent en novembre, ce qui se traduit en un taux annuel de 4,3 pour (…) Lire la suite »

L’éclatement de la bulle immobilière américaine : une anomalie ou une manifestation de la crise du système ? par Danilo Corradi.

reprise d’article
Inprecor, août-octobre 2007. De nombreux journaux ont décrit la crise financière des crédits immobiliers à risque (« subprime ») comme étant essentiellement le résultat des manoeuvres d'investisseurs financiers sans scrupules. Il s'agirait selon eux d'une crise ayant des racines pour l'essentiel spéculatives et donc peu d'impact sur l'économie réelle. Une telle campagne a pour but de « rassurer » les marchés et de soutenir un système économique en « séparant le bon grain de l'ivraie ». Certains ont été jusqu'à accuser la faiblesse psychique et la mentalité des investisseurs pris de panique et incapables de comprendre la nature marginale de la crise. Aujourd'hui, alors que la crise n'est nullement résolue, il y a même une certaine compétition pour démontrer que « le pire est derrière nous ». Ne prétendant pas être un spécialiste de la finance et des marchés, je voudrais me limiter ici à attirer l'attention sur quelques éléments qui éclaircissent la nature de cette crise, qui (…) Lire la suite »

Subprimes, chute du dollar : Pour qui sonne le glas, par Mike Whitney.

reprise d’article
Dessin : Gervasio Umpiérrez. Pour qui sonne le glas. Le dernier taureau mort à Wall Street. CounterPunch USA, 10 novembre 2007. Quelle semaine pour le marché des valeurs ! Le mercredi 5 novembre la bourse a vécu une chute en piqué de 360 points, suivie, deux jours plus tard d'un coup de massue de 220 points. Quand les trading pits ressemble plus à une usine d'emballage de saucisses qu'à l'épicentre financier du monde. Après la cloche, des traders abattus traversait sur la pointe des pieds le carnage vers le bistrot d' à coté pour se noyer dans la vodka, le vin bon marché, où toute autre chose qui aide à calmer les nerfs et à oublier la semaine. Tout le monde le voyez venir : le choc des trains. Ce fut surtout la suite de la nuit précédente, quand les valeurs asiatiques ont été frappées avec la publication d'informations sur un ralentissement de la croissance aux Etats-Unis et des problèmes croissants sur les marchés du crédit. Cela a fait chanceler (…) Lire la suite »

La crise financière et les postures de Sarkozy.

Jean-Jacques CHAVIGNE
Nous n'avons pas de problèmes avec la droite. Dessin : Alex falco Chang 17septembre 2007. Samedi 15 septembre, malgré un prêt d'urgence accordé par la Banque d'Angleterre à la Nothern Rock, des centaines de déposants faisaient la queue devant les agences de cette banque pour retirer leur épargne. A Londres on leur distribuait des friandises mais dans d'autres villes, un tract leur rappelait que les 2 000 premières livres sterling étaient garanties à 100 % et les 33 000 suivantes à 90 %... De quoi inspirer confiance au moment où la grande presse britannique multipliait les photographies de ces files d'attente. La crise financière ouverte par la crise des « subprime » aux Etats-Unis n'est donc pas terminée, même si personne ne peut prévoir les rythmes de son évolution. La crise des « subprime » La crise des « supbrime » a commencé lorsque des milliers de salariés pauvres américains, coincés entre la stagnation des salaires et la hausse des taux d'intérêt, ont dû renoncer à (…) Lire la suite »

Vidéo - Subprime, crise financière : Jim Cramer pète un plomb en direct et insulte Ben Bernanke.

8 août 2007. Les raisons de la colère de Jim Cramer. Jim Cramer, journaliste TV spécialisé en économie sur la chaine boursière américaine CNBC, pète un plomb en direct. Il insulte le patron de la FED Ben Bernanke avant que celui-ci ne cède à ses revendications le 17 août en abaissant en urgence son taux d'escompte (le taux auquel les banques américaines peuvent se procurer des liquidités supplémentaires) de 0,50 point à 5,75 %. Les raisons de la colère de Jim Cramer envoyé par SPOOKYDOM Voir la vidéo V-O S/T www.dailymotion.com Subprime : que non, les fondamentaux ne sont pas sains ! par Vincent Présumey. Lire la suite »

Subprime : que non, les fondamentaux ne sont pas sains !

Vincent PRESUMEY

La géopolitique militaro-financière actuelle ne se résume pas dans la crise, bien réelle, du leadership US. Ce leadership n’a plus sa jeunesse. Depuis la fin de l’URSS il n’a plus son partenaire-adversaire lui servant à la fois de béquille et de repoussoir. Il est devenu coûteux, dangereux, parasitaire, obsolescent, destructeur surtout et plus encore quand il redevient dynamique et créatif. Si les autres avaient eu la capacité de s’en débarasser et d’instaurer le "monde multipolaire", ils l’auraient fait. Mais cette capacité, il ne l’ont pas. Le parasitisme de l’impérialisme nord-américain, c’est leur parasitisme à eux tous qui va se concentrer au sommet. Ce sont les contradictions du monde que les Etats-Unis catalysent et répercutent. La crise de leur leadership est la crise du leadership même, dans ce mode de production.

