Introduction
Dans le deuxième volume de l’ouvrage collectif intitulé Histoire de la diplomatie française, Georges-Henri Soutou soutient que la politique étrangère française est, de 1924 à 1939, dominée par le concept de « sécurité collective ». Cette politique était censée garantir la sécurité du pays qui la mettait en œuvre au moyen de divers traités ou accords conclus avec, plutôt que contre, l’adversaire potentiel. Soutou a ajouté qu’à partir de 1930, la sécurité collective aurait été « interprétée de façon de plus en plus paralysante » et serait devenue « un dogme absolu ». Selon Soutou « l’obsession de la sécurité collective » a été le principal facteur de « l’attitude défaillante de Paris face à Hitler (Allain et al. 2007, 318-319) ». L’« Histoire de la diplomatie française » ne mentionne jamais l’attitude de la France face à la guerre sino-japonaise. Sans doute, comme le note Pierre Renouvin (1946 : 399), la politique française face à l’expansion japonaise est restée « au second plan » : « C’est que la France n’[avait] pas d’intérêts directs dans les régions qui [étaient] l’enjeu immédiat du conflit sino-japonais ; c’est aussi qu’elle n’[avait] pas, avec la Chine, des liens économiques comparables à ceux de la Grande-Bretagne et des États-Unis. » La faible importance des intérêts économiques français en Chine semble donc avoir été un facteur de la politique d’apaisement menée à l’égard du Japon.
Depuis la signature du traité de 1907, selon lequel les gouvernements de la France et du Japon étaient « d’accord pour respecter l’indépendance et l’intégrité de la Chine » (Le Temps, 17. 06. 1907), les relations franco-japonaises avaient été essentiellement « amicales ». Ces relations ont commencé à se détériorer au début des années 1930 lorsque le Japon s’est engagé dans une politique d’expansion au détriment de la Chine. L’occupation de la Mandchourie, à partir de 1931, ne détourna par ailleurs pas le Japon de l’intérêt qu’il portait aux richesses des colonies européennes de l’Asie du Sud-Est, et au pétrole des Indes néerlandaises en particulier. Confronté à la baisse de ses exportations vers la Chine et les États-Unis, les autorités japonaises prônèrent le libre-échange mais sans pouvoir remettre en cause l’orientation protectionniste prise dans les colonies occidentales (Michelin 2003, 10 -12). Quant à la politique française en Extrême-Orient après la Première Guerre mondiale, Paris semblait suivre les grandes orientations de Londres et de Washington. Le gouvernement français n’aurait pas réussi à « définir une politique nette » et, devant l’évolution de la politique du Japon, « se retrench[a] derrière les instances internationales. » Dans les années 1930, Paris considérait que si l’attitude japonaise devait s’affirmait en un impérialisme agressif, ce qui était pourtant déjà cas depuis au moins 1931, « seul un front uni » des Occidentaux pouvait être efficace pour y faire face. L’absence d’un tel front aurait alors confirmé le gouvernement français « dans son intention de poursuivre une politique de neutralité en Extrême-Orient et de rechercher un terrain d’entente avec le Japon. » La détérioration des relations franco-japonaises, avant le début de la guerre sino-japonaise, est observable lorsque, suite à la signature du traité franco-soviétique de 1935, certains journaux japonais (Kaizo, Yomini, Nichi-Nichi) conseillèrent à la France de revenir sur sa décision alors que l’ancien président du Conseil Wakatsuki considérait le traité comme une menace (Binoche 1989, 266-271).
En 1937, au début des hostilités sino-japonaises, la France avait déjà adopté face à la guerre qui faisait rage en Espagne avec une politique de « non-intervention », cela malgré la participation active de l’Italie et de l’Allemagne dans ce conflit du côté des nationalistes. La France se serait limité à « parfois » laisser passer de la contrebande de matériel de guerre destiné au camp républicain. Cette attitude ne constituait pas une aide et même, selon Jean-Baptiste Duroselle (1979, 318), favorisait plutôt Franco. Du point de vue français, les enjeux tant en Espagne qu’en Chine étaient de même nature : la diplomatie française devait décider si elle laisserait des régimes proches de l’Allemagne s’installer sur ses arrières.
