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Thème : Coronavirus

Covid19 : et la Chine vient en aide à l’Italie (et bientôt à l’Europe ?)

Les Nouvelles Libres

Abandonnée à son propre sort par l’Union européenne, l’Italie, a reçu, jeudi 12 mars une aide conséquente en provenance de la Chine. La République populaire, qui a enrayé l’épidémie sur son territoire, vient désormais apporter son savoir-faire, et ses moyens, à d’autres pays dans le besoin.

La solidarité européenne à l’épreuve de la pandémie Depuis des années, les dirigeants de l’Union européenne vantent les mérites de cette coopération, souhaitant même l’accentuer. Néanmoins cette bonne entente n’a, pour l’instant, pas résisté à la pandémie du Covid19 dont l’Europe est désormais l’épicentre d’après l’OMS. L’Italie a été le premier pays de l’UE a connaître une telle diffusion du virus. Et alors que les médecins sur place alertent sur leur situation, les autres pays font la sourde oreille. Certes le système de santé de l’Italie a subi les cures d’austérité ultralibérales, comme la France. Mais le nord de l’Italie est l’une des régions les plus riches de l’Europe et bénéficie d’un des meilleurs systèmes de santé. Pourtant, sur place, les hôpitaux sont déjà débordés et les médecins craignent le pire pour les jours à venir. Les courbes montrent que la France a entre 8 et 10 jours de retard sur l’Italie dans la propagation du virus. Et, d’après de nombreux (…) Lire la suite »

« Le maintien des élections municipales est une erreur »

Fabien DESAGE
Pour Fabien Desage, politiste lillois, les problèmes immédiats et plus lointains posés par un scrutin en pleine épidémie de coronavirus auraient dû inciter l’exécutif à préparer un report. La légitimité et l’efficacité des édiles locaux sont en jeu. Spécialiste de la vie politique locale, Fabien Desage pointe le caractère aberrant et imprudent que revêt selon lui l’organisation d’élections municipales en France. Si le premier tour se déroule demain, le second doit avoir lieu une semaine plus tard, alors que le pays suit une trajectoire semblable à celle de l’Italie dans la progression de l’épidémie de Covid-19. En prenant en compte ce délai supplémentaire de sept jours, « il fallait se poser cette question : peut-on organiser aujourd’hui des élections en Lombardie ? ». Selon ce maître de conférences en science politique à l’université de Lille, la tenue « quoi qu’il en coûte » du scrutin révèle au passage une surestimation par les élites de l’importance que de nombreux citoyens (…) Lire la suite »

#Coronavirus : le régime Macron privilégie les profits de la classe capitaliste à la protection de la santé de tous. #covid19

Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF)

30 morts, 1606 cas, c’est le bilan officiel de la Direction Générale de la Santé, le 10 mars 2020, en France. Un bilan probablement en deçà du nombre de cas réels de coronavirus puisqu’un dépistage systématique n’est pas effectué faute de moyens suffisants au sein des hôpitaux publics. D’après les données communiquées par Santé Publique France, entre 600 et 1200 tests du Coronavirus sont pratiqués chaque jour en France, contre plus du double en Grande Bretagne et même entre 3 et 4 fois plus en Italie.

La priorité du régime Macron et de l’Union Européenne : protéger les marchés financiers Inquiets de l’effondrement des cotations boursières sur les marchés financiers et plus soucieux que les profits de la classe capitaliste ne souffrent pas de l’épidémie qui se prépare à frapper massivement la classe des travailleurs, le régime Macron, et avec lui les médias contrôlés par lui ou ses amis milliardaires, tient un discours paradoxal. Saturant l’espace médiatique de messages de prévention portant sur des mesures simples (se laver les mains et ne pas serrer la main ou embrasser pour se saluer), il n’apporte cependant aucune mesure forte au prétexte que l’épidémie ne serait pas à craindre et que la protection de l’activité économique du pays doit être privilégiée. De fait, à contrario de ce qu’a fait volontairement la Chine ou de ce qu’est obligée de faire l’Italie, aucune mesure de quarantaine importante n’a été mise en place à l’exception de quelques zones très limitées. Les (…) Lire la suite »

Coronavirus - Les cas cachés - Pourquoi nous devons tout fermer et le faire maintenant

