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Thème : Capitalisme

Le tonneau des Danaïdes des capitalistes fous

Changer, il n’y a pas d’alternative !

D. POSITAIRE

Il n’est plus que jamais nécessaire de dénoncer le pouvoir de l’oligarchie mondiale subversive constituée de psychopathes complètement fous qui, pour assouvir leur soif de pouvoir et leur cupidité insatiable semblable au mythique tonneau des Danaïdes, (pour rappel, les Danaïdes étaient des femmes condamnées par les dieux à remplir un tonneau qui ne se remplissait jamais), sont prêts à tout détruire.

Il est urgent de comprendre que le mythe de l’économie de marché est vraiment cela : un mythe. C’est à dire une illusion. Allons-nous attendre d’être réduits à un esclavage abject dans un monde dévasté pour songer à réagir ? Alors que faire ? Il y a bien des initiatives qui existent pour agir dans le sens du changement de paradigme de société. Mais elles restent encore insuffisantes. Il y a deux choses que nous pourrions faire. La première, informer sans relâche de la nature intrinsèquement perverse de ce système d’économie de marché et son côté totalement erroné. Il est basé sur des postulats complètement faux et mêmes dangereux avec ce mythe de la croissance illimitée dans un monde aux ressources limitées. Malheureusement, beaucoup de nos concitoyens sont encore victimes de l’illusion du système et restent accros au consumérisme effréné. Témoin, il n’y a pas longtemps, l’annonce du Virgin Mégastore d’une réduction de 50% sur la majeure partie des produits vendus par (…) Lire la suite »

L’Ecole et le Capital : deux cents ans de bouleversements et de contradictions

Nico HIRTT

Pourquoi a-t-on « décidé », au début du XIXe siècle, qu’il fallait envoyer les enfants du peuple à l’école ? Comment ont évolué, depuis lors, les relations complexes entre le système économique et le système éducatif des pays capitalistes ? Quelles fonctions l’école a-t-elle été amenée à jouer dans ces pays ? Comment est-on passé d’un instrument essentiellement idéologique à l’actuelle machine à former de la main d’œuvre ? Voilà quelques unes des questions auxquelles nous répondons dans ce volumineux dossier.

A l’occasion d’un cours donné récemment à de futurs instituteur et régents, je leur demandai de but en blanc : « à quoi sert donc l’école ? Pourquoi oblige-t-on les enfants à s’asseoir pendant de longues heures chaque jour sur les bancs d’une classe ? » Les réponses fusèrent : « pour former des citoyens responsables », « pour permettre à chacun de prendre sa place dans la société », « pour émanciper », « pour ouvrir l’esprit », « pour offrir aux jeunes la possibilité de choisir leur voie professionnelle en connaissance de cause », « pour assurer l’égalité des chances »... Ah les braves ! Ils avaient bien étudié leurs leçons ! Au bout de quelques minutes j’arrêtai le déluge. « Tout cela est fort bien, dis-je, mais ce n’est pas du tout ce que je vous demandais ». Déception et étonnement palpables ! Je précisai donc : « La question était : ‘à quoi sert l’école ?’ et non : ‘à quoi voudriez-vous que serve l’école ?’ »... Et de leur expliquer la différence entre attentes, discours et (…) Lire la suite »
Finalement...

L’État renonce à encadrer le salaire des patrons : On a eu très peur !

Denis THOMAS

Après des nuits d’insomnies, le gouvernement a tranché : il n’y aura pas de projet « spécifique sur la gouvernance des entreprises ». Entendez par là : pas question de limiter le salaires des grands patrons du privé. La France respire et va pouvoir garder ces talents que le monde entier nous envie.

