Les organisateurs du festival dans lequel a été diffusé "L'insurrection du XXIe Siècle", ont défendu la publication du documentaire polémique des Farc.
L'association de Documentalistes Argentins, Doca, a dit que la position du gouvernement colombien face à la diffusion du documentaire sur les Farc, "l'Insurrection du XXIe siècle", était la conséquence d'un gouvernement autoritaire et "qui détient des records de plaintes pour violation des droits de l'homme" .
La publication du documentaire dans un festival en Argentine, a ouvert un débat en Colombie sur l'étendue des tentacules des Farc à l'étranger. Le président à lvaro Uribe et le Ministre de la Défense, Gabriel Silva ont argumenté que les Farc ont été appuyées par des étrangers dans l'élaboration du documentaire qui cherche à blanchir l'image du groupe guerrier. Le Ministre Silva a dit que ceux qui diffusaient la publicité des Farc, étaient leurs complices.
Le documentaire montre un groupe de guerilleros (…)Lire la suite »
Les "faux-positifs" : cette expression nous vient directement de l'Amérique latine, plus particulièrement de la Colombie. En espagnol, on parle de « falsos positivos ». De quoi s'agit-il ?
Vous vous souvenez de ce policier de Montréal qui affirmait, l'automne dernier, que lors de la crise d'octobre 1970 et des évènements violents qui l'avaient précédée et suivie, la Police de Montréal s'était avérée d'une grande inefficacité. Pour redorer sa réputation, elle avait alors décidé, en 1971, de monter de toute pièce une opération visant à démontrer son efficacité. Ce fut le cas du vol des gains d'un bingo par une cellule felquiste (FLQ : Front de Libération du Québec - NdR) qu'elle avait infiltrée. En l'espace d'un rien de temps, les coupables furent arrêtés et condamnés. La Police de Montréal venait de retrouver son efficacité. S'il eut fallu, à ce moment, que quelqu'un fasse allusion à un pareil montage, il eût été accusé d'être obsédé par la théorie du complot.
Actuellement, en (…)Lire la suite »
En octobre 2009 a été lancée à Bruxelles (Belgique) la Campagne européenne 2009-2011 pour la libération des prisonniers politiques en Colombie. Ceux-ci sont au nombre de 7500 et sont pour la plupart des prisonniers d'opinion et des activistes sociaux -quand ils ne sont pas des ouvriers, des paysans, des indigènes ou des étudiants luttant pour une Colombie de dignité, de paix et de justice sociale !
Suite à l'attentat du 11 septembre 2001 à New York, les Etats-Unis ont conçu et imposé le « Plan Colombie », officiellement un programme intégral de développement destiné à régler le conflit intérieur colombien -en réalité destiné à anéantir toute opposition politique et sociale dans le pays et, en finalité, à servir les intérêts économiques du secteur privé. Arrivé au pouvoir en 2002, l'autoritaire à lvaro Uribe Velez a rapidement mis en oeuvre sa « politique de sécurité démocratique », véritable stratégie de guerre avec réseau d'un million d'indicateurs, compagnies de sécurité (…)Lire la suite »
Entrevue d’Arnold August à l’émission Le monde cette semaine, animée par André Pesant sur les ondes de CIBL Radio-Montréal, le 22 novembre 2009, par Karine Walsh (*), le 25 novembre 2009
Alors que le gouvernement étasunien multiplie ses interventions belliqueuses au sud du continent, André Pesant rappelle les origines idéologiques de la politique étrangère étasunienne dans une chronique intitulée Honduras, Colombie, Cuba - les États-Unis s'en tiennent à la doctrine Monroe : toute l'Amérique aux Nord-américains. C'est dans un discours à l'intention des Européens prononcé le 2 décembre 1823, que le président américain républicain James Monroe allait fixer les directives que devait adopter la diplomatie des États-Unis au XIXe et au début du XXe siècle.
Dans le même ordre d'idée, Pesant rappelle le concept d'un proverbe africain emprunté par Roosevelt en 1901 : « Parle doucement et porte un gros bâton ». Roosevelt a employé pour la première fois cette expression au Minnesota State Fair, le 2 septembre 1901, douze jours avant que l'assassinat du président William McKinley ne le propulse à la présidence des États-Unis. Cette doctrine du big stick visait à faire assumer (…)Lire la suite »
Toute personne moyennement informée comprend aussitôt que l'Accord complémentaire pour la coopération et l'aide technique en matière de défense et de sécurité, signé entre les gouvernements de la Colombie et des Etats-Unis le 30 octobre et publié le 2 novembre dans l'après-midi, équivaut à l'annexion de la Colombie aux États-Unis.
L'accord gêne théoriciens et politiciens. Il n'est pas honnête de se taire maintenant et de parler ensuite de souveraineté, de démocratie, des droits de l'homme, de liberté d'opinion et d'autres merveilles, quand un pays est dévoré par l'Empire aussi aisément qu'un lézard capture une mouche. C'est le peuple colombien qui est en jeu, dévoué, travailleur, batailleur. J'ai cherché dans ce gros document une justification digestible, et je n'en ai vu aucune.
