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Thème : Japon

Les Japonais commémorent le bombardement d’Hiroshima sans nommer les États-Unis

Sputnik Afrique
En commémorant l’anniversaire du bombardement nucléaire d’Hiroshima par les États-Unis en 1945, les politiques japonais ont passé sous silence son auteur, mais n’ont pas manqué de mentionner la Russie. Les hommes politiques japonais qui ont pris la parole lors de la cérémonie à la mémoire du bombardement d’Hiroshima le 6 août 1945 n’ont pas soufflé mot des États-Unis, lesquels ont pourtant largué la bombe. Plus encore, le Premier ministre Fumio Kishida et le gouverneur de la préfecture d’Hiroshima Hidehiko Yuzaki ont mentionné la Russie. Seule la chaîne de télévision TBS qui retransmettait en direct la cérémonie depuis le mémorial de la Paix a annoncé que les États-Unis étaient responsables du bombardement atomique. Le fait a été tu par le maire d’Hiroshima Kazumi Matsui, dans la Déclaration de la paix prononcée traditionnellement. "En ce jour, il y a 78 ans, 100 000 et plusieurs dizaines de milliers de vies précieuses ont été perdues. La ville a été réduite en cendres. En un (…) Lire la suite »

Le Washington Post continue de dissimuler les crimes de guerre et l’utilisation d’armes biologiques par les États-Unis

Moon of Alabama
Seiichi Morimura, qui a dénoncé les atrocités commises par le Japon pendant la Seconde Guerre mondiale, meurt à l’âge de 90 ans Son livre sur l’Unité 731, une branche secrète de l’armée impériale spécialisée dans la guerre biologique, a forcé le Japon à affronter son passé en temps de guerre. La notice nécrologique indique : Seiichi Morimura, un écrivain japonais qui a contribué à forcer son pays à faire face à son passé avec son exposé, écrit en 1981, sur l’Unité 731, une branche secrète de guerre biologique de l’armée impériale qui a soumis des milliers de personnes dans la Chine occupée à des expériences médicales sadiques pendant la Seconde Guerre mondiale, est décédé le 24 juillet dans un hôpital de Tokyo. Il avait 90 ans. Le livre de Morimura s’est étonnamment bien vendu, alors même qu’il était inhabituel de confronter les Japonais aux crimes impériaux de leur nation. À l’époque, l’Unité 731 n’était comparable qu’à certains médecins nazis qui pratiquaient de (…) Lire la suite »
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Si les eaux usées de Fukushima sont propres à la consommation ou à la baignade, le Japon devrait les utiliser au lieu de les rejeter (ministère des Affaires étrangères chinois)

Du QIONGFANG, XU KEYUE
Des personnes se rassemblent devant le bâtiment du deuxième bureau des membres de la Chambre des représentants pour protester contre le plan du gouvernement japonais de rejeter l'eau contaminée par le nucléaire dans la mer à Tokyo, au Japon, le 16 mai 2023. Des centaines de Japonais se sont rassemblés mardi à plusieurs endroits de Tokyo pour protester contre le projet du gouvernement de rejeter dans la mer l'eau contaminée par le nucléaire provenant de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima Daiichi, exigeant la suspension immédiate de ce projet (Photo : Xinhua). L'AIEA a publié à la hâte un rapport contenant des conclusions limitées et partiales sur le projet de déversement dans l'océan des eaux usées contaminées par le nucléaire provenant de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, et n'a pas répondu aux préoccupations de la communauté internationale sur cette question complexe, a déclaré mardi le ministère chinois des Affaires étrangères en réponse aux récentes (…) Lire la suite »

Le Japon se réarme

Le correspondant socialiste
Le Japon double ses dépenses militaires d'ici 2027 dans le cadre de sa nouvelle stratégie de sécurité nationale. Cela signifie non seulement obtenir de nouvelles armes offensives, mais réorienter toute son armée en une force ouvertement attaquante. Cette décision fera du Japon le troisième plus grand consommateur d'armes au monde, après les États-Unis et la Chine. En ce moment c'est le 9ème. Le plafond de 1 % du PIB du Japon sur les dépenses militaires, déclaré en 1976, a été dépassé à plusieurs reprises – le plus récemment en 2017 et 2021 – mais seulement de manière minimale. L'énorme augmentation à 2% du PIB marque un changement qualitatif et met le Japon en conformité avec les exigences de l'OTAN. Cela montre l'alignement de plus en plus étroit du Japon sur l'OTAN. Comme l'a dit l'historienne Rana Mitter, le Japon est en train de passer d'un "géant économique semi-désarmé, une sorte d'Allemagne asiatique" (Spectator, 4 février) à un acteur armé majeur. Il va acheter 500 (…) Lire la suite »

