Andrew Lahde, de Santa Monica, Californie, est le gestionnaire de « hedge funds » qui a fait un profit de 870 % l’année dernière en pariant sur un effondrement des « subprimes ». Il vient de fermer son fonds de placement et a rédigé une lettre aux investisseurs.
Il est triste de voir les deux partis se démener pour parapher un accord qui consiste à prendre 700 milliards de dollars au contribuable pour les injecter dans les circuits des énormes institutions financières, remarquables d’incompétence et d’ambition.
Ce jour, à midi, sur France Inter, j’ai écouté que François Fillon
disait que les 360 milliards prévus pour sauver le système bancaire ne
se traduiraient pas par une augmentation d’impôts mais par "des
économies ou une augmentation du déficit". Les journalistes ne semblent pas avoir réalisé ce qui se cache de terrifiant derrière ces paroles d’apparence anodine...
La dette des gouvernements, des entreprises et des ménages a atteint des proportions astronomiques et enfle de plus en plus démesurément de jour en jour.
D’ou vient tout cet argent ?
Comment peut-il y avoir TANT d’argent à preter ?
La réponse est... qu’il n’y en a pas.
Pourquoi nos grands histrions économistes des partis politiques et des gouvernements, débattent-ils à la télévision de choses si courantes dont on nous rebat les oreilles dans ce que les bulletins de presse appellent indolemment l’information ? Pourquoi tous ces
débats-baragouins, ces psittacismes analphabètes proposés à l’ineptie du commun ?
Aux USA, le FBI enquête, relève les empreintes et recherche les traces d’ADN des pirates qui ont arraisonné la finance américaine. Sarkozy fait la chasse aux responsables de la débâcle financière pour leur infliger la punition qu’ils méritent : la mise en torche de leurs parachutes dorés. Tout cela n’est qu’un écran de fumée qui a pour principale fonction de chercher à dissimuler les véritables responsables de la crise : le dogme néolibéral des marchés qui se régulent tout seuls et surtout le patronat et les gouvernements qui s’efforcent d’inscrire ce dogme dans les faits, quelque en soient les coûts sociaux et humains.