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Thème : Chine

Les États-Unis admettent leur défaite dans la guerre contre la Russie et la Chine... Et Biden gâche tout...

Moon of Alabama

Voici, condensés en un seul, deux récents articles parus à un jour d'intervalle sur le blog Moon Of Alabama. Il y évoque le cafouillage qui a suivi la visite en Chine d'Antony Blinken , le secrétaire d'état de la Maison Blanche. Alors que je m'apprêtais à conclure la traduction du premier article en y ajoutant, en matière de commentaire, un bémol suite à la déclaration de Biden faite à peine l'avion de Blinken posé sur le tarmac londonien, MoA a dégainé le deuxième. (XP)

Les États-Unis admettent leur défaite dans la guerre contre la Russie et la Chine... Confrontée aux réalités de la vie, l'administration Biden a reconnu ces derniers jours sa défaite dans deux de ses jeux de politique étrangère les plus flagrants et les plus délirants. La contre-offensive ukrainienne a échoué. Son armée se fait massacrer sur le champ de bataille. La « contre-offensive » des brigades ukrainiennes « formées par l'OTAN » n'a fait aucun progrès réel sur aucun front. Le niveau élevé des pertes en hommes et en matériel fait qu'il est impossible que l'Ukraine reprenne un jour l'initiative. L'objectif des États-Unis était d'intégrer l'Ukraine dans l'OTAN. Ils auraient alors pu stationner des troupes étasuniennes en Ukraine et mettre leurs armes à la portée de Moscou, de sorte que toute initiative russe indépendante aurait pu être contrée par une menace d'anéantissement imminent. Après plus de 20 ans de poursuite de cet objectif, les États-Unis ont jeté l'éponge : (…) Lire la suite »
Découplage, croissance et innovation

La croissance chinoise est un moteur pour le développement, et non un risque

YI Da

Depuis un moment, certains pays parlent de la « réduction des risques » vis-à-vis de la Chine, en tant qu’une orientation politique différente de celle de découplage.

Au fond, ce n’est qu’une autre façon de prôner le découplage, vis-à-vis des prétendus « risques que représente la Chine ». Mais en réalité, rien de ce que la Chine a fait peut être qualifié de risque. Elle a toujours agi pour la paix, la croissance et l’innovation.

Gardien de la paix La Chine a toujours été un pays épris de paix. En 1954, elle a avancé les cinq principes de coexistence pacifique. Aujourd’hui, elle est le seul pays à inscrire « le développement pacifique » dans sa Constitution. Elle est aussi le seul parmi les cinq pays dotés d’armes nucléaires à s’engager à ne pas utiliser les armes nucléaires en premier. La Chine se veut une force pour la paix. Elle dit ouvertement qu’elle « ne suivra pas l’ancienne voie de la guerre, de la colonisation et du pillage que certains pays ont prise ». De plus, la croissance économique solide et la stabilité sociale de long terme dans un pays peuplé de 1,4 milliard d’habitants sont une garantie et non un risque pour la paix et la sécurité dans le monde. La Chine a déployé des efforts actifs pour promouvoir la paix sur la scène internationale. En mars dernier, elle a contribué à un accord entre l’Arabie saoudite et l’Iran pour le rétablissement des relations diplomatiques et la réouverture (…) Lire la suite »

Pax Sinica

Xiao PIGNOUF

Totalement absente des médias français, éclipsée par l'actualité d'une métropole en ébullition face aux coups de matraques d'un pouvoir contre son peuple, reléguée derrière une propagande d'une échelle inédite jusqu'alors visant à maintenir l'illusion d'une victoire à venir de l'Ukraine et de l'OTAN, la révolution diplomatique conduite par la Chine au Moyen-Orient marque l'aurore d'une nouvelle ère qui verra probablement le refoulement de l'influence nuisible de Washington hors d'une région et loin des peuples dont le martyre infligé par l'occident colonial depuis trois-quarts de siècle a suffisamment duré.

Les siècles de paix qu'a connus l'Est asiatique sous domination culturelle, économique et militaire chinoise, notamment lors des dynasties Han (de 206 av. J.-C. à 220 ap. J.-C.), Tang (618-907) et Ming (1368-1644) sont désignés par la formule Pax Sinica. Cependant, si ce terme renvoie à la Pax Romana et à la Pax Americana, toute ressemblance s'arrête là, ces deux derniers termes impliquant des contextes radicalement différents de la situation chinoise : des empires étendus bien au-delà de leurs frontières directes et l'imposition de la paix par la soldatesque. Dans l'histoire de la Chine, les dynasties Han, Tang et Ming sont des empires qui sont globalement limités à l'intérieur des frontières actuelles du territoire chinois. Elles représentent des ères historiques et des aires géographiques de développement humain sans précédent, que ce soit en terme de progrès techniques, d'échanges commerciaux et culturels et d'explorations maritimes. En 1949, au sortir de la guerre et de (…) Lire la suite »
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Pourquoi la Chine ne fait pas la guerre

Bruno GUIGUE

La politique des États-Unis est faite de provocations calculées qui visent à faire monter les tensions tout en décriant aussitôt les réactions légitimes de la puissance provoquée. La Chine, elle, a besoin d’un monde en paix pour poursuivre son développement et améliorer les conditions d’existence du peuple chinois. Nul doute qu’elle saura résister à la tentation que lui offre l’impérialisme, ce tigre de papier, qui recevra un coup sur le museau le moment venu, comme en Corée, au Vietnam, en Irak, en Afghanistan, et bientôt en Ukraine.

