Le coronavirus existe, il tue, il décime, il supprime : affirmant ainsi que l’Homme est une quantité négligeable perdue dans l’univers. Mais ce gouvernement utilise ce virus comme un paravent pour voiler la réalité du mode de production capitaliste. Les krachs boursiers, le déploiement des forces de répression n’ont pas pour cause unique le virus ! Faux ! Leur source trouve son origine dans la nécessité de domination et d’oppression de ce gouvernement. Cette nécessité est intrinsèque au capital et identique dans tous les pays capitalistes. Les conditions objectives semblent désormais réunies pour une révolution : mais les révolutionnaires ne sont pas encore prêts ! Alors qu’un virus nous décime, le capital utilise celui-ci pour abattre ses cartes ; les circonstances imposent aux révolutionnaires de cesser leurs divisions : la vie édicte son ultimatum…
L’Italie a demandé à des médecins de Chine, de Cuba et du Venezuela de contenir le coronavirus, tandis que Cuba s’est portée au secours d’un navire de citoyens britanniques. Pendant ce temps, les sanctions américaines aggravent le bilan de la crise du Covid-19 en Iran et au Venezuela.
En ralentissant l’activité économique, la pandémie de coronavirus baisse aussi les émissions de gaz à effet de serre et la pollution atmosphérique. Mais le répit ne pourrait être que de courte durée... À moins que la situation ne provoque une prise de conscience inédite.
Le 29 février 2020, la communauté scientifique mondiale était informée de la situation de l’épidémie due au Sars-cov-2 en Chine et de nombre de caractéristiques du virus, de sa propagation et de sa pathogénicité. Les chercheurs et les médecins chinois rendaient compte de leurs résultats, même partiels, avec une célérité et une transparence remarquables. Cette mise en commun d’un savoir recueilli dans le contexte d’une épidémie soudaine d’un virus nouvellement émergent et imparfaitement connu s’est faite à un rythme inhabituel, sans respecter les règles admises de publication.
Face à la crise sanitaire et économique et pour garantir les salaires, Emmanuel Macron autorise les entreprises à ne pas payer les cotisations sociales en mars et renforce les indemnités de chômage partiel. C’est oublier que les cotisations sociales sont du salaire, notamment celui des personnels de santé. Un discours économiquement irréel qui ouvre la voie à de nouvelles restrictions budgétaires.
Belgique. Le 12 mars, la presse nous apprend qu’au palais de justice de Mons, la présidente de la cour d'assises a été contaminée par le coronavirus et qu’une cour d’assises sera reportée. L’avocate Nathalie Gallant déclarait à ce propos : « Des mesures doivent être prises, Il en va de la santé de tous, tant des clients que des avocats. Il ne faudrait vraiment pas qu’un détenu qui se présente à une audience risque de contaminer tous les autres en prison ». Depuis, confirmé par l’administration pénitentiaire, un cas de coronavirus a été avéré à la prison de Mons. Le lendemain, la majorité du personnel pénitentiaire de la prison de Saint-Gilles est absente ! Avec comme conséquence que toutes les visites et toutes les activités sont annulées. Se dirige-t-on vers des situations à l’italienne ?