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Thème : Colombie

Colombie : l’État veut fermer le webzine Rebelión

PRIMITIVI
Au fur et à mesure l'État criminalise toute opposition Avant les élections législatives de mars et celles présidentielles de mai, le gouvernement Uribe s'enfonce de plus en plus dans la criminalisation à tout va, dernier volet en date : le Ministère Public colombien essaie d'accuser la revue internet Rebelión de terrorisme. Santiago Alba, éditeur de rebelion.org, pense que cela fait partie d'une stratégie du gouvernement colombien afin de museler les médias et de générer un mouvement d'autocensure. Santiago Alba, écrivain et éditeur de Rebelión - crédits : Radio del Sur "En Colombie le Ministère Public considère que c'est un délit de lire une page d'Internet, dans le cas présent rebelion.org. La question même de l'interrogatoire de Nicolás Castro tente de créer un précédent et de justifier la décision de criminaliser un média qu'ils qualifient comme enclin au terrorisme. Cela nous paraît d'une gravité énorme, pas tant parce que cela signifie la criminalisation d'un (…) Lire la suite »

La Colombie, un pays salé (El Tiempo)

Daniel SAMPER PIZANO
Le Salado (salé en espagnol) est une ville bicentenaire située dans les montagnes de Maria. A 18 kilomètres de celle-ci, se trouve Carmen de Bolivar, qui a inspiré la plus célèbre chanson de « porro » (musique de fête) à un de ces enfants, le compositeur Lucho Bermudez. A d'autres époques, le Salado a été une ville prospère connue comme « la capitale du tabac de la Côte » et pour ses légumes. Il y a 20 ans elle comptait de grands entrepôts et de bons services publics de santé ainsi que dans l'éducation du primaire au baccalauréat et 33 grands magasins. Elle est aujourd'hui célèbre pour avoir été le théâtre d'un des massacres les plus cruels de notre histoire. Il y a dix ans jour pour jour s'achevait une orgie de sang qui avait débutée le 16 février 2000 dans des villages voisins et qui, à partir du 17, s'est prolongée dans les rues du Salado. Pendant plus de 70 heures, trois groupes paramilitaires ont organisé dans la ville une machinerie de mort sans qu'aucune autorité (…) Lire la suite »

Les paramilitaires colombiens avouent 30 000 meurtres

La Croix
La Colombie est horrifiée par l'ampleur des massacres commis depuis les années 1980 par des miliciens d'extrême droite qui reconnaissent aujourd'hui leurs crimes Plus de 30 000 assassinats, 2 500 disparus en moins de vingt ans. Ces chiffres parlent d'une violence effroyable, tout juste comparable, en Amérique latine, à la répression de la dictature argentine qui aurait fait disparaître 30 000 opposants. Pour la première fois, le parquet colombien a donné le 17 février les statistiques officielles d'une vague de meurtres longtemps niée par le pays. Elles correspondent aux crimes avoués par les milices paramilitaires dans le cadre d'un processus dit de « justice et paix » mis en place depuis leur démantèlement en 2003. Une loi, polémique, avait alors été adoptée : moyennant des aveux complets, les paramilitaires qui rendaient les armes ne pourraient pas être condamnés à plus de huit ans de prison. Ces remises de peine ont permis de commencer à lever le voile sur des années de (…) Lire la suite »

Les États-Unis ne reconnaissent pas les victimes colombiennes et bloquent les procès en extradant les principaux responsables

El Correo
Un rapport de l'International Human Rights Law Clinic de Berkeley conclut que le Département de Justice des Etats-Unis a gêné le procès des 25 chefs « paras » extradés. Par action et inaction, le gouvernement étasunien a aidé à ce que les crimes des paramilitaires en Colombie restent impunis. L'accusation ne vient pas d'une organisation des droits de l'homme ni d' un dirigeant de gauche de Bogotá, mais d' une équipe d'avocats de l'Université de Berkeley [Californie], une des institutions les plus prestigieuses des États-Unis. Cette semaine l'International Human Rights Law Clinic de Berkeley a publié « La Vérité derrière les barreaux » [ « Truth Behind Bars » : extradition should not shield paramilitary leaders. ], un rapport qui décrit comment le Département de Justice des Etats-Unis a géré les procès au pénal pour trafic de stupéfiants contre les 25 des principaux chefs paramilitaires colombiens extradés. « Comme représentants des familles des victimes des crimes des (…) Lire la suite »

Colombie : Les médias occultent la plus grande fosse commune des Amériques, l’État cherche à modifier les preuves.