Compte tenu de ce contexte, cet article entend étudier l’attitude de la France envers la Chine et le Japon au cours de la guerre entre ces deux pays de 1937 jusqu’au déclenchement de la guerre en Europe, en 1939. La politique française, sera étudiée ici à l’aune de sa politique concernant la question du trafic du matériel de guerre transfrontalier entre l’Indochine et la Chine. La première partie de l’article traitera de la manière dont l’attitude française est présentée dans la littérature qui évoque la question des relations entre la France, la Chine et le Japon au cours de la période considérée, et qui évoque plus particulièrement le problème du transit du matériel de guerre de l’Indochine française à la Chine. La deuxième partie présentera la perception qu’avaient les diplomates américains – afin d’avoir un regard extérieur très intéressé quant à l’évolution de la situation en Extrême-Orient – sur la politique française en ce qui concerne la question du transit du matériel de guerre à la frontière sino-indochinoise. Cette dernière partie proposera une chronologie montrant l’évolution de l’attitude française.
1. La question du trafic du matériel de guerre à destination de la Chine
La question du transit du matériel de guerre à destination à travers la frontière sino-indochinoise a été évoquée dans divers travaux. Dans un ouvrage publié en 2016, Pierre Montagnon écrivait qu’en « autorisant ses approvisionnements », la France avait tranché « résolument » en faveur de la Chine (1). Avant lui, Philippe Grandjean avait cependant précisé que « [c]e trafic était, ‘en principe’, clandestin depuis des années car contraire aux engagements français. » Même si « [e]n fait, il s’étalait en plein jour (2). » C’est également ce qu’avait souligné Franck Michelin lorsqu’il écrivait que « [l]a France avait interdit le transport des armes entre l’Indochine et la Chine afin de parer la menace nippone », mais « tout en fermant les yeux sur la réalité d’un trafic de contrebande actif (3). » Quant à Jacques Valette, s’il donne davantage de détails sur les aspects du trafic entre l’Indochine et la Chine dans les années 1930, il se borne à indiquer que la France l’avait autorisé (4).
À l’exception de Montagnon, aucun de ces auteurs ne parle d’aide ou de soutien apporté par la France à la Chine. Ils reconnaissent néanmoins que dans les faits, de 1937 à l’entrée en guerre de la France, celle-ci avait maintenu le trafic transfrontalier sino-indochinois, et plus spécifiquement, avait laissé passer le matériel de guerre vers la Chine. L’interdiction du transit du matériel de guerre n’avait été qu’une mesure sans porté concrète visant à apaiser le Japon. Contrastant avec ces positions, Jacques Binoche considérait pour sa part que si la France avait, au début, approuvé « moralement » la Chine, elle avait cependant sacrifié « petit à petit » ses principes afin de préserver ses intérêts (5). Binoche ne précisait pas comment.
Témoin au centre des événements, le général Catroux rapporta que l’aide française avait été le fait du ministre de Colonies Georges Mandel. Selon Catroux, le « soutien » de Mandel à la Chine s’était traduit, premièrement, par l’ouverture du trafic à la frontière indochinoise et, secondement, par l’envoi d’une mission d’officier français auprès de l’état-major chinois. Assertion impliquant que le trafic avait été fermé jusqu’à l’arrivée de Mandel au ministère des Colonies. Le ministre des Colonies ouvrit donc aux « commandes de fournitures passées à l’étranger » par le gouvernement chinois « le port tonkinois de [Hai Phong] et la voie ferrée du Fleuve Rouge qui, par [Lao Cai], donne accès à la province chinoise du Yunnan. » Catroux ajouta que : « Pendant deux ans et jusqu’en juin 1940, cette route débita en effet des matériels et surtout un volume considérable de camions et de carburant provenant d’un accord de troc sino-américain, et indispensables à la poursuite des opérations (6). » Lorsqu’il fut à la tête de l’Indochine, Catroux lui-même maintint, malgré les protestations japonaises, le trafic transfrontalier : « Je pus, durant des mois, les rejeter en objectant et que l’état de guerre n’était pas déclaré entre la Chine et le Japon et que l’essence et les camions représentaient des instruments de la vie économique et non des matériels ou des matières stratégiques (7). » Le témoignage de Catroux ne précise pas clairement si, sous Mandel, le matériel de guerre passa la frontière en direction de la Chine. Quoi qu’il en soit, selon le militaire, la France, à travers son ministre des Colonies, avait soutenu la Chine en ouvrant la frontière indochinoise au passage de matériel destiné au gouvernement de Jiang Jieshi.
