Par Bruno Guigue, ancien élève de l’École normale supérieure et de l’École nationale d’administration, Professeur invité à l’École de marxisme, Université normale de la Chine du Sud (Visiting Professor of the School of Marxism, South China Normal University)
Du 15 au 18 octobre l'Agence de presse chinoise Xinhua a organisé à Xi'an dans la province du Shaanxi le second Forum International sur Les Routes de la Soie. Jean-Pierre Page y a participé et a fait l'intervention suivante.
LGS
Xi'an est une des dix plus grandes villes de Chine, elle se trouve au centre du pays et compte une dizaine de millions d'habitants. Elle fût la première capitale de la Chine au moment de la dynastie Qin et de son premier empereur Qin (221 à 206 av. notre ère). En 1974 on y fit la découverte de son mausolée entouré de 8000 soldats et chevaux de terre cuite. Xi'an se trouve à proximité de Yan'an, cette cité troglodyte, haut lieu de la révolution chinoise ou après la Longue Marche de 10 000 kms Mao Zedong et ses camarades reconstituèrent l'Armée Populaire de Libération qui allait libérer toute la Chine.
Qu'est-ce qui a provoqué la « reconversion » – même partielle, elle reste un signe intéressant – du président argentin, qui entend désormais organiser une visite officielle à Pékin à l'occasion du Forum Chine-Celac (Communauté des États d'Amérique latine et des Caraïbes) pour 2025 ?
Dans une tribune du journal Le Monde (1), 27 « chercheurs » sinophobes ont diffamé deux des grands musées nationaux français, le musée du Quai Branly-Jacques Chirac et le musée Guimet. Ils les accusent de courber l’échine « devant Pékin » en « effaçant le mot ‘Tibet’ de leurs collections ».
On aura beau tenter d’occulter cette évidence, elle saute aux yeux : la Chine a accompli en soixante-quinze ans ce qu’aucun pays n’a réussi à faire en deux siècles. Elle a imaginé des solutions inédites, multiplié les succès comme les échecs. Aujourd’hui, cette odyssée continue, charriant à nouveau son lot d’incertitudes. Un regard rétrospectif, toutefois, laisse voir l’immensité du chemin parcouru, la profondeur des transformations accumulées, l’importance des progrès réalisés.
La voie chinoise comme nouveau modèle de développement. Nous y étions déjà avec la troisième voie de Berlinguer. La nouvelle résolution visant à faire progresser la modernisation chinoise.
Lors du sommet de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) à Washington, l'attention s'est portée sur l'Ukraine. Dans la Déclaration de Washington, les dirigeants de l'OTAN ont écrit : "L'avenir de l'Ukraine est dans l'OTAN".
Quel âge d'or ! En Ukraine, les armes occidentales n'apportent pas la victoire. Le Moyen-Orient est en feu, avec la Chine, c'est un défi ouvert. Et rien ne changera de sitôt.
Le troisième plénum du 20e comité central du parti communiste chinois s'est ouvert à Pékin. Il s'agit traditionnellement d'un événement crucial pour l'annonce des politiques économiques qui définissent l'agenda des années à venir. Il existe d'illustres précédents, comme le troisième plénum du 11e CC qui a jeté les bases de la politique de "réforme et d'ouverture", le 14e en 1993 qui a lancé le concept d'"économie socialiste de marché" et, vingt ans plus tard, le 18e qui a mis l'accent sur la "modernisation socialiste" et le "rôle décisif du marché dans l'allocation des ressources". Tous ces événements ont non seulement représenté un moment important de discussion interne au sein du parti, mais ont également permis d'élaborer des programmes articulés de réformes et de politiques économiques pour les décennies à venir.
Les massacres à Gaza sont sans fin. Il n'y a pas dans l'Histoire un tel précédent. Avec ces massacres, Israël et les Etats Unis ont inscrit à jamais leur condamnation morale dans l'histoire de l'humanité. Netanyahou, monstre parmi les monstres, ne sera pas repu du sang palestinien. Il ne s'arrêtera pas si personne ne l'arrête. Il compte sur la lassitude de l'opinion mondiale, pire sur sa résignation.