Moon of Alabama
Les pouvoirs en place dans nos sociétés "occidentales" ont décidé de ne rien faire de significatif contre l'attaque du nouveau coronavirus SRAS-Cov-2. Il n'y aura même pas de tentative de faire comme la Chine ou la Corée du Sud qui ont mis toutes leurs ressources à disposition pour arrêter la propagation du virus lorsque c'était encore possible. L'"Occident" semble maintenant avoir dépassé ce stade. Le Premier ministre britannique Boris Johnson a lancé l'idée d' "encaisser le coup", c'est-à-dire de ne rien faire pour atténuer le coup que l'épidémie va causer. En Allemagne, la chancelière Angela Merkel a déclaré à son groupe parlementaire que 60 à 70 % de tous les Allemands attraperont le virus. La plupart d'entre eux tomberont malades. Avec un taux de mortalité de 1%, cela signifie que plus de 500.000 Allemands en mourront. Merkel n'a pas dit comment elle allait essayer d'empêcher cela. Jusqu'à présent, son administration n'a pas fait grand-chose pour empêcher une nouvelle (…) Lire la suite »

"Covid-19 : la faillite d’un système"

Bruno GUIGUE

On aura tout lu, tout vu, tout entendu : "le régime chinois a fait faillite", la Chine est "au bord du gouffre", le "système s’écroule", Xi Jinping est "politiquement en danger" et "pris au piège", la "dictature est chancelante", le "totalitarisme est ébranlé" et "avoue son échec", "rien ne sera plus comme avant".

Une chose est sûre en effet, c'est que rien ne sera plus comme avant, et pour une bonne raison : la République populaire a manifestement vaincu l'épidémie en deux mois. Les oiseaux de mauvais augure diront que c'est faux, que les chiffres sont truqués, que l'épidémie peut rebondir. Mais les experts internationaux disent le contraire, et les faits parlent d'eux-mêmes. Le nombre quotidien de nouvelles contaminations est désormais 50 fois plus élevé dans le reste du monde qu’en République populaire de Chine. Sur les 80 000 cas recensés depuis janvier dans ce pays, 70 000 patients sont déjà guéris. Les restrictions aux déplacements sont levées progressivement et l'activité économique redémarre. On comprend que cette réalité attriste les ennemis de la Chine qui pullulent dans les médias du monde libre, mais il va falloir qu'ils s'y fassent. La Chine a réussi ce qu'aucun pays n'a jamais réussi à faire : vaincre une épidémie par une mobilisation massive de la société et de l'Etat. Après (…) Lire la suite »
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Sous le masque du coronavirus

Jean-Luc MELENCHON
Les épidémies sont de vieilles compagnes de l’Histoire humaine. Elles ont toutes été le résultat de la mondialisation, c’est-à-dire du fait que, si loin que l’on remonte dans le temps, les êtres humains se sont toujours déplacés et ils ont donc transporté avec eux d’un endroit vers l’autre les microbes auxquels ils avaient eux-mêmes survécu. On connaît le terrible impact des maladies transportées par les conquistadors sur le monde des Indiens d’Amérique. Il explique aussi comment les populations nomades de tous les continents ont pu être exterminées par les sédentaires survivants des maladies qu’ils avaient contractées. Car on estime que les premières grandes épidémies sont le résultat de la promiscuité avec les animaux domestiqués. Dans le Nouveau Monde, les virus transportés par les Espagnols venaient de la domestication du porc et des vaches. En général, on sait que sur 2 500 virus capables de tuer l’homme 1 400 viennent des animaux. Naturellement ce n’est pas de leur faute. (…) Lire la suite »
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Coronavirus : le témoignage d’un virologue

Bruno CANARD
Je suis Bruno Canard, directeur de recherche CNRS à Aix-Marseille. Mon équipe travaille sur les virus à ARN (acide ribonucléique), dont font partie les coronavirus. En 2002, notre jeune équipe travaillait sur la dengue, ce qui m’a valu d’être invité à une conférence internationale où il a été question des coronavirus, une grande famille de virus que je ne connaissais pas. C’est à ce moment-là, en 2003, qu’a émergé l’épidémie de SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) et que l’Union européenne a lancé des grands programmes de recherche pour essayer de ne pas être prise au dépourvu en cas d’émergence. La démarche est très simple : comment anticiper le comportement d’un virus que l’on ne connaît pas ? Eh bien, simplement en étudiant l’ensemble des virus connus pour disposer de connaissances transposables aux nouveaux virus, notamment sur leur mode de réplication. Cette recherche est incertaine, les résultats non planifiables, et elle prend beaucoup de temps, d’énergie, de patience. (…) Lire la suite »
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Pourquoi personne n’écoute l’expert mondial des virus qui dit qu’un traitement simple contre le Covid-19 existe ?