Des quarante-huit feuillets de vingt et une lignes chacun, cinq philosophent sur les antécédents de cette absorption honteuse qui convertit la Colombie en territoire d'outre-mer. Tout part des accords (…)Lire la suite »
Le Département Administratif de Sécurité, DAS, est un organisme de recherche et d'espionnage politique qui dépend directement du Président de la Colombie.
Si au cours des années antérieures, il fut impliqué dans des crimes, des tortures et autres délits, jamais il n'avait atteint les niveaux actuels : narcotrafic à grande échelle, coordination avec des paramilitaires dans des assassinats de centaines de personnes et complots pour déstabiliser des gouvernements voisins. Tout ceci reconnu par d'ex-hauts fonctionnaires devant les autorités colombiennes et étasuniennes.
Le ministre du Pouvoir Populaire pour les Affaires Intérieures et la Justice du Venezuela, Tarek El Aissami vient de dénoncer ce qui était déjà connu : le DAS agit au Venezuela et en Equateur à l'encontre des gouvernements de ces deux nations soeurs.
Les complots s'appellent respectivement Falcon et Salomon, selon des documents trouvés sur deux agents du DAS capturés il y a quelques jours au Venezuela. Des (…)Lire la suite »
La collection « Relations Internationales et Etat National (RIEN) », de la maison d'édition de l'Université fédérale de Santa Catarina, au Brésil, dont la principale caractéristique est l'analyse critique des relations internationales, s'est vu opposer un veto à la publication de l'ouvrage Histoire du terrorisme d'Etat en Colombie, du journaliste Hernando Calvo Ospina, pour des raisons politico-idéologiques.
Dans un premier temps, l'ouvrage a été étudié par deux universitaires de renom : l'un de l'Université fédérale de Santa Catarina (UFSC) et l'autre de l'Université fédérale de Rio Grande do Sul (UFRGS). Les deux ont remis un avis positif pour que le livre soit traduit et publié.
Néanmoins, le Conseil éditorial de l'Université a opposé son veto à la publication, taxée de « militante », refusant ainsi aux étudiants et au peuple brésilien un point de vue différent, et certainement objectif, sur un pays qui connaît la plus forte criminalité politique au monde, encouragée par (…)Lire la suite »
24 septembre 2009
Sur le livre de notre ami Calvo Ospina "Colombie, derrière le rideau de fumée..."
La censure académique est entrée aux Editions de l'Université Fédérale de Santa Catarina, Brésil, (EdUFSC). Dans cette maison d'éditions, j'assure la coordination depuis 2003, de la collection Relations Internationales et Etat National (RIEN), dont la caractéristique principale est l'analyse critique des relations internationales dans un monde où des concepts comme sous-développement, dépendance, impérialisme et terrorisme d'Etat ont été remplacés par émergents, interdépendance, globalisation et guerre préventive. Des 3 livres publiés par la collection RIEN, le premier traite du soutien politique et théorique accordé par Juscelino Kubitschek et Gilberto Freyre au colonialisme portugais , le second analyse le nationalisme et la domination bourgeoise dans le Brésil des années 50, et le troisième analyse l'impérialisme et son entrée en Amérique latine grâce à l'économie du militarisme et de l'idéologie.. La Collection RIEN a reçu un excellent accueil de la part du public au point que (…)Lire la suite »
Caracas, 28 août. (Eva Golinger) ABN.- La visite de Noam Chomsky au Venezuela s'est produite à un moment historique, où de nombreux changements ont lieu en Amérique latine, des changements potentiels dans la relation des Etats-Unis avec les nations latino-américaines. Il existe actuellement d'importants conflits et tensions qui préoccupent beaucoup les latino-américains.
A ce contexte viennent s'ajouter la recrudescence des agressions au cours des derniers mois, le coup d'Etat au Honduras, l'intensification de la présence militaire en Colombie, avec l'occupation de plus de sept bases militaires, ainsi qu'un contrôle territorial au niveau militaire en Colombie, et enfin la réactivation de la quatrième flotte de l'armée qui a eu lieu l'an passé, mais qui est à présent utilisée dans ce contexte.
Le ton du discours avec le Venezuela s'est également durci : le pays est accusé de narcotrafic et de terrorisme. Par ailleurs, le budget militaire du Pentagone a été augmenté pour le (…)Lire la suite »
Le 15 juillet dernier le gouvernement colombien [1] a divulgué son projet de mettre sept bases à la disposition de l'armée américaine. Le Venezuela et l'Equateur ont dénoncé la politique belliciste de leur voisin colombien, tandis que le Brésil et le Chili ont également fait part de leur "préoccupation". Ce nouvel accord permettrait à l'armée américaine de compenser la perte de sa seule base en Amérique du sud, située à Manta, en Equateur.
La Colombie était en 2006 [2] le pays où sont morts la moitié des syndicalistes assassinés dans le monde. Elle est le troisième bénéficiaire de l'aide militaire étatsunienne derrière Israël et l'Egypte dans le cadre officiel d'un plan de lutte antidrogue (Plan Colombia) qui est en fait une lutte anti-FARC (tandis que par ailleurs les USA soutiennent la narco-répubique autoproclamée du Kosovo et que sous leur occupation la culture du pavot ne cesse d'augmenter en Afghanistan). Dans le cadre du Plan Colombia (que Washington veut exporter au (…)Lire la suite »