PRIMITIVI
Récemment en Colombie on a découvert la plus grande fosse commune de l'histoire contemporaine du continent américain [1], cette découverte terrible a presque été totalement occultée par les mass-médias en Colombie et dans le monde. La fosse commune contenant les restes d'au moins 2.000 personnes est située à côté du village de La Macarena, département de Meta. Dès 2005 l'Armée, déployée dans la zone, a enterré là des milliers de personnes, ensevelis comme NN. [2] La population de la région, alertée par les infiltrations dans l'eau potable d'eau polluée par les cadavres et touchée par des disparitions de proches, avait déjà dénoncé l'existence de la fosse à plusieurs occasions durant 2009 : en vain, le ministère public ne procédant à aucune recherche. C'est grâce à la persévérance des parents des disparus et à la visite d'une délégation de parlementaires et syndicalistes britanniques qui enquêtaient sur la situation du respect des droits de l'homme en Colombie, en décembre 2009, (…) Lire la suite »

Colombie : découverte d’une fosse commune contenant 2000 cadavres

Antonio ALBINANA

[question préalable du Grand Soir : où sont passés les trolls Uribistes et leurs amis "réactionnaires de gauche" lecteurs de Libé/Le Monde et leurs commentaires genre "le problème des FARC c’est qu’ils n’arrivent pas à s’adapter à la démocratie colombienne" ?]

Depuis 2005, l’armée colombienne a enterré des corps sans les identifier.

C’est sur le territoire du petit village de La Macarena, dans la région du Meta, à 200 kilomètres au sud de Bogota, un des coins les plus chauds du conflit colombien, que vient d’être découverte la plus grande fosse commune de l’histoire récente de l’Amérique latine. Le nombre de cadavres « SN » (Sans Nom), enterrés sans être identifiés, pourrait s’élever à 2000, selon plusieurs sources d’information ainsi que celle du voisinage. Depuis 2005, l’Armée dont les forces d’élite sont déployées alentour, a entassé des centaines de cadavres, dans une fosse derrière le cimetière du village, avec l’ordre de les inhumer anonymement.

Il s'agit-là du plus grand enterrement de victimes d'un conflit qu'il nous soit donné de connaitre dans le continent. Il faudrait remonter jusqu'à l'Holocauste nazi ou à la barbarie de Pol Pot au Cambodge, pour trouver une chose semblable. Derrière le cimetière de la Macarena, à 200 km de Bogota, des milliers de corps anonymes ont été enterrés. Le juriste Jairo Ramà­rez est le secrétaire du Comité Permanent pour la Défense des Droits Humains en Colombie, c'est lui qui a accompagné une délégation de parlementaires anglais sur place il y a quelques semaines, alors que l'on commençait à découvrir l'importance de la fosse de La Macarena. « Ce que nous avons vu était horrible », a-t-il déclaré à Público. « Une quantité incalculable de corps, et des centaines de planches en bois peintes en blanc réparties sur toute la superficie de la fosse avec inscrit dessus « SN » [Sans Nom] et des dates depuis 2005 jusqu'à aujourd'hui ». A partir de 2005, "Chucho", le fossoyeur du village, (…) Lire la suite »

Colombie : la ville de Medellà­n serait-elle une société-laboratoire ?