La question du trafic transfrontalier a encore été évoquée dans le livre d’un autre militaire, publié anonymement (il s’agit du général Georges Bührer) en 1947. Témoins aussi des événements, il estimait que la France n’avait pas eu de « politique nettement définie (8) ». Tandis que le ministère des Affaires étrangères « fuyait avec le plus grand soin tout ce qui pouvait éveiller la susceptibilité japonaise », le ministre des Colonies Mandel « estimait qu’à choisir entre Chinois et Japonais, il était préférable d’opter pour les premiers (9) ». Quant à l’ampleur du « soutien » de Mandel accordé aux Chinois évoqué par Catroux, l’auteur du livre en donne une idée plus limitée : le ministre des Colonies ne laissa transiter que « des matériels de transports et sanitaire ». Politique qui fut « strictement observée par les autorités locales très attentives à ne fournir aucun prétexte à réaction de la part des Japonais (10) ». L’auteur observa par ailleurs un changement d’attitude de la part de la France à partir du débarquement des troupes japonaises à Hainan en janvier 1939. Si le ministre des Colonies se décida à fournir une « aide plus efficace » à la Chine, celle-ci ne consista pas à autoriser le transit du matériel de guerre en direction de la Chine (11).
S’appuyant sur un rapport postérieur aux faits du commissaire français aux Colonies de 1944, Valette a souligné que le trafic transfrontalier entre l’Indochine et la Chine augmenta de 1937 à 1939. Toujours selon ce rapport, le trafic ferroviaire en direction du Yunnan incluait du “matériel de guerre, de l’essence et des camions”. En 1938, l’avancée du Japon en direction de Guangzhou entraîna un accroissement du volume des marchandises passant par l’Indochine. Le tonnage kilométrique, qui représentait plus de 67 000 000 de tonnes dans les premiers mois de 1938, passa à plus de 126 000 000 de tonnes dans les premiers mois de 1939. Le débit s’avéra insuffisant et au cours de l’été 1939 quelques 20 000 tonnes de marchandises se trouvèrent bloquées à Hai Phong (12). Valette a également consulté les rapports du conseil d’administration de la Compagnie du chemin de fer du Yunnan mais pour les seules années comprises entre 1934 et 1937. D’après ces documents, le transit de la ligne Hai Phong-Yunnanfu (Kunming) passa de 27 480 t. en 1934 à 33 402 t. en 1937. Néanmoins, sur la période donnée, « le détail des transports ne révèle que de petites charges de produits stratégiques » et qu’il est « impossible de connaître le détail des armes. » L’auteur a également relevé que « les témoins ne cess[aient] d’évoquer les grandes quantités de camions Ford qui auraient été débarquées à [Hai Phong]. Or, les rapports ne mentionnent jamais plus de 20 ‘véhicules à moteur’ (13). »
Dans son ouvrage de 1939 portant sur la politique française en Extrême-Orient, Roger Lévy écrivait qu’ « [e]n 1937, peu de semaines après le début des hostilités, l’Ambassadeur du Japon à Paris transmettait les avertissements de son gouvernement au gouvernement français, quelquefois d’un ton comminatoire. » Il ajoutait : « C’est qu’à Tokyo l’on voulait paraître ému du rôle que jouaient les chemins de fer l’Indochine à l’égard des provinces méridionales de la Chine. » L’auteur précisa ensuite que deux lignes de chemin de fer assuraient la liaison entre l’Indochine et la Chine. Celle du Yunnan et celle de Lang Son-Dong Dang. La première, qui transportait l’étain du Yunnan, était prospère (14). Concernant le trafic transfrontalier, Lévy apporte quelques précisions concernant la politique française avant l’arrivée de Mandel aux Colonies :
« [L]e gouvernement français comprenait, en octobre 1937, que les aviateurs japonais pourraient aisément détruire les grands et nombreux ouvrages d’art du chemin de fer du [Yunnan] (soit sur le parcours chinois, soit sur le parcours indochinois). Dans un esprit de conciliation extrême il décidait qu’entre l’Indochine et le [Yunnan], seul serait autorisé le trafic des armements qui avaient été embarqués avant octobre, ou commandés avant le début du conflit (juillet 1937) (15). »
2. L’attitude du Temps
Quoi qu’il en soit, au vu de l’opinion française telle qu’elle s’est exprimée dans les pages du journal officieux Le Temps, il semble pour le moins difficile de suivre Binoche lorsqu’il a écrit que la France avait, dans un premier temps, approuvé moralement la Chine. Le Temps – organe, selon Jean-Noël Jeanneney, de la bourgeoisie « la plus installée », lu par ceux « qui, à l’étranger, [voulaient] connaître les positions de la diplomatie française » et qui avait été acheté, à la fin du 1920, par le « riche maître des forges » François de Wendel (Le Temps, 9 avril 2018) –, fut, tout au long du mois de juillet 1937, très compréhensif du Japon.
