Fête de l’Humanité. Deux ans après la parution du Président des riches, Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon reviennent sur le devant de la scène avec la Violence des riches. Une plongée dans l’univers d’une classe dominante dont les instruments de pouvoir, économiques, financiers, culturels, médiatiques et politiques, déstabilisent de plus en plus notre démocratie au détriment du peuple. Ils étaient ce samedi les invités des Amis de l’Humanité à La Courneuve.
Il est sans conteste que le capitalisme est devenu chez Gilles Deleuze un objet philosophique proprement dit. Il a fait de ce mode de production l’une de ces préoccupations majeures dans sa démarche philosophique. Ce qui est encore à remarquer chez Gilles Deleuze, est qu’il a mobilisé la psychanalyse dans sa tentative d’appréhender le capitalisme. Dans son texte en commun avec Félix Guattari écrit en deux tomes, Capitalisme et Schizophrénie, il a fait l’historique du capitalisme pour saisir la singularité de cette formation sociale. La question de la subjectivité qui devient dominante depuis mai 68 va caractériser le capitalisme dans ses différents mouvements.
Les événements récents en Turquie et en Grèce, comme l’instabilité sociale grandissante dans de nombreux autres pays européens, sont une expression de la maturation des prémisses de la future révolution européenne.
Le titre du « Le Monde week-end » daté du 10 août est : « Europe : la fragilité des banques menace la reprise ». Je n’en reviens pas ! Avec les bénéfices qu’elles se font sur le dos du particulier, les tricheries dont elles profitent et le peu d’impôts qu’elles paient, les erreurs et les mensonges dont elles sont responsables, l’argent qu’elles ont déjà reçu, les difficultés qu’elles font aux emprunteurs et les frais bancaires qu’elles appliquent à ceux qui n’en ont pas les moyens, « Le Monde » nous apprend qu’elles sont « fragiles »… Et que cette fragilité menace la reprise ! Mais quelle reprise ?
Quelle issue pour les pays "périphérisés" par la division internationale du travail ? C’est la seule question qui n’est pas posée.
Il paraît qu’il y a une crise, mais soyons réaliste, si la crise ne profitait à personne il n’y aurait pas de crise. D’ailleurs, Stéphane Bailly, propriétaire d’un groupe de location et de vente de voitures (453e du classement de Challenges) ne nous le cache pas : « La crise, ce sont des difficultés pour les petits, mais ce sont aussi, souvent, des opportunités pour les gros. » Et, jamais, depuis 1996, année où Challenges a lancé son classement des “500”, leur fortune globale n’avait atteint de tels sommets.
La retraite n’est pas une libération du travail mais une seconde carrière libérée de l’emploi.