L’impérialisme étasunien est devenu le plus puissant et a pris en main la direction du camp impérialiste et antidémocratique. La bourgeoisie française, en tant que classe et pour ses intérêts de classe, s’est placée dans ce camp après l’échec de la tentative de création d’un premier impérialisme européen élargie à l’eurasie entre 1938 et 1945.
-le Socialisme ; l’espoir de justice et égalité dans la différence.
-le Capitalisme ; le désespoir, l’inégalité et l’injustice, dans l’indifférence.
« Les grandes inégalités entre les hommes sont essentielles pour la compétition et Capitalisme ». (Andrew Carnegie)
« Plus ça change, plus c’est la même chose ». (Alphonse Karr)
« Il disait qu’il fallait se débarrasser de Saddam Hussein parce qu’il était un méchant dictateur. Mais je lui avais dit que si on se mettait à remplacer les dictateurs, lequel serait le prochain ? Il me semble que dans la famille du Commonwealth, il y a un gars qu’on n’aime pas beaucoup au Zimbabwe, Robert Mugabe, pourquoi on ne réglerait pas ce problème-là avant d’aller au Moyen-Orient ? Blair m’a dit : « Écoute Jean, Saddam et Mugabe, ce n’est pas la même chose. » Je lui avais répondu calmement : « Ce n’est pas la même chose. M. Mugabe, lui, n’a pas de pétrole ! » C’était un peu direct, mais c’était vrai aussi. »
On parle beaucoup des déséquilibres et de l’injustice causés par le système capitaliste qui, bon gré, mal gré, continue pourtant d’être le modèle économique dominant. Selon un rapport publié par le magazine Hurun report, basé à Shanghai, il y aurait aujourd’hui 1.453 milliardaires dans le monde, dont les capitaux cumulés (5,5 billions de dollars) représentent plus que le produit intérieur brut japonais.
Les licenciements massifs d’ouvriers et d’ouvrières se poursuivent et se ressemblent. En quelques années seulement, des centaines de milliers de travailleurs ont perdu leur emploi et se trouvent dans des situations personnelles et familiales dramatiques. Aucun secteur de l’activité économique n’est épargné. De l’automobile au pétrole en passant par le BTP, l’industrie lourde, l’industrie agroalimentaire, le textile, les télécommunications, les transports aériens etc., les entreprises ferment ou suppriment des emplois privant ainsi des hommes et des femmes de leur unique source de revenu, le travail.
Au risque de me répéter comme un vieux disque rayé, je rappelle que le néolibéralisme n’est pas un nouveau système mais une politique, la politique actuelle du capitalisme. Il est le résultat de l’échec du capitalisme « Providence » vaguement keynésien et qui ne peut plus être répété car il est mort et enterré. Vouloir centrer les efforts contre le néolibéralisme équivaut tout simplement à tirer contre l’ombre du système.
Qu’elle semble loin l’époque où le triomphalisme néolibéral prêchait « la fin de l’histoire » et nous présentait le capitalisme comme le « meilleur système possible ». Une période où l’on racontait aux travailleurs et aux masses que la lutte des classes n’était que de « l’idéologie » et qu’il fallait laisser agir librement le marché qui, combiné (éventuellement) à la démocratie bourgeoise, allait régler tous les problèmes de la société.