Encore une fois, un débat ayant suivi un article sur le Grand Soir, cette fois-ci sous celui d'André Lacroix, (In)suffisance journalistique, m'a conduit à écrire un long commentaire que j'ai finalement proposé à la publication comme article. Vanité, quand tu nous tiens. Merci à lui pour avoir suscité cette réflexion.
* Le 23/09/2022, un journaliste-vedette de la RTBF affirme sur les ondes de « La Première » que « plusieurs millions de Ouïghours sont actuellement enfermés dans des camps dans le Xinjiang. » * Je m’empresse de lui signaler qu’il s’agit d’un chiffre que n’oserait même plus avancer l’ineffable Adrian Zenz. * Réaction de l’intéressé, tardive en raison d’un égarement d’email : « Nous ne pouvons (…) partager votre point de vue sur une éventuelle exagération quant aux millions de personnes concernées puisqu’aussi bien les sources publiques consultables suite au rapport ONU font état de au moins un million de personnes ouïghoures en camps sans compter le personnes kazakhes enfermées et les surveillances intrusives dans l’espace public et privé dans tout le Xinjiang qui fait considérer l’ensemble de la zone par les observateurs comme un prison ou camps à ciel ouvert. Voir e.a. à ce sujet https://www.lalibre.be/debats/opinions/2022/06/10/pekin-a-enferme-de-facon-arbitraire-au-moins-un-million-de-ouighours-Y756OVLNUNCHRLADPXSO5BHTSM/. »
Le 20e congrès du Parti communiste chinois est difficile à surestimer. Le 22 octobre a marqué un évènement prédéterminant l’agenda mondial dans les cinq années à venir. Voire plus. Xi Jinping a été réélu pour son troisième mandat, ce qui signifie que la Russie ne restera pas seule dans sa tentative de modifier les règles du jeu mondiaux.
Voici l’éditorial du Monde sur le XXe Congrès du parti communiste chinois (15 octobre 2022).
En ce jeudi de rentrée scolaire, levé tôt et correctement caféiné, j'ouvre la page d'accueil du Monde en ligne. Oui, je lis le Monde. Survol rapide des titres, en diagonale, plus rarement les débuts d'articles pour non-abonnés. Deux raisons à cela : comme disait Sun Tzu repris par Rage Against The Machine, "Know Your Enemy" (Connais ton ennemi) et surtout, pour citer B. du site Moon Of Alabama, "trouver les perles qui donnent une image réelle d'une situation et qui se glissent souvent dans la couverture médiatique mais généralement bien en dessous du titre."
En ce jeudi de rentrée scolaire, levé tôt et correctement caféiné, j'ouvre la page d'accueil du Monde en ligne. Oui, je lis le Monde. Survol rapide des titres, en diagonale, plus rarement les débuts d'articles pour non-abonnés. Deux raisons à cela : comme disait Sun Tzu repris par Rage Against The Machine, "Know Your Enemy" (Connais ton ennemi) et surtout, pour citer B. du site Moon Of Alabama, "trouver les perles qui donnent une image réelle d'une situation et qui se glissent souvent dans la couverture médiatique mais généralement bien en dessous du titre."
En prenant le prétexte de la visite de Mme Pelosi à Taïwan pour rompre le dialogue sur un certain nombre de sujets avec les États-Unis, la Chine se libère du carcan de mensonges climatiques dans lequel elle s’était laissé enfermer pour complaire à l’Oncle Sam et ses servants occidentaux dans leur nouvelle religion écologique. Jusqu’ici, la Chine a avancé masquée, faisant semblant de croire à toutes les balivernes climatiques, allant même parfois jusqu’à en faire un peu trop pour montrer sa détermination à contribuer au sauvetage de la planète, mais il semble que, désormais, les choses vont changer. Les Etats-Unis ne s’y sont pas trompés : la rupture du dialogue climatique qui, à première vue, semble si anecdotique, est une véritable catastrophe qui pourrait ébranler, ou même démolir toute l’architecture économico-politique que les occidentaux ont mis plus de 20 ans à construire. RI