Le journal montrait un goût prononcé pour les euphémismes avec des titres comme « L’incident sino-japonais » en tête de la rubrique consacrée à la guerre en Extrême-Orient. Le premier article de cette rubrique, « très nuancé », pour reprendre les propos de Jeanneney concernant le ton du journal, publié le 9 juillet 1937, cédait entièrement la place au point de vue japonais à l’exception d’une phrase à la fin de l’article qui résumait le « point chinois de vue. »
Le lendemain, dans le « Bulletin du jour » de l’édition du 10 juillet, Le Temps expliquait que les affrontements n’étaient que le résultat de l’incompréhension des Chinois et parlait du « sang-froid » manifesté par Tokyo dans un tel contexte. Dans le même « Bulletin » de l’édition du 14 juillet, les « milieux avancés » du Guomindang étaient dépeints comme « assez excités » alors que les Japonais n’agissaient que par prudence. Et la théorie de l’ « erreur » est réapparue dans les colonnes du journal : « suite d’un nouveau malentendu les hostilités reprirent sur différents points et le conflit devint aigu, avec un aspect politique assez inquiétant. » Le « Bulletin » n’a à aucun moment évoqué le point de vue chinois. Quant aux revendications japonaises, elles n’ont pas été satisfaites uniquement à cause des activités subversives antijaponaises menées par « des éléments extrémistes subissant volontiers des influences extérieures ». Selon Le Temps, le Japon avait trop à perdre dans un tel conflit et les vrais auteurs du conflit ne se trouvaient pas à Tokyo : « Le point inquiétant en Chine, ce sont sans doute les menées de certains éléments révolutionnaires que le bolchevisme russe n’a cessé d’encourager et qui entretiennent contre l’influence japonaise un trouble permanent ». La question du rôle allégué des Soviétiques devint alors une sorte de leitmotiv dans les colonnes du journal.
Le Temps rapporta le point de vue chinois pour la première fois dans son édition du 15 juillet. Mais le « Bulletin du jour » du 20 juillet de nouveau mit en avant les positions japonaises. Surtout, le journal contestait le fait que le gouvernement japonais cherchât nécessairement à étendre son contrôle au nord de la Chine. Malgré les intérêts économiques évidents du Japon, notamment en matière de matières premières, comment croire de telles affirmations alors qu’elles étaient « catégoriquement démenties de source officielle nipponne » ? ... Le Temps n’a reconnu les visées expansionnistes du Japon que le 29 juillet. Même à cette date, le journal ne le fit que du bout des lèvres. De même, le journal ne contesta le point de vue japonais qu’à la suite de l’« incident » de Tianjin au cours duquel les troupes japonaises violèrent la neutralité des concessions étrangères et attaquèrent les soldats français en poste à la gare est de la ville. L’incident n’empêcha cependant pas Le Temps de publier, le 3 août 1937, un article de son journaliste André Duboscq, avec une habituelle allusion raciste dans les pages du journal (« Tout cela peut nous paraître très ‘chinois’, mais que voudrions-nous que ce fût ? »), qui prétendait qu’aucun des adversaires ne voulait la guerre. L’attitude de la diplomatie française et du Temps a été moquée par Gabriel Péri qui, dans le journal L’Humanité du 2 août, écrivait que le cœur du secrétaire général du Quai d’Orsay battait « à l’unisson » avec le Mikado, tandis que le correspondant du Temps à Tokyo chantait « tous les jours la gloire des envahisseurs » et que l’ambassadeur de France au Japon se considérait comme le « porte-parole du militarisme japonais ».
