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Thème : Capitalisme

Qu’elle est jolie la république bourgeoise ! (Acte 2)

Mohamed BELAALI
Après la « République irréprochable » de Sarkozy, voici « la République exemplaire » de Hollande. La réalité de la République, aujourd'hui comme hier, contraste tristement avec les déclarations de l'un et de l'autre président. Les scandales financiers et les affaires de corruption qui mettent en cause les membres de leurs gouvernements respectifs ont tendance à se perpétuer. Et a un moment où l'on exige de la population des sacrifices de plus en plus lourds, de plus en plus insupportables, au moment où les chômeurs et les précaires se comptent par millions, les représentants de la bourgeoisie, eux, se permettent de « planquer leur magot » dans les paradis fiscaux, se servent abondamment dans les caisses de l'État et jouissent d'innombrables privilèges. De Christine Boutin à Eric Woerth en passant par Christian Blanc, Christian Estrosi, Alain Joyandet etc., la liste des ministres du gouvernement Sarkozy impliqués dans des affaires est longue (1). Le gouvernement actuel qui n'a (…) Lire la suite »

Quoi, un capitalisme à visage humain ?

ADSkippy
« Par définition, dessein et pratique, le capitalisme est un système qui concentre le pouvoir économique entre les mains d'une minorité à l'exclusion de la majorité ». (Anita Roddick) Historiquement, en temps de conflit, de crise politique et sociale aigüe, il est de norme que nos « dirigeants » exhortent les émotions humanitaires, d'exaltation ou d'apaisement, pour mobiliser ou renforcer la solidarité nationale du peuple. Dans tous les cas de figure, les victimes éventuelles des décisions prises par nos « dirigeants », du haut de leurs tours d'ivoire, deviennent pour un temps les grands serviteurs de la nation, des héros qui se sont sacrifiés pour la patrie, la liberté et la démocratie, etc. Paroles, paroles et ça ne coûte rien. (Jamais il n'est mention des privilégiés et des intérêts d'argent). Et il est, à l'occasion de crises économiques, certains opportunistes « bien-pensants », intellectuels, politiciens (surtout la « pas gauche » PS), qui se demandent si « le capitalisme (…) Lire la suite »

Les ennemis : la bourgeoisie et sa protection étasunienne.

Comité de Base

L’impérialisme étasunien est devenu le plus puissant et a pris en main la direction du camp impérialiste et antidémocratique. La bourgeoisie française, en tant que classe et pour ses intérêts de classe, s’est placée dans ce camp après l’échec de la tentative de création d’un premier impérialisme européen élargie à l’eurasie entre 1938 et 1945.

La création de l'impérialisme européen tel que nous le connaissons aujourd'hui, n'a été possible qu'avec l'aval des Etats-Unis car la grande bourgeoisie des pays à l'origine de cette création n'était plus assez forte pour enrayer la poussée démocratique et socialiste inspirée par l'URSS. C'est donc pour cette raison politique que la bourgeoisie qui avait soutenu le national-socialisme allemand a du solliciter l'appui de la réaction extérieure contre les formes sociales montantes. Aussi, la France comme de nombreux pays qui furent livrés en pâture aux nazis, a dû accepter la présence sur son sol, des armées étasuniennes jusqu'au moment où l'impérialisme européen a pu voler de ses propres ailes mais toujours sous la tutelle de la maison mère à Washington. Mais les objectifs actuels que s'emploie à faire aboutir la grande bourgeoisie sont les mêmes qu'il y a 60 ans et ils sont clairement énoncés, n'en plaise à ceux qui restent des fervents partisans de l'Europe comme espace social (…) Lire la suite »

Individualisme/capitalisme contre démocratie/socialisme.

ADSkippy

-le Socialisme ; l’espoir de justice et égalité dans la différence.

-le Capitalisme ; le désespoir, l’inégalité et l’injustice, dans l’indifférence.

« Les grandes inégalités entre les hommes sont essentielles pour la compétition et Capitalisme ». (Andrew Carnegie)

« Plus ça change, plus c’est la même chose ». (Alphonse Karr)

En 1971, Le PCF, publia le « Programme pour un Gouvernement Démocratiques d'Union Populaire ». (Précurseur du programme commun de la gauche). On y trouve des propositions qui sont encore plus d'actualité aujourd'hui, qu'hier : Nationalisation du secteur bancaire, financière et des grandes entreprises nationales, la justice fiscale, une politique du logement, l'environnement (faire payer les pollueurs), politique sociale, sante, travail, éducation, communication, et démocratisation des institutions, etc. « ..Le peuple de France n'obtiendra pas une amélioration profonde et durable de son sort tant que s'exercera sur la vie nationale, la domination des puissances d'argent …. » « …Ce monde est à l'envers. Il faut le mettre à l'endroit ». (George Marchais, 1971) Alors, la Démocratie ? On entend souvent parler et ça se mélange dans toutes les sauces, mais, pas beaucoup peuvent donner des exemples concrètes de son existence au quotidien, à part le « droit de vote », évidemment, et (…) Lire la suite »

