L’État que Martin Luther King décrivait comme « le plus grand avocat de la violence dans le monde » continue de remplacer la diplomatie par la force en s’accrochant à la conviction que la puissance produit le droit.
Le Japon qui a connu deux fois l’explosion d’une bombe atomique sur son territoire, en garde une marque indélébile dans la conscience collective.
Tokyo est une ville que j’adore. Je n’y vais pas aussi souvent que j’aimerais mais un ami de toujours y réside et, via la nouvelle technologie, j’en ai des nouvelles quotidiennes. La vie Tokyoïte est traditionnellement unique, hors du temps. Mais son ambiance déjà si particulière est devenue ces dernières semaines, sous l’impulsion des sinistres soubresauts de Fukushima et l’ombre des missiles Patriot, presque celle d’une sorte de fin du monde. Irréelle.
Cet état des lieux s’est aidé des dépêches de la NHK (en anglais) jusqu’à ce matin 16 juillet, et traduites au fur et à mesure par nos soins. Merci pour votre indulgence.
Très mauvaise nouvelle. Pour le moment et compte tenu des technologies aujourd’hui disponibles, l’objectif d’empècher l’explosion nucléaire de l’ensemble du site de Fukushima paraît hors de portée alors que le processus cataclysmique ne cesse de prendre de l’ampleur.