Bien qu’elle ne soit pas la plus connue des égéries de la cause ouïghoure en activité dans les médias occidentaux, elle est une invitée de choix pour ceux qui, en France ou en Belgique, veulent passer quelques minutes à éreinter la Chine à moindre coût. Pourtant, au-delà des informations mentionnées sur sa page Wikipedia et qui sont celles reprises par tous les sites ou la presse parlant d’elle, guère moyen d’en savoir plus.
"L’IRSEM" (Institut de Recherche Stratégique de l’Ecole Militaire) ou l’art de pondre en deux ans un brouillon de rapport qui enfle, enfle…
A l’origine (septembre 2021), le rapport pesait 646 pages et mon nom y figurait 44 fois.
A présent (octobre 2021) il pèse 654 pages et mon nom y figure 54 fois.
L'attitude de la France envers la guerre sino-japonaise qui débuta en 1937 a donné lieu à divers jugements. Officiellement neutre, la France est souvent présentée comme ayant été, au moins moralement, favorable à la Chine. Si certains témoins des événements ont écrit que la France était allée jusqu'à aider la Chine, des travaux plus récents ont néanmoins évoqué le fait que le gouvernement français avait officiellement interdit le transit de matériel de guerre en route vers la Chine par la frontière indochinoise. L'étude de ce problème, c’est-à-dire de la question du transit du matériel de guerre, permet de déterminer qu’elle a été concrètement l’attitude du gouvernement français devant l’agression japonaise de la Chine, agression qui menaçait à terme l’Indochine française. Cette question est devenue de plus en plus importante à mesure que le blocus japonais de la Chine progressait et conditionnait la capacité du gouvernement de Jiang Jieshi (Tchang Kaï-chek) à poursuivre ou non le combat.
L'attitude de la France envers la guerre sino-japonaise qui débuta en 1937 a donné lieu à divers jugements. Officiellement neutre, la France est souvent présentée comme ayant été, au moins moralement, favorable à la Chine. Si certains témoins des événements ont écrit que la France était allée jusqu'à aider la Chine, des travaux plus récents ont néanmoins évoqué le fait que le gouvernement français avait officiellement interdit le transit de matériel de guerre en route vers la Chine par la frontière indochinoise. L'étude de ce problème, c’est-à-dire de la question du transit du matériel de guerre, permet de déterminer qu’elle a été concrètement l’attitude du gouvernement français devant l’agression japonaise de la Chine, agression qui menaçait à terme l’Indochine française. Cette question est devenue de plus en plus importante à mesure que le blocus japonais de la Chine progressait et conditionnait la capacité du gouvernement de Jiang Jieshi (Tchang Kaï-chek) à poursuivre ou non le combat.