Effets secondaires des vaccins anti-COVID : pressions sur le Japon

Strategika 51
Le gouvernement japonais fait face à une série de pressions directes et indirectes pour qu’il renonce à apposer la mention « effets secondaires graves » sur les vaccins anti-COVID. Le ministère nippon de la Santé a mis en place un comité d’experts qui a mené une étude détaillée en se basant sur les données disponibles de plus d’un million de personnes vaccinées au Japon. Ce groupe d’experts a répertorié une récurrence statistique inquiétante de problèmes cardiaques et d’anomalies cardiovasculaires chez des hommes jeunes sans antécédents médicaux avant vaccination et a par conséquent recommandé au gouvernement japonais d’apposer systématiquement la mention « effets secondaires graves » sur les documents accompagnant les vaccins anti-COVID Pfizer et Moderna. La partie de l’étude relative aux anomalies cardiovasculaires n’a pas été rendue publique en raison de pressions multiformes auxquelles fait face l’exécutif japonais pour cesser toute investigation sur d’éventuels effets (…) Lire la suite »
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« Pas de chance pour les Chinois » (II) : La France et le transit du matériel de guerre à la frontière entre la Chine et l’Indochine pendant le conflit sino-japonais (1937-1939)

Alexandre BARTHEL

L'attitude de la France envers la guerre sino-japonaise qui débuta en 1937 a donné lieu à divers jugements. Officiellement neutre, la France est souvent présentée comme ayant été, au moins moralement, favorable à la Chine. Si certains témoins des événements ont écrit que la France était allée jusqu'à aider la Chine, des travaux plus récents ont néanmoins évoqué le fait que le gouvernement français avait officiellement interdit le transit de matériel de guerre en route vers la Chine par la frontière indochinoise. L'étude de ce problème, c’est-à-dire de la question du transit du matériel de guerre, permet de déterminer qu’elle a été concrètement l’attitude du gouvernement français devant l’agression japonaise de la Chine, agression qui menaçait à terme l’Indochine française. Cette question est devenue de plus en plus importante à mesure que le blocus japonais de la Chine progressait et conditionnait la capacité du gouvernement de Jiang Jieshi (Tchang Kaï-chek) à poursuivre ou non le combat.

(Suite de la première partie) 3. La perception de la situation par les diplomates étasuniens Afin de mieux comprendre quelle a été l’attitude de la France vis-à-vis de la Chine et du Japon, il peut être utile de l’observer d’un point de vue extérieur. Celui des États-Unis semble d'autant plus intéressant que ce pays avaient des intérêts considérables en Chine. William Appleman Williams a souligné que, déjà dans les années 1930, l’intérêt des États-Unis pour la Chine remontait à plusieurs décennies, au moins au déclenchement de la guerre sino-japonaise de 1894, lorsque le président des États-Unis Grover Cleveland avait déclaré au Congrès que ce conflit méritait « notre plus sérieuse attention en raison de sa perturbation de nos intérêts commerciaux croissant » ([1959] 1962, 30-31). L’attaque lancée par le Japon contre la Chine le 7 juillet 1937 affecta considérablement les dirigeants nord-américains. Le fait est que, depuis la fin du XIXe siècle, la Chine était apparue comme un (…) Lire la suite »

« Pas de chance pour les Chinois » (I) : La France et le transit du matériel de guerre à la frontière entre la Chine et l’Indochine pendant le conflit sino-japonais (1937-1939)

Alexandre BARTHEL

L'attitude de la France envers la guerre sino-japonaise qui débuta en 1937 a donné lieu à divers jugements. Officiellement neutre, la France est souvent présentée comme ayant été, au moins moralement, favorable à la Chine. Si certains témoins des événements ont écrit que la France était allée jusqu'à aider la Chine, des travaux plus récents ont néanmoins évoqué le fait que le gouvernement français avait officiellement interdit le transit de matériel de guerre en route vers la Chine par la frontière indochinoise. L'étude de ce problème, c’est-à-dire de la question du transit du matériel de guerre, permet de déterminer qu’elle a été concrètement l’attitude du gouvernement français devant l’agression japonaise de la Chine, agression qui menaçait à terme l’Indochine française. Cette question est devenue de plus en plus importante à mesure que le blocus japonais de la Chine progressait et conditionnait la capacité du gouvernement de Jiang Jieshi (Tchang Kaï-chek) à poursuivre ou non le combat.

