Le hold-up américain des richesses financées par le public, sans aucune contrepartie : une véritable aubaine pour les grandes entreprises. Bienvenue au capitalisme sans risques.
Pour l’historien Emmanuel Todd, l’élection de Barack Obama « redonnera quelques années de vie supplémentaires à l’empire ». Elle ne suffira pas cependant à restaurer l’autorité d’une puissance en voie de déclassement.
Ainsi donc tout était possible. Une intervention financière massive de l’Etat. L’oubli des contraintes du pacte de stabilité européen. Une capitulation des banques centrales devant l’urgence d’une relance. La mise à l’index des paradis fiscaux. Tout était possible car il fallait sauver les banques.
Dans un article exceptionnellement honnête publié dans le New York Times de samedi, l’éditorialiste de la section économique, Joe Nocera, a révélé ce qu’il qualifie de « petits secrets de l’industrie bancaire », soit « qu’elle n’a pas l’intention d’utiliser l’argent [du sauvetage gouvernemental] pour faire de nouveaux prêts ».
Samedi 25 octobre 2008 s’est tenue, à la Maison de l’Amérique latine à Paris, une conférence internationale (Venezuela : pour une politique européenne indépendante) sur l’appui que souhaite donner l’Europe à la question de la démocratie et du progrès social vénézuéliens. Rassemblés en séance plénière et en ateliers, Mémoire des luttes et le Labour Friends of Venezuela anglais ainsi que le Venezuela Information Centre de Londres ont convié de nombreux acteurs de la société alternative européenne et vénézuélienne pour marquer le pas vers un soutien sans équivoque à l’Amérique latine et à son pays phare, le Venezuela.