Maria Fe Celi Reyna est une analyste politique péruvienne. Elle vit en Chine depuis 2018. Elle est spécialise dans les sujets liés à la Chine, à l'Amérique latine et à l'émergence du nouveau monde multipolaire. Elle est doctorante en histoire mondiale à l'Université de Shanghai. Dans cette chronique en deux parties elle raconte son séjour à Paris. Un point de vue d'une péruvienne résidant en Chine sur la France du régime de Macron.
Texte prononcé par Jean-Pierre Page lors du colloque pour le 60e anniversaire des relations entre la Chine et la France à l’Hôtel Intercontinental à Paris, le 4 mai 2024.
Forum sur le développement des échanges entre les peuples et les cultures français et chinois.
Au début du mois de mai 2024, le président chinois Xi Jinping est en visite en France dans le cadre de la célébration des soixante ans des relations diplomatiques entre nos deux pays. En raison du Covid, il ne s’était pas rendu en Europe depuis 2019.
Le texte ci-dessous est basé sur les présentations données par Carlos Martinez, co-éditeur des Amis de la Chine socialiste, lors des réunions des lecteurs et des partisans du Morning Star à Manchester (19 février), Leeds (13 mars) et Brighton (le 24 mars), sur le thème de la stratégie mondiale de la Chine. Carlos répond à l'affirmation des politiciens et des médias occidentaux selon laquelle la Chine est une puissance agressive et expansionniste, en comparant le bilan de la politique étrangère de la Chine avec celui des États-Unis. Il montre que la politique étrangère de la Chine est basée sur les principes de paix, de développement et de coopération gagnant-gagnant, et explique comment cette approche est enracinée dans l'histoire et l'idéologie de la Chine et est cohérente avec les objectifs stratégiques globaux de la Chine. Carlos prend également note de la contribution de la Chine à la lutte mondiale pour la multipolarité et au projet de développement mondial. Il met en avant l'initiative "la Ceinture et la Route" et le rôle de la Chine dans la lutte contre la catastrophe climatique.
Quand les mensonges atteignent leur but et se pétrifient en statues difficilement démontables, la vérité, qui n’a jamais cessé d’avancer, finit par arriver.
Et donc, si le livre de Maxime Vivas (https://www.legrandsoir.info/qui-est-maxime-vivas-ce-francais-qui-denonce-des-fake-news-sur-les-ouighours-et-fait-le-bonheur-de-pekin.html) a pu faire (mars 2024) la démonstration que la campagne sur les Ouïghours est une création de la CIA, il ne pouvait intégrer le document suivant, publié en avril, et qui apporte bien des détails qui corroborent (et plutôt dix fois qu’une) ce qu’il a écrit et qui lui a tellement été reproché par la classe politico-médiatique française.
LGS
(Logo : queue devant le consulat de Russieà Shanghaï le 17 mars 2024)
L’attentat politique le plus important d’après la fin de la guerre froide qui rend possible la redéfinition des rapports géopolitiques mondiaux. Les élections présidentielles russes qui se sont tenues entre le 15 et le 17 mars 2024 ont mobilisé 77% des électeurs inscrits, décrit comme un record de participation. Ce chiffre lui-même est plus édifiant que les 88% qui ont choisi de reconduire Vladimir Poutine à la tête de la Fédération de Russie.
L'ambassadeur de Moscou à l'ONU a critiqué cette résolution, déclarant qu'elle n'empêcherait en rien la « liquidation » de la population de Gaza.
L’illustration de « Ouïghours, l’horreur était dans nos médias » n’est pas une photo de propagande du « régime » chinois. C’est moi qui l’ai prise (en 2016) lors de mon premier voyage au Xinjiang. Bien que sa qualité soit moyenne pour une couverture de livre, on l’a choisie parce qu’elle montre des femmes libres, buvant du thé (?) et mangeant des gâteaux, entre copines, coiffées et vêtues comme elles veulent.