Introduction Dans le deuxième volume de l'ouvrage collectif intitulé Histoire de la diplomatie française, Georges-Henri Soutou soutient que la politique étrangère française est, de 1924 à 1939, dominée par le concept de « sécurité collective ». Cette politique était censée garantir la sécurité du pays qui la mettait en œuvre au moyen de divers traités ou accords conclus avec, plutôt que contre, l'adversaire potentiel. Soutou a ajouté qu'à partir de 1930, la sécurité collective aurait été « interprétée de façon de plus en plus paralysante » et serait devenue « un dogme absolu ». Selon Soutou « l'obsession de la sécurité collective » a été le principal facteur de « l'attitude défaillante de Paris face à Hitler (Allain et al. 2007, 318-319) ». L’« Histoire de la diplomatie française » ne mentionne jamais l'attitude de la France face à la guerre sino-japonaise. Sans doute, comme le note Pierre Renouvin (1946 : 399), la politique française face à l'expansion japonaise est restée « au (…) Lire la suite »

Un peu d’histoire : l’enfermement des Étasuniens d’origine japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale

Les Nouvelles Libres

Comme chaque année le 8 mai est l’occasion, en France, en Europe, et dans le monde, de fêter la victoire sur l’Axe lors de la Seconde Guerre mondiale et de commémorer les morts de ce conflit. Si aujourd’hui les phases successives de la guerre sont assez connues, et leurs horreurs largement prouvées et démontrées, d’autres aspects de cette sombre période demeurent méconnus. C’est le cas des camps de « relocalisations » étasuniens, qui servirent à enfermer plus de 120 000 personnes, ressortissants Japonais et Étasuniens d’origine japonaises de 1942 à 1945.

L’élément déclencheur : l’attaque de Pearl Harbor Le 7 décembre 1941 le Japon, alors allié de l’Allemagne nazie et de l’Italie fasciste, attaque par surprise la base étasunienne de Pearl Harbor, dans l’archipel d’Hawaï. Si le bilan matériel reste mitigé (trois croiseurs et trois destroyers détruits, quelques autres navires endommagés), le bilan humain est lui très élevé. Plus de 2 000 Étasuniens perdent la vie et plus de 1 100 sont blessés. En face les Japonais perdent 55 aviateurs. Mais l’impact psychologique sur la population des EU est forte. Les Etats-Unis sortent alors de leur isolationnisme et déclarent la guerre au Japon, dès le 8 décembre 1941. Trois jours plus tard, le 11 décembre, l’Allemagne et l’Italie déclarent, à leur tour, la guerre aux Etats-Unis. Arrestations et enfermement des Étasuniens d’origine japonaise Dès lors le vieux fantasme du « péril jaune », qui tend d’ailleurs à resurgir aujourd’hui contre la Chine, prend une autre dimension. Entre le 7 et le 11 (…) Lire la suite »

Le retour contraint et forcé des réfugiés de Fukushima

Émilie Massemin

Six ans après la catastrophe nucléaire de Fukushima-Daiichi, les réfugiés de la radioactivité se voient contraints de rentrer dans leurs villages contaminés. Une aberration dénoncée par le chercheur indépendant japonais Shinzô Kimura.

« Les habitants du département de Fukushima ne sont que des pions dans la politique du gouvernement, qui souhaite remobiliser au plus vite la population en faveur du nucléaire. » Cette conclusion amère, le professeur Shinzô Kimura, associé à l’université de médecine Dokkyô, l’a tirée de six années à arpenter le département de Fukushima. Après le tremblement de terre et le tsunami qui ont provoqué la catastrophe nucléaire de Fukushima-Daiichi, le 11 mars 2011, ce fonctionnaire spécialiste de la radioprotection a démissionné de son poste au ministère de la Santé et du Travail après qu’on lui a refusé d’enquêter dans les communes situées à proximité de la centrale ravagée. De passage à Paris, mardi 7 mars, il a alerté les étudiants de l’Inalco (l’Institut national des langues et civilisations orientales) sur le sort des réfugiés de Fukushima. Au prétexte que le programme de décontamination a bien avancé, le gouvernement a fixé au 31 mars 2017 la fin des aides financières au logement (…) Lire la suite »

Avec le président Trump aux commandes, le Japon se sent abandonné.

Andre VLTCHEK

Avec Trump, Tokyo risque de perdre sa position de samouraï embauché par les Américains mais il s'oppose toujours à Pékin et à Moscou. Cela ressemble à « un film kitch sur les arts martiaux », estime Andre Vitchek, journaliste américain.

Le Japon déplore votre départ, Barack Obama ! Vous étiez un gouvernant prévisible et un impérialiste réellement traditionnel. Vous parliez si bien et vous tourmentiez ces colonies rebelles avec efficacité et un zèle admirable ! Ce qui arrive est tout nouveau et donc effrayant. Le Japon, docile et discipliné, déteste historiquement l’imprévisibilité. Le fait de se prostituer ne le dérange pas, mais seulement si cela apporte des avantages tangibles et significatifs, et aussi longtemps que le protocole strict et le décorum sont pleinement respectés. Le scénario à venir pourrait donc être redoutable : ce nouveau type, de l’autre côté de la mer, pourrait bientôt détruire toute l’étiquette, en appelant les prostituées et les profiteurs par leur véritables noms. Maintenant, le gouvernement japonais et les grandes entreprises tremblent de peur, jour et nuit. Quels changements sont à venir ? Comment plaire au nouveau seigneur qui parle grossièrement ? « Le Japon était exactement là, (…) Lire la suite »