Le Temps contesta l’existence de plans expansionnistes japonais tout au long du mois de juillet 1937, et privilégia l’expression du point de vue japonais dans ses colonnes. Comme Duroselle (1979, 317) l’ a observé, dans le contexte de la première année de la guerre civile espagnole, le journal laissa apparaître une « sous-évaluation de la menace émanant des dictatures ». L’expression de « sous-évaluation » n’est cependant pas ce qui correspond à la réalité. En fait, l’ambassade de France à Tokyo avait signalé depuis la mi-juillet 1937 que le gouvernement japonais « faisait tout son possible pour susciter l’esprit de guerre pour un conflit à grande échelle. L’ambassadeur de France à Tokyo était extrêmement pessimiste et croyait que les Japonais étaient déterminés à s’emparer du nord de la Chine jusqu’au fleuve Jaune et à Shantung. » Quant au ministre français des Affaires étrangères, il ne semblait pas non plus avoir manifesté de soutien ou d’encouragement envers la Chine (USDS 1954a, 173) :
« Tant Delbos que Phipps [l’ambassadeur anglais en France] ont exprimé l’opinion qu’il serait désastreux pour la Société des Nations que la Chine l’appelât à traiter cette question. La Société des Nations ne pourrait refuser de se saisir de l’affaire mais son impuissance absolue serait une fois de plus démontrée. Delbos a ajouté que lors de sa conversation avec l’ambassadeur [de Chine] sur cette question, il avait fait la remarque suivante : ‘Vous pourriez aussi bien appeler la Lune à l’aide que la Société des Nations (16).’ »
(Fin de la première partie)
Notes :
(1) Pierre Montagnon, L’Indochine français : 1858-1954, Paris, Tallandier, 2016, p. 223-224.
(2) Philippe Grandjean, L’Indochine face au Japon : 1940-1945, Decoux – De Gaulle, un malentendu fatal , Paris, L’Harmattan, 2004, p. 15-16.
(3) Michelin Franck. “La Rencontre de deux destins. L’expansion vers le sud du Japon et l’Indochine française en juin 1940”. Ebisu, n°30, 2003. pp. 5-31
(4) Jacques Valette, Indochine 1940-1945 : Français contre Japonais, Paris, CDU SEDES, 1995, p. 9.
(5) Jacques Binoche, « La politique extrême-orientale française et les relations franco-japonaises de 1919 à 1939 ». Revue française d’histoire d’outre-mer, tome 76, n°284-285, 4e semestre 1989-1989, pp. 263-275.
(6) Georges Catroux, Deux actes du drame indochinois. Hanoï : Juin 1940 ; Dien Bien Phu : Mars-Mai 1954, Paris, Libraire Plon, 1959, p. 8-9.
(7) Georges Catroux, op. cit., p. 10.
(8) Général X, « Aux heures tragiques de l’empire (1938-1941), Paris, Office Colonial d’Édition, 1947, p. 32-33.
(9) Général X, op.cit., p. 79-80.
(10) Général X, op. cit.,p. 80.
(11) Général X, op. cit., p. 82-84.
(12) Jacques Valette, op. cit., p. 14-15.
(13) Jacques Valette, op. cit., p. 15-16.
(14) Roger Lévy, La politique française en Extrême-Orient : 1936-1938, Paris, Paul Hartmann Éditeur, 1939, p. 103-104.
(15) Roger Lévy, op. cit., p. 105.
(16) « L’ambassadeur en France (Bullit) au secrétaire d’État », Paris, 15 juillet 1937 – 17h.
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