Les Occidentaux sont tellement habitués à faire la guerre chez les autres qu’ils la font presque sans le savoir en se prévalant toujours de nobles idéaux destinés à préserver leur conscience immaculée. Mais cet auto-aveuglement en cache un autre : la guerre étant chez eux comme une seconde nature, ils peinent aussi à se représenter une grande puissance qui y répugne. En attendant, les faits parlent d’eux-mêmes : les États-Unis et leurs alliés ont multiplié les guerres et les massacres au cours des quatre dernières décennies, tandis que la Chine s’en est soigneusement abstenue. Un cliché médiatique occidental incrimine le pays du milieu pour la soi-disant « brutalité » de son rapport aux autres, mais on se demande sur quels faits s’appuie une telle interprétation. Encore un effort de leur part pour nous enfumer, et ces journalistes à la déontologie irréprochable nous feraient presque oublier que les Somaliens, les Serbes, les Afghans, les Irakiens, les Soudanais, les Libyens et (…) Lire la suite »
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Par ce $igne, tu vaincras / Taïwan, mon amour

Xiao PIGNOUF

Trump, candidat aux primaires républicaines, a récemment fait une blague à propos de sa chevelure atypique très révélatrice : « Quelle est la différence entre un raton laveur mouillé et les cheveux de Donald J. Trump ? Un raton laveur n'a pas sept milliards de dollars sur son putain de compte en banque ! » Au pays de l'argent-dieu, quoi de plus naturel donc que les guerres menées en son nom ? $ : in hoc signo vinces, par ce signe tu vaincras. À toute religion, ses guerres.

Celles du dollar hégémonique, d'après Oleg Nesterenko, président du CCIE de Paris, ont commencé il y a plus de vingt ans quand des nations souveraines ont remis en cause leur soumission à la monnaie impériale : parce que Saddam Hussein et Mouammar Khadafi envisageaient de se défaire du carcan monétaire imposé dans les échanges mondiaux par les États-Unis, l'Irak et la Libye ont été détruits puis plongés dans le chaos et tous les deux ont été brutalement assassinés. L'économiste Michael Hudson affirme que « la seule façon possible pour que l’histoire se termine vraiment serait que l’armée américaine détruise toute nation cherchant une alternative à la privatisation et à la financiarisation néolibérales. » Mais aujourd'hui, le mode opératoire a changé. Après le fiasco afghan, l'impopularité des guerres lointaines dont les justifications sont de plus en plus absconses et les mensonges les sous-tendant de plus en plus manifestes est grandissante au sein du peuple américain. Par (…) Lire la suite »
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Les jeux sont faits ! La Troisième Guerre mondiale est déclarée

Dominique MUSELET

Selon l’Internaute l’expression, "les jeux sont faits", est récente (début du 20e siècle) et « elle puiserait ses origines dans les jeux de hasard et notamment dans le jeu de la roulette où le croupier indique que "les jeux sont faits" lorsqu’il n’est plus possible de miser. On peut la rapprocher du célèbre "Alea jacta est".

J’avais d’abord pensé mettre en titre le célèbre "Alea jacta est" (le sort en est jeté), prononcé par César en franchissant d’un pas décidé le Rubicon, mais ce n’était pas possible car là, chez nous, en Occident, il n’y a pas de César décidé, il n’y a, aux manettes, que des psychopathes dominés par des passions tristes comme la haine, la cupidité, l’arrivisme, l’hubris, la luxure. La formule "le vin est tiré" me plaisait bien aussi. Après tout la France est connue pour être une terre de tradition vinicole qui offre une large variété de vins prestigieux plus gouleyants les uns que les autres, mais ce n’était pas possible car là, chez nous, en France, il n’y a plus de tradition, ni de variété, ni de prestige, et il n’y aura bientôt plus rien à boire ni à manger vu que les Étasuniens auront accaparé toutes nos terres et nos productions comme ils ont accaparé celles de l’Ukraine, ce qui fait que la seconde partie de l’expression "il faut le boire" avec un bon fromage de préférence, (…) Lire la suite »
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Position de la Chine sur le règlement politique de la crise ukrainienne

Ministère des Affaires étrangères de la République Populaire de Chine
1. Respecter la souveraineté de tous les pays. Le droit international universellement reconnu, y compris les buts et principes de la Charte des Nations Unies, doit être strictement observé. La souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de tous les pays doivent être effectivement garanties. Les pays, qu’ils soient grands ou petits, puissants ou faibles, riches ou pauvres, sont membres égaux de la communauté internationale. Les différentes parties doivent préserver ensemble les normes fondamentales régissant les relations internationales et défendre l’équité et la justice internationales. Il faut promouvoir une application égale et uniforme du droit international et rejeter le deux poids deux mesures. 2. Renoncer à la mentalité de la guerre froide. Il ne faut pas rechercher la sécurité d’un pays au détriment de celle des autres, ni garantir la sécurité d’une région par le renforcement voire l’expansion des blocs militaires. Les intérêts et préoccupations sécuritaires (…) Lire la suite »
Pour les Etats-Unis, les autres pays sont des ennemis, parfois provisoirement partenaires