PRIMITIVI
La ville de Medellà­n serait-elle devenue une sorte de laboratoire ? En janvier dernier Uribe a proposé la création d'un réseau d'étudiants qui collaborerait avec l'armée pour lutter contre le crime. Ces étudiants seraient payés 50$ par mois. Plutôt que de tenter d'apaiser le climat, de tenter de recréer des liens au sein de la ville le président choisi d'étendre encore le conflit en incluant les étudiants à la machine de guerre qu'est le concept de la Sécurité Démocratique. Nous publions un appel public à la prise de conscience du Red Juvenil de Medellà­n qui craint, à juste titre on dirait, la mise en place d'une société paranoïaque dont le seul langage est la violence. "Qu'au lieu de former des citoyens l'État forme des mercenaires". Le gouvernement colombien intensifie la guerre dans les communautés de Medellà­n Durant une visite dans la ville de Medellà­n le 27 janvier 2009, à lvaro Uribe, le président colombien, avait proposé la création d'un réseau de coopérants de (…) Lire la suite »

Colombie : Uribe menace les cinéastes argentins et les réfugiés politiques colombiens en Suède et dans le monde

PRIMITIVI
Interview de l'ambassadeur colombien de Stockholm au sujet des déclarations violentes d'Uribe au sujet de cinéastes argentins et de réfugiés politiques colombiens en Suède, et également à propos d'un mémo que son homologue de Buenos Aires a envoyé aux ressortissants colombiens vivants en Argentine (fichier audio de l'interview joint). L'ambassadeur colombien à Buenos Aires, demande à ses compatriotes habitant l'Argentine de dénoncer toutes les personnes pouvant être soupçonner d'apporter un quelconque soutien aux FARC ou à leur cause (le duplicata du mémento est également joint). L'ambassadeur colombien à Stockholm, Rafael Nieto Navia, dans un entretien avec le reporter Dick Emanuelsson indique qu'il ignore totalement les déclarations menaçantes d'à lvaro Uribe contre des journalistes et des cinéastes argentins et contre des réfugiés politiques colombiens exilés dans le monde, plus particulièrement en Suède. http://www.primitivi.org/spip.php?article221 Lire la suite »

Colombie : les morts commencent à reparaître, il y en a ... des milliers !

PRIMITIVI
Dans le cimetière de La Macarena, à 200 km de Bogota, ont été enterrés des milliers de corps, déposés là anonymement par l'armée à partir de 2005. Cette découverte ahurissante ainsi que les enquêtes ouvertes par la justice colombienne montrent que l'État est impliqué au travers de l'armée, de la police et des paramilitaires. Un millier de fosses communes pourraient être trouvées sur le tout le territoire, suivant l'ONU les évaluations des magistrats instruisant les affaires "Justice et Paix" parlent d'environ 50 000 disparus depuis 2005, donc lors du premier mandat présidentiel d'à lvaro Uribe (1). Mais certains de ces magistrats estiment déjà que le gouvernement va faire obstruction aux enquêtes, il est vrai que les présidentielles colombiennes approchent et que Uribe brigue un troisième mandat successif. Il a fait modifier la Constitution dans ce sens en septembre 2009 (2). http://www.primitivi.org/spip.php?article220 Lire la suite »

Honduras / Colombie : Quand le vice-président colombien, en visite au Honduras, demandait un "Bloc paramilitaire"

PRIMITIVI
par Dick Emanuelsson Tegucigalpa le 13 janvier 2010 - Le vice-président Francisco Santos s'est mis les mains et les pieds dans la masse gluante de la "parapolitique' en Colombie. Mais il salue et reconnaît le coup d'État au Honduras durant sa visite à Tegucigalpa, invité par des entrepreneurs honduriens. Le vice-président colombien Francisco Santos a dit à l'agence de presse AP dans sa visite au Honduras, que "la leçon de dignité que le Honduras a donnée à l'Amérique Latine et au monde mérite d'être applaudie et appuyée... et, dans ce sens, la Colombie est aux ordres des honduriens". Il n'y a aucun doute, et le président à lvaro Uribe lui-même l'a confirmé quand il a reçu la délégation du régime de facto de Micheletti quand celle-ci avait eu son premier contact à San José du Costa Rica avec Oscar Arias et la délégation du président Zelaya. La délégation n'est pas rentrée à Tegucigalpa mais a continué sa tournée au Panama et à Bogotá, se réunissant avec Martinelli et (…) Lire la suite »