> Babelouest
Il y a effectivement une distinction entre la lutte contre le réchauffement climatique et l’amélioration de l’environnement.
Le réchauffement climatique, c’est différent, car il s’agit d’un problème global.
Et je ne rentre pas dans le débat de savoir si ce problème est uniquement dû aux activités humaines ou pas...
L’important, c’est que cela touche AUSSI les pays développés, c’est forcément pour eux un problème qu’il convient de traiter.
On peut noter qu’aux US, ce sont les militaires qui sont le plus sensibles aux conséquences locales du réchauffement climatique : montée des eaux de mers, sécheresses prolongées, incendies, innondation… Tout cela a des conséquences stratégiques.
Cela passe par la réduction des gaz à effet de serre, le CO2 est le plus important en quantité, et le plus souvent cité, le méthane en est un parmi d’autres aussi.
Il y a une part de phénomène naturel : toute matière organique qui se décompose au contact de l’air génère du CO2, et du méthane si la décomposition se fait à l’abri de l’air.
L’utilisation massive du charbon, du coke, du gaz et du pétrole en génèrent des quantités monstrueuses. Il est possible d’agir pour réduire ces émissions.
La pollution de l’air, des eaux, et de la terre par les métaux lourds (en particulier) est en effet un problème qui peut être exporté.
Depuis que la Chine se rapproche des pays en développement et adopte des législations plus contraignantes pour l’environnement, beaucoup de groupes ont déplacé leurs industries polluantes vers des pays plus pauvres : Vietnam, Inde, Bangladesh... Même problème pour les déchets que la Chine n’accepte plus depuis quelques années…
C’est pourquoi le CO2, c’est LE sujet qui masque tous les autres.
Du fait des gouvernants des pays riches :
1/ qui n’ont surtout pas envie de parler du reste car ils n’ont rien à y gagner et tout à y perdre,
2/ qui en ont fait une excuse pour taxer ou bloquer les importations de leur choix,
3/ qui en profitent pour vous inventer des taxes supplémentaires.
C’est parfaitement visible en Chine, il est possible de réduire le CO2, améliorer l’environnement, la biodiversité, la vie des gens (plus d’emplois, moins de pauvres, plus de nourriture…). Ce sont des actions qui demandent conviction, patience, compétence, et planification sur des dizaines d’années, toutes choses devenues impossibles dans nos démocraties modernes.
Le Tuvalu a les pieds dans l’eau.
Il n’en a plus pour longtemps.