Dimanche 26 août 2007. Accalmie boursière ? Officiellement la crise dite des "subprime" est finie. Officieusement il n'en est rien. La phase boursière aigüe, ouverte le mardi 7 août par la décision de Ben Bernanke de maintenir le taux directeur de la Fed à 5,25%, trés mal prise par les "marchés", semble s'être refermée le vendredi 17 août dans l'aprés-midi, avec la décision prise par le même, ou imposée au même, d'abaisser son taux d'escompte de 6,25% à 5,75%, en dehors de toute "réunion habituelle" des structures de la Banque nationale des Etats-Unis. Le premier taux, le plus important en principe, est celui auquel les banques US se prêtent entre elles sur les comptes qu'elles ont à la Fed, le plus souvent à trés court terme : un marché monétaire secondaire actif s'est développé autour de ces "Fed Funds". Le second de ces taux est le taux "classique" de réescompte de la Fed, traditionnel pourrait-on dire, par opposition à la finance sophistiquée plus incarnée par les Fed (…) Lire la suite »

La crise financière et ses enseignements.

Jean-Jacques CHAVIGNE
24 août 2007. Tout a commencé lorsque le piège tendu par les organismes de crédit hypothécaires du secteur des « subprime » s'est refermé sur les salariés pauvres américains. Aux Etats-Unis, les prêts immobiliers sont ventilés en trois catégories : « subprime », « non-prime » et « prime ». La catégorie des « subprime » correspond au niveau de solvabilité le plus bas de l'emprunteur, le plus souvent des salariés pauvres. Ces prêts sont accordés par un institut de crédit spécialisé ou par une banque commerciale. Ils sont garantis par une hypothèque. Ils fonctionnent comme un véritable piège : les premières années les mensualités de remboursement sont peu importante. Mais très rapidement le taux s'élève et peut atteindre 18 %. Nombre de salariés pauvres ne peuvent plus, alors, payer leurs mensualités. Ce système ne peut fonctionner, au détriment des salariés pauvres et au profit des banques, que dans un contexte de hausse des biens immobiliers. C'est, en effet, uniquement dans (…) Lire la suite »

Perspectives pour l’économie mondiale

Alan WOODS

Cet article est l’extrait d’un discours qu’Alan Woods (photo) a prononcé, le 24 juillet dernier, lors d’une réunion de la Tendance Marxiste Internationale, à Barcelone. Tout en anticipant sur la crise boursière de ces derniers jours, ce texte permet de la replacer dans le contexte général de la situation économique mondiale.

L'économie américaine est toujours la force motrice de l'économie mondiale. Elle s'est remise de l'effondrement boursier de l'an 2000. Cependant, les économistes tablent désormais sur un ralentissement de la croissance, voire une récession. Jusqu'à présent, les Etats-Unis sont parvenus à éviter la récession. Mais la croissance ralentit : 0,6% seulement au premier trimestre de 2007, soit deux fois moins que prévu. L'instabilité générale trouve son expression sur les marchés boursiers mondiaux. La nervosité des investisseurs se manifeste par des crises boursières périodiques. Le 29 juin dernier, The Economist écrivait : « Il y a de nombreux signaux inquiétants. Le marché immobilier s'affaisse, alors qu'il fut longtemps un pilier de la croissance américaine. La crise des "subprime" ne cesse de s'aggraver. L'inflation n'est pas vraiment contenue : abstraction faite de l'alimentation et de l'énergie, les prix à la consommation ont augmenté de 2,2%, en mai, par rapport au mois de mai (…) Lire la suite »

Crise des crédits immobiliers "subprime" et turbulences financières mondialisées, par Michel Lasserre.

En moins d’une semaine, la BCE a accordé aux banques européennes plus de 220 milliards d’Euros de prêts d’urgence. La dernière opération similaire datait du 12 septembre 2001, et ne s’élevait qu’à 69,3 milliards d’Euros. Les sommes avancées ce mois d’août sont énormes, et leur ampleur ne peut se justifier que par des risques très importants pour les marchés financiers. On entend parler de "crise du crédit", de prêts immobiliers dits "subprime", de faillites de fonds états-uniens spécialisés dans l’immobilier, de baisses des bourses. Des banques de divers pays, dont la France, sont touchés. Que se passe-t-il exactement ? quels sont les mécanismes en oeuvre ? les risques possibles ?

18 août 2007. Faits et mécanismes en action a) Crédits "subprimes" et défauts de paiements des emprunteurs. L'immobilier est un secteur important de l'économie, et plus particulièrement aux Etats-Unis où les prêts hypotécaires sont très développés. En effet, il est courant pour les ménages états-uniens d'emprunter en hypothèquant leur maison, ce qui augmente leurs possibilités de consommation et alimente la croissance nationale. Pour la bonne santé de l'économie américaine, il importe alors de faciliter l'accès à la propriété à des couches de plus en plus larges de la population. Depuis quelques années se sont donc développés des crédits dits "subprimes", adaptés à des ménages modestes Ces crédits sont accordés par des institutions financières de moins en moins regardantes sur le profil de l'emprunteur. Ils ont un taux d'intérêt très élevé, de 4 à 5 points supérieur au taux normal (prime de risque), et variable en fonction de l'évolution des taux de la FED. Leur (…) Lire la suite »