L’hégémonie américaine et ses dangers

Xinhua News

Ce lundi, l'agence de presse nationale chinoise Xinhua News a publié ce rapport. Autant dire qu'il s'agit ni plus ni moins qu'une réponse du gouvernement chinois aux cris d'orfraie américains suite à l'affaire des « ballons-espions »... J'ai ajouté dans le texte les liens que je pensais nécessaires pour la compréhension (XP).

Introduction Depuis qu'ils sont devenus le pays le plus puissant du monde après les deux guerres mondiales et la Guerre Froide, les États-Unis ont agi avec plus d'audace pour s'immiscer dans les affaires intérieures d'autres pays, poursuivre, maintenir et abuser de leur hégémonie, favoriser la subversion et l'infiltration, et mener délibérément des guerres, portant ainsi préjudice à la communauté internationale. Les États-Unis ont élaboré un manuel de stratégie hégémonique pour mettre en scène des « révolutions de couleur », provoquer des conflits régionaux et même lancer directement des guerres sous couvert de promouvoir la démocratie, la liberté et les droits de l'homme. S'accrochant à la mentalité de la Guerre Froide, les États-Unis ont intensifié la politique des blocs et alimenté les conflits et les confrontations. Ils ont poussé à l'extrême le concept de sécurité nationale, abusé des contrôles à l'exportation et imposé des sanctions unilatérales aux autres. Ils ont adopté (…) Lire la suite »
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 « L’objectif du battage médiatique sur le Xinjiang est de plonger la Chine dans un bourbier. ».

Des juristes et avocats expriment leurs doutes sur le génocide au Xinjiang

Daisy BROWN

Depuis quelque temps, des voix s’élèvent pour s’interroger sur le fondement juridique de l’accusation de génocide contre la Chine. En effet, le terme « génocide » étant parmi les qualifications pénales les plus graves, il est impossible de lancer une telle accusation contre un Etat sans disposer de preuves irréfutables.

A l’origine de l’accusation Tout est parti d’un discours de Mike Pompeo, secrétaire d’État américain de Donald Trump. Le 19 janvier 2021, celui-ci a déclaré que les Etats-Unis considéraient désormais que la Chine « commet un génocide » contre les Ouïgours. « Je pense que ce génocide est encore en cours et que nous assistons à une tentative systématique de détruire les Ouïgours de la part du parti-Etat chinois », a-t-il affirmé. Pour sa part le 30 mars de la même année, le département d’État des Etats-Unis – l’équivalent du ministère des Affaires étrangères des autres pays – a critiqué, dans son Rapport national 2020 sur les droits de l’homme, la politique génocidaire que le Chine aurait menée au Xinjiang, sa région autonome. En réalité, les accusations américaines – qu’elles viennent de Mike Pompéo ou du département d’Etat des Etats-Unis – sont issues d’une seule source : un article d'Adrian Zenz, publié en juin 2020 et qui s’intitule Stérilisation, dispositif intra-utérin, et (…) Lire la suite »
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Affabulateur, homophobe, antisémite, misogyne, nos médias l’adorent

Adrian Zenz : l’homme payé pour salir la Chine sur le Xinjiang

Daisy BROWN

Il est la source principale des médias occidentaux qui multiplient les accusations contre la politique chinoise menée au Xinjiang mais aussi le pilier majeur de la thèse selon laquelle Pékin aurait perpétré un génocide sur l’ethnie ouïghoure. Son nom : Adrian Zenz. Qui est-il ? Pourquoi s’intéresse-t-il tant au sort des Ouïghours ? Ses accusations sont-elles vraiment fondées ?
 

Né en 1974, Adrian Zenz est un chercheur allemand, qui a émigré aux États-Unis et coopère activement à la Fondation pour les Victimes du Communisme, une organisation anti-communiste et d'extrême-droite fondée en 1994 à Washington et parrainée par le gouvernement américain. Selon Benjamin Bak, auteur de l’article Ouïghours : Adrian Zenz au service du China-bashing, « Si l’entourage d’Adrian Zenz ne l’encourage pas à avoir une vision objective des événements, ses convictions personnelles posent également question, quand elles ne font pas carrément peur. » Toutes les informations rendues publiques montrent, en effet, qu’Adrian Zenz est un évangéliste fondamentaliste proche des évangélistes américains. A l’en croire, il serait guidé par Dieu pour une mission contre Beijing. « Je me sens très clairement conduit par Dieu à faire cela », a-t-il déclaré au Wall Street Journal. L’homme est homophobe, il est hostile à l'égalité des sexes et soutient la « fessée scripturaire » des enfants (…) Lire la suite »
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