Abandonnée à son propre sort par l’Union européenne, l’Italie, a reçu, jeudi 12 mars une aide conséquente en provenance de la Chine. La République populaire, qui a enrayé l’épidémie sur son territoire, vient désormais apporter son savoir-faire, et ses moyens, à d’autres pays dans le besoin.
30 morts, 1606 cas, c’est le bilan officiel de la Direction Générale de la Santé, le 10 mars 2020, en France. Un bilan probablement en deçà du nombre de cas réels de coronavirus puisqu’un dépistage systématique n’est pas effectué faute de moyens suffisants au sein des hôpitaux publics. D’après les données communiquées par Santé Publique France, entre 600 et 1200 tests du Coronavirus sont pratiqués chaque jour en France, contre plus du double en Grande Bretagne et même entre 3 et 4 fois plus en Italie.
On aura tout lu, tout vu, tout entendu : "le régime chinois a fait faillite", la Chine est "au bord du gouffre", le "système s’écroule", Xi Jinping est "politiquement en danger" et "pris au piège", la "dictature est chancelante", le "totalitarisme est ébranlé" et "avoue son échec", "rien ne sera plus comme avant".
Les réactions à la vidéo mise en ligne le mardi 25 février par l’IHU de Marseille et intitulée à l’origine « Coronavirus : Fin de partie », annonçant qu’un traitement avait été trouvé et démontré comme efficace contre le Covid-19, n’ont été que faiblement relayées par les médias, voire ont suscité de la suspicion de la part d’autres médecins interrogés. Pourtant Didier Raoult, chercheur biologiste et professeur de microbiologie est considéré comme le premier expert mondial quant aux maladies infectieuses. Il a monté en 1983 son propre laboratoire, « l’Unité des Rickettsies », spécialisé dans la culture des bactéries intracellulaires, laboratoire qui comprend maintenant plus de 400 personnes. Le monde à l’envers ?
Je préfère écrire sur des choses que je connais, mais de temps en temps, une occasion se présente à moi de commenter un aspect de la méfiance et de la confusion généralisées tout en me reposant sur la base solide de ma curiosité professionnelle. C’est le cas du nouveau coronavirus 2019-nCoV. Beaucoup d’éléments de l’histoire du coronavirus ne sont pas cohérents, et c’est ce que je veux explorer. D’emblée, je tiens à préciser que je ne suis pas un expert en la matière. Le 2019-nCoV est-il une arme biologique génétiquement modifiée ou est-ce une souche naturellement évoluée d’un virus endémique dans la population de chauves-souris en Chine ? Nous ne le savons pas, mais il est intéressant d’examiner la plausibilité de chacun de ces scénarios et de voir si ce que nous observons pourrait être une combinaison d’un peu des deux.