“ Ouïghours, Histoire d’un peuple sacrifié ”, tel est le titre du livre de Laurence Defranoux (Éditions Tallandier, 2022 et 2025) qui a pour ambition de corroborer et d’établir une fois pour toutes le récit occidental du « génocide ouïghour » perpétré par le « régime communiste chinois ».
Jadis, Mme Geneviève Tabouis, l’une des rares journalistes qui, dès 1933, mit en garde contre Hitler et le réarmement allemand, proposait la formule liminaire « Attendez-vous à savoir... »...
Cet article est le premier d’une série écrite par notre ami Albert Ettinger, intellectuel luxembourgeois (voir plus bas) que Le Grand Soir a eu l’honneur d’accueillir 17 fois dans ses colonnes.
Ici, il décortique avec une rigueur chirurgicale et une grande honnêteté l’enfumage obstiné de "la responsable Xinjiang" au quotidien Libération.
Je m’en réjouis particulièrement parce que j’ai eu affaire à cette dame dont j’affiche, preuve à l’appui, tout en bas de cet article, un exemple de l’absence de toute espèce de moralité.
Maxime Vivas
Une amie chinoise de CGTN (télévision chinoise en langue française) m’a envoyé ce documentaire sur les femmes tibétaines en milieu rural, dans des villages reculés entourés d’espaces caillouteux. C’est dire, rudes, hostiles, arides.
On dira "tranches de vie" ou "propagande" (c’est ce dernier mot qui est prisé par nos médias pour toute information qui déplaît aux sinophobes.
Je retiendrai un parti-pris de "positiver". Ici une Tibétaine a ouvert de sa propre initiative des cours d’alphabétisation pour des femmes adultes, parfois âgées. Le gouvernement est ensuite venu aider.
Un groupe séparatiste ouïghour qui a contribué à renverser le gouvernement de Bachar al Assad a [déclaré son intention->https://economictimes.indiatimes.com/news/international/us/after-toppling-syrias-bashar-al-assad-uyghur-fighters-warn-xi-jinping-say-next-stop-china-vow-to-free-east-turkistan/articleshow/116320211.cms?from=mdr] de retourner au Xinjiang afin de [mener des opérations militaires->https://www.telegraph.co.uk/world-news/2024/12/13/uyghur-fighters-in-syria-vow-to-come-for-china-next/] contre [la République populaire de Chine->https://www.reuters.com/article/world/uighur-is-fighters-vow-blood-will-flow-in-rivers-in-china-idUSKBN168492/]. L’annonce suggère que Washington et ses alliés se préparent à ouvrir un autre front dans une guerre globale qui a déjà plongé de grandes parties de l’Europe de l’Est et du Moyen-Orient dans le chaos. L’annonce a été la plupart du temps ignorée par les médias occidentaux, mais les analystes pensent que nous sommes peut-être entrés dans une nouvelle phase de la lutte de l’Amérique pour préserver son hégémonie décroissante, une phase dans laquelle la probabilité d’un affrontement direct entre les États-Unis et la Chine a considérablement augmenté.
Dans un contexte international marqué par des bouleversements constants, la rivalité entre Washington et Pékin redéfinit les équilibres planétaires. Les États-Unis, désireux de préserver leur prééminence, mobilisent une approche multidimensionnelle mêlant économie, diplomatie et culture. Cette confrontation met en lumière des enjeux stratégiques majeurs : maintenir leur influence tout en s'adaptant aux aspirations croissantes de la Chine. Au-delà de l'affrontement direct, ce duel soulève des interrogations profondes sur l'avenir de l'ordre mondial, les alliances internationales et les valeurs promues par les grandes puissances. Un débat crucial pour comprendre les transformations s’impose.
Par Bruno Guigue, ancien élève de l’École normale supérieure et de l’École nationale d’administration, Professeur invité à l’École de marxisme, Université normale de la Chine du Sud (Visiting Professor of the School of Marxism, South China Normal University)