L’invention de la pauvreté par la richesse

Gaëtan PELLETIER

« Il disait qu’il fallait se débarrasser de Saddam Hussein parce qu’il était un méchant dictateur. Mais je lui avais dit que si on se mettait à remplacer les dictateurs, lequel serait le prochain ? Il me semble que dans la famille du Commonwealth, il y a un gars qu’on n’aime pas beaucoup au Zimbabwe, Robert Mugabe, pourquoi on ne réglerait pas ce problème-là avant d’aller au Moyen-Orient ? Blair m’a dit : «  Écoute Jean, Saddam et Mugabe, ce n’est pas la même chose. » Je lui avais répondu calmement : «  Ce n’est pas la même chose. M. Mugabe, lui, n’a pas de pétrole ! » C’était un peu direct, mais c’était vrai aussi. »

Quant aux craintes des gens d'affaires de perdre l'accès au marché américain, M. Chrétien a soutenu qu'elles n'étaient guère fondées. « Les gens d'affaires avaient peur. Mais les hommes d'affaires ont souvent peur. Ils tiennent à leurs sous et à leur compte en banque. C'est normal. Mais j'ai posé la question à un groupe d'hommes d'affaires. Donnez-moi donc la liste de tous les biens et de tous les services que les Américains achètent de nous et dont ils n'ont plus besoin. Je l'attends encore, cette liste ! Les affaires sont les affaires. » Jean Chrétien, Ancien PM du Canada Un mollusque c'est mou de l'intérieur et dur de l'extérieur. Carapace pour se protéger. Mais un moule est aussi une manière de modeler quelqu'un, une politique, un manière de faire. Ce chancre mou de G.W. Bush a tout fait pour entraîner ses « alliés » dans la guerre en Irak. Avec la mondialisation, la transformation de la diversité en « un », la mode est de se plier au monde des affaires. Les pays sont (…) Lire la suite »

Le patrimoine des 1.453 milliardaires est supérieur au PIB du Japon

Capitaine Martin

On parle beaucoup des déséquilibres et de l’injustice causés par le système capitaliste qui, bon gré, mal gré, continue pourtant d’être le modèle économique dominant. Selon un rapport publié par le magazine Hurun report, basé à Shanghai, il y aurait aujourd’hui 1.453 milliardaires dans le monde, dont les capitaux cumulés (5,5 billions de dollars) représentent plus que le produit intérieur brut japonais.

On trouve la majorité de ces Picsou en Asie, mais comme on pouvait s'y attendre, ce sont les États-Unis qui en comptent le plus grand nombre. La ville ayant la plus forte concentration de super-riches est Moscou (soixante-seize milliardaires), qui l'emporte de peu devant New-York, où on ne recense que soixante-dix milliardaires. L'Allemagne est, quant à elle, le premier pays européen. L'Inde n'est pas en reste puisqu'elle ne compte pas moins de onze milliardaires résidant à l'étranger, auxquels il fait ajouter ceux évoluant à domicile : quarante-deux. Comme le souligne le Hurun report, derrière chaque milliardaire recensé s'en cache probablement un autre, un certain nombre de super riches tenant en effet à garder l'anonymat. Le secteur de prédilection de ces milliardaires est l'immobilier, tandis que les télécommunications, le commerce et l'énergie sont en plein essor. Hong-Kong est leur bastion. Les Français sont quant à eux les maîtres incontestés du luxe : Bernard Arnault (…) Lire la suite »

Combat ouvrier contre les licenciements et répression bourgeoise

Mohamed BELAALI

Les licenciements massifs d’ouvriers et d’ouvrières se poursuivent et se ressemblent. En quelques années seulement, des centaines de milliers de travailleurs ont perdu leur emploi et se trouvent dans des situations personnelles et familiales dramatiques. Aucun secteur de l’activité économique n’est épargné. De l’automobile au pétrole en passant par le BTP, l’industrie lourde, l’industrie agroalimentaire, le textile, les télécommunications, les transports aériens etc., les entreprises ferment ou suppriment des emplois privant ainsi des hommes et des femmes de leur unique source de revenu, le travail.