Réseau International

Les réactions à la vidéo mise en ligne le mardi 25 février par l’IHU de Marseille et intitulée à l’origine « Coronavirus : Fin de partie », annonçant qu’un traitement avait été trouvé et démontré comme efficace contre le Covid-19, n’ont été que faiblement relayées par les médias, voire ont suscité de la suspicion de la part d’autres médecins interrogés. Pourtant Didier Raoult, chercheur biologiste et professeur de microbiologie est considéré comme le premier expert mondial quant aux maladies infectieuses. Il a monté en 1983 son propre laboratoire, « l’Unité des Rickettsies », spécialisé dans la culture des bactéries intracellulaires, laboratoire qui comprend maintenant plus de 400 personnes. Le monde à l’envers ?

Mensonges et manipulation 4 mars 2020 Après l’enthousiasme affiché par ce professeur, qui exerce depuis plus de 30 ans, on aurait pu s’attendre à une déferlante de titres annonçant la nouvelle, ou, à tout le moins, que ce traitement soit évoqué lors des points infos des journaux. Mais non, c’est quasiment silence radio. Alors pourquoi ? En fait il semble qu’il y ait plusieurs points qui aillent à l’encontre des intérêts des « maîtres du monde ». Une crise d’égo ? Tout d’abord l’étude n’a pas été effectuée par les États-Unis ou l’Europe, mais par les Chinois. Ces derniers ayant publié leurs résultats en Chine, et pas dans une prestigieuse revue à comité de lecture occidentale, l’étude est perçue avec dédain. Pourtant Raoult, qui explique avoir par le passé travaillé avec la Chine, explique qu’aujourd’hui que les meilleurs experts sont là-bas et qu’ils ont simplement dépassé le reste du monde. En ce sens, il faut bien admettre qu’il navigue à contre-courant et qu’il semble (…) Lire la suite »
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Un virus des plus commodes

Dmitry ORLOV

Je préfère écrire sur des choses que je connais, mais de temps en temps, une occasion se présente à moi de commenter un aspect de la méfiance et de la confusion généralisées tout en me reposant sur la base solide de ma curiosité professionnelle. C’est le cas du nouveau coronavirus 2019-nCoV. Beaucoup d’éléments de l’histoire du coronavirus ne sont pas cohérents, et c’est ce que je veux explorer. D’emblée, je tiens à préciser que je ne suis pas un expert en la matière. Le 2019-nCoV est-il une arme biologique génétiquement modifiée ou est-ce une souche naturellement évoluée d’un virus endémique dans la population de chauves-souris en Chine ? Nous ne le savons pas, mais il est intéressant d’examiner la plausibilité de chacun de ces scénarios et de voir si ce que nous observons pourrait être une combinaison d’un peu des deux.

En tant qu’arme biologique de destruction massive, le 2019-nCoV n’est pas particulièrement bon. D’un autre côté, il est très contagieux et peut être transmis par des personnes infectées qui ne présentent aucun des symptômes, comme la fièvre et l’essoufflement. En revanche, le taux de mortalité n’est que de 2,1 % et devrait baisser car ce taux ne tient pas compte du nombre potentiellement important de jeunes gens en bonne santé qui ont contracté le virus mais n’ont jamais présenté de symptômes, n’ont jamais été testés et ne sauront jamais qu’ils ont survécu. Pour qu’un virus soit une arme biologique puissante, son taux de mortalité doit être optimisé afin de tuer le plus grand nombre possible de ses victimes, mais assez lentement pour que les victimes ne meurent pas avant d’avoir eu la possibilité de propager l’infection. Autre point négatif : l’âge moyen de ceux qui y succombent est d’environ 65 ans, ce qui la rend plutôt inefficace pour affaiblir les capacités productives d’une (…) Lire la suite »
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