Le projet de loi d’urgence sanitaire a été présenté en Conseil des ministres mercredi 18 mars. Ce texte prévoit « un accroissement exorbitant des pouvoirs » d’un gouvernement, qui agit « surtout à sauver le capitalisme », selon le syndicaliste Eric Beynel*.
Des médecins avertissent que Julian Assange est exposé à un risque accru de coronavirus ; réfutent la réponse du gouvernement australien à leurs lettres.
La ministre des affaires étrangères (Australienne) Marise Payne nie les violations des droits de l’homme contre Julian Assange, défiant les appels croissants des experts médicaux et des droits de l’homme pour sauver la vie d’un citoyen australien.
Plus vous cherchez à comprendre l’affaire du traitement du Coronavirus, et plus vous décelez des éléments pour le moins troublants. Après avoir classé le pape de la virologie dans la catégorie Fake news par des pigistes de journaux sous le contrôle de la classe politique, voilà qu’une volte-face s’opère sous la pression du net qui s’est fait le porte-voix du professeur Raoult.
La pandémie en cours montre que la mondialisation capitaliste a tout d'un fleuve en crue rompant ses digues et arasant tout sur son passage. L'alternative à la désegmentation sauvage et néolibérale du monde n'est pas dans la juxtaposition nationaliste d'étangs d'eau croupie (=l'emmurement du "on est chez nous !" lepéniste), mais dans un internationalisme re-segmentant rationnellement le monde à la manière d'écluses canalisant un fleuve. Le but est de permettre l'échange durable par la mise à niveau égalitaire des dénivelés territoriaux existants : la coopération égalitaire d'Etats souverains et solidaires planifiant leur sortie du capitalisme et s'orientant vers un communisme de nouvelle génération.
Le monde entier semble désormais avoir pris la mesure de la pandémie du Covid-19. Même les plus récalcitrants et naïfs des dirigeants comprennent désormais ce qui est en train de se jouer après avoir vu l’état dans lequel est l’Italie. Mais dans cette lutte, certaines nations sont mieux loties que d’autres. Et certains pays doivent faire face à ce virus tout en continuant à subir des sanctions économiques qui, à cette heure, s’apparentent à de la criminalité pure et simple.