Alai-Amlatina, Montevideo, Uruguay, 17 août 2007.
La crise boursière met en évidence la fragilié économique et politique de la superpuissance [Etats-Unis]. Les pays de l'Amérique latine devraient accélérer la mise en oeuvre de moyens pour se déconnecter de la folie financière globale.
C'est la crise la plus annoncée des dernières décennies. Il y a au moins deux lectures. A court terme on on essaye, comme l'indique Deloitte Consulting, "d'éviter une débandade". Pour cela les banques centrales du Japon, Suisse, Canada, Australie, de l'Union Européenne et la Réserve Fédérale des Etats-Unis, ont injecté environ 400 milliards de dollars en à peine une semaine. Avec ce chiffre, supérieur au PBI argentin et presque la moitié du brésilien, elles n'ont pas réussi à rassurer les investisseurs et le système financier.
A long terme, c'est la survie du dollar comme monnaie d'épargne, de transaction et de refuge qui est en jeu. Sur ce point, sont apparues des lectures des styles les plus (…)Lire la suite »
[Mais un tel coup -dont le spectre plane sur la crise actuelle- ouvrirait une crise sans précédent, fairait apparaître les Etats-Unis comme insolvables et mettrait en péril tout l'ordre mondial reposant sur leur domination, avec y compris les implications militaires d'un tel choc. Pour que la bureaucratie chinoise prenne une telle responsabilité, où elle-même paierait trés cher, car les exportations chinoises s'effondreraient, il faudrait vraiment qu'elle soit prise à la gorge.]
Crise financière suite.
Jeudi 16 août 2007, 15h.
Jeudi matin 16 août : le moment de la situation.
Pendant le dernier week-end, tout le monde attendait de voir comment les bourses allaient se comporter à la reprise lundi. Lundi, quelques cris de triomphes perçaient ça et là : la crise semblait jugulée ! A vrai dire ce n'était pas le cas, la "reprise" était bien timide à Wall Street. Elle concernait surtout les places européennes ... qui perdaient tout leurs gains le mardi.
Il est curieux de (…)Lire la suite »
Changement de société, samedi 11 août 2007.
Crise des « subprimes » et ou crise d' un système ?
Sommes-nous confrontés à un nouveau jeudi noir ? La fermeture de trois fonds de la Banque BNP Paris Bas a déclenché un vent à la baisse sur toutes les places boursières. A l'origine de la panique expliquent les commentateurs, il y aurait les « subprimes ». Ces prêts immobiliers accordés aux ménages nord-américains les moins solvables et que leurs débiteurs pourraient de moins en moins honorer. Comment ces subprimes pourraient-elles déclencher une telle panique ? On nous explique que c'est parce qu'en fait elles se seraient logées dans tous les portefeuilles, dans les SICAV les plus sûres... Mais les subprimes ne sont que la partie la plus visible de l'iceberg d'une économie spéculative. Il faut tenter pour mesurer la profondeur de la crise à laquelle nous sommes confrontés de comprendre quelques uns de ces phénomènes spéculatifs. Un autre phénomène très important à comprendre pour (…)Lire la suite »
France : l'immobilier en baisse, jusqu'où ? T. Serafini, F. Paoletti.
L'effondrement de l'immobilier américain fait craindre un krach.
The Observer, dimanche 27 août 2006.
Les économistes lancent une mise en garde : le repli du marché de l'immobilier américain va obliger les entreprises à supprimer 73 000 emplois par mois l'an prochain, et pourrait causer plus de tort à l'économie mondiale que l'éclatement de la bulle Internet.
Après les statistiques officielles indiquant que le nombre de ventes de logements neufs pour le mois de juillet était de 22 pourcent inférieur à celui de l'an passé, alors que les prix demeurent quasiment inchangés, on craint de plus en plus que le ralentissement immobilier « maîtrisé » prédit par la Réserve Fédérale ne s'avère être un krach en bonne et due forme.
« De fait, la situation semble se dégrader rapidement. Il peut sembler exagéré de parler de chute libre, cependant il me semble qu'en l'occurrence c'est le terme adéquat, » a déclaré Paul (…)Lire la suite »
Document non garanti contre les fautes de français, de frappe ou de
goût.
Document garanti contre les virus - à l'exception de celui de la
révolte. V.D
Retranscription d'une interview de John Perkins, un ancien membre respecté de la communauté bancaire. Dans son livre « confession of an economic hit man » (confessions d'un tueur à gages économique ) il décrit comment, en tant que professionnel très bien payé, il a aidé les Etats-Unis à extorquer des milliards de dollars aux pays pauvres à travers le monde en leur prêtant plus d'argent qu'ils ne pouvaient rembourser pour ensuite prendre le contrôle de leurs économies.
Democracy Now ! , 9 novembre 2004.
Il y a 20 ans, Perkins a commencé à écrire un livre intitulé « la Conscience d'un Tueur à gage Economique »
Perkins écrit, « le livre à l'origine était dédié aux présidents de deux pays, des hommes qui avaient été mes clients et que j'ai respecté et que je tenais en estime - Jaime Roldos, président de l'Equateur, et Omar (…)Lire la suite »