La liste des entreprises, petites et grandes, qui procèdent aux licenciements collectifs ne cesse de s'allonger (1). Et l'avenir reste sombre pour les salariés qui possèdent encore un emploi. La politique d'austérité menée par Sarkozy et poursuivie par Hollande ne peut qu'aboutir à ce désastre économique et social. D'autres travailleurs seront sacrifiés sur l'autel du profit. Aucune autre classe sociale ne subit autant que la classe ouvrière les conséquences de la crise du capitalisme et les politiques d'austérité qui l'accompagnent menées par les gouvernements successifs. Et pourtant, c'est bel et bien cette classe qui est à la base de toutes les richesses produites dans la société. Cette oppression qui s'exerce sur la classe ouvrière reflète et résume à elle seule les tares de la société capitaliste. Alors que la résistance ouvrière s'organise un peu partout contre cette brutalité patronale, Hollande et son gouvernement s'inquiètent non pas pour l'avenir des ouvriers, mais des (…) Lire la suite »

Les invictus évindés

Gaëtan PELLETIER
ÉVIDER. A.− Creuser l'intérieur d'un objet en laissant le pourtour intact. Évider une flûte, une clarinette (Ac.1878-1932).Évider le tronc [d'arbre] qui deviendra une pirogue (Lowie, Anthropol. cult.,1936, p. 128).La radiographie révèle (...) de grandes bulles évidant tout l'intérieur d'une phalange et ne laissant à la périphérie qu'une mince pellicule osseuse (Ravault, Vignon, Rhumatol.,1956, p. 569). (dicto) « Nos machines au souffle de feu, aux membres d'acier, infatigables, à la fécondité merveilleuse, inépuisable, accomplissent docilement d'elles-mêmes leur travail sacré ; et cependant le génie des grands philosophes du capitalisme reste dominé par le préjugé du salariat, le pire des esclavages. Ils ne comprennent pas encore que la machine est le rédempteur de l'humanité, le Dieu qui rachètera l'homme des « sordidoe artes » et du travail salarié, le Dieu qui lui donnera des loisirs et la liberté. » Paul Lafargue : Le droit à la paresse, 1880. *** Le titre latin (…) Lire la suite »

Sur les « bons » capitalismes et impérialismes (La Jornada)

Guillermo ALMEYRA

Au risque de me répéter comme un vieux disque rayé, je rappelle que le néolibéralisme n’est pas un nouveau système mais une politique, la politique actuelle du capitalisme. Il est le résultat de l’échec du capitalisme « Providence » vaguement keynésien et qui ne peut plus être répété car il est mort et enterré. Vouloir centrer les efforts contre le néolibéralisme équivaut tout simplement à tirer contre l’ombre du système.

Il n'y a pas de « bon » capitalisme : il y a un régime d'exploitation, d'oppression, de racisme, de colonialisme et de guerres qui est prêt à tout pour garantir le taux de profit des grandes entreprises financières et monopolistiques. Les capitalismes d'État et les politiques d'assistance et de redistribution des richesses font également partie de ce système mondial et le soutiennent. La différence entre les gouvernements qui sont des agents directs du capital financier et ceux qui essaient d'avoir une quelconque marge de manoeuvre réside dans le fait que ces derniers appliquent certaines politiques qui, tout en défendant les profits des capitalistes, doivent prendre en compte la nécessité de soutenir le marché et ces profits capitalistes avec des subsides à la consommation et aux services. Ils doivent céder quelque chose aux mouvements sociaux et à la contestation ouvrière pour éviter qu'ils ne s'organisent de manière indépendante. Les gouvernements « nationaux et populaires » (…) Lire la suite »

Crise capitaliste en Europe : « Tant pis pour le Sud » ?

Philippe ALCOY

Qu’elle semble loin l’époque où le triomphalisme néolibéral prêchait « la fin de l’histoire » et nous présentait le capitalisme comme le « meilleur système possible ». Une période où l’on racontait aux travailleurs et aux masses que la lutte des classes n’était que de « l’idéologie » et qu’il fallait laisser agir librement le marché qui, combiné (éventuellement) à la démocratie bourgeoise, allait régler tous les problèmes de la société.

Et les faits étaient là pour le confirmer : l'effondrement de l'URSS, ainsi que la chute des dictatures, la mondialisation néolibérale et l'ouverture des « marchés » aux capitaux impérialistes. Mais ces « transitions » dans la périphérie capitaliste (Amérique latine par exemple, dans les années 1980) et dans le « bloc soviétique » (après 1989-1991) ont été précédées de celles dans les « maillons faibles » du petit cercle des puissances impérialistes européennes : au Portugal, en Grèce et dans l'État Espagnol. En effet, après la déviation démocratico-bourgeoise de la « Révolution des Å’illets » de 1974 qui a mis fin à la dictature salazariste au Portugal et celle de la révolte contre la Junte des Colonels en Grèce la même année, ainsi que la « transition pactisée » entre le franquisme et la monarchie constitutionnelle dans l'État Espagnol à la fin des années 1970, ces pays étaient présentés comme des « modèles » pour le reste des pays « en processus de transition ». Aujourd'hui ces (…) Lire la suite »