C’est naturellement notre Moscovici-sur-la-sellette qui s’est collé à faire cette brillante communication dans le quotidien Les Echos, connu comme un brûlot activiste au profit du monde du Travail. Il envoie ainsi une autre promesse de campagne de François Hollande aux oubliettes mais, nous n’en sommes plus à ça près. L’Ami Mollette avait alors affirmé : "j'imposerai aux dirigeants des entreprises publiques un écart maximal de rémunérations de 1 à 20". Et aussi de guérir les écrouelles, envoyer des parapluies sur Mars et faire perdre quarante kilos à Gérard Depardieu au terme d’une cure d’abstinence totale sur le Saint-Emilion. Sans rire, le gouvernement indique à présent préférer '"une autorégulation exigeante" de la part des boss du Cac 40 et d'agir dans « le dialogue". Et, avec une habitude qui confine désormais à une sorte d’addiction , les équipes Hollandaises concernées ont taillé la bavette avec Laurence Parisot (en partance du Medef mais toujours très très active..) (…) Lire la suite »

Le capitalisme recouvre sa normalité originelle

Ahmed HALFAOUI

En 2002 dans un discours, Georges W. Bush, le fils, apprend au monde que « les grandes luttes du XXe siècle entre la liberté et le totalitarisme se sont terminées par une victoire décisive des forces de la liberté et par la définition d’un modèle unique et durable pour assurer les succès nationaux : la liberté, la démocratie et la libre entreprise ».

Il prédit également que la « paix » sera propagée « en encourageant la formation de sociétés libres et ouvertes sur tous les continents » Pour ça, on aurait dû deviner ce qu'il voulait dire depuis la tragédie yougoslave, y compris à quelle « paix » il faisait allusion. Son père, en 1991, avait préparé la chose. Il avait annoncé que « les États-Unis [étaient]appelés à conduire le monde hors des ténèbres et du chaos vers la promesse de jours meilleurs ». Ce n'était pas encore évident pour tous les entendements, sauf pour les milliards d'êtres humains périphériques qui ont goûté à la chose, juste après la « chute du mur de Berlin » et l'intrusion triomphale du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, accompagnés d'une flopée d'« experts », venus opérer les « ajustements structurels » des économies « socialistes » ou « dirigées ». Dans son discours, Bush junior avait également déclaré qu'au « XXIe siècle, seuls les pays résolus à protéger les droits de l'homme (…) Lire la suite »

Leurs objectifs et notre réalité

Robert GIL

Comment voulez-vous qu’une Europe dont l’économie est basée sur le système économique de l’école de Chicago de Milton Friedman, et dont les brillants effets ont été testés grandeur nature au Chili durant les années Pinochet, avec les résultats dévastateurs que l’on sait, puisse apporter une solution à l’avenir de l’humanité ? C’est impossible. Le système est vicié à la base. Dépecer l’État pour tout confier « au marché » ne marche que dans les esprits lobotomisés des fervents défenseurs du système capitaliste !

Baser son économie sur l’argent dette, et sur une croissance exponentielle continue dans un monde aux ressources finies, est le comble de l’absurdité. Dans un tel système, ceux qui s’enrichissent sont ceux qui sont déjà très riches. Et on ne dira pas comment leur grande richesse leur est parvenue. Il y aurait dans ce domaine une bonne recherche à faire avec au bout certainement des surprises pas spécialement glorieuses, comme disait Balzac : « derrière chaque fortune il y a un crime ! » C’est une évidence tellement manifeste que l’on peut se poser la question de savoir pourquoi des gens pourtant intelligents poursuivent envers et contre tout cette fuite en avant ? La réponse est simple, et malheureusement assez simple : l’objectif de ces gens n’est pas et n’a jamais été la prospérité de leurs peuples respectifs, malgré toutes leurs déclarations hypocrites depuis des décennies. Si tel avait été le cas, il y a longtemps que nous devrions être dans une prospérité extraordinaire. (…) Lire la suite »

Restructuration du capitalisme europeen ?

desobeissant

Nous n’échapperons pas à un debat public general .....fut-il sidérant, au plus tard après les élections allemandes ?

Indifference partout sur le laboratoire grec

La proposition de M. Hans-Peter Keitel, président de la Fédération allemande de l’industrie (BDI), dans un entretien accordé au site Internet du Spiegel, visant à transformer la Grèce en « zone économique spéciale » [1] révèle le véritable objectif du mémorandum [2]. [1] « BDI-Chef will Griechenland zur Sonderwirtschaftszone machen »,Spiegel Online, 10 septembre 2012, www.spiegel.de [2] NDLR. Accord signé en mai 2010 imposant l’austérité à Athènes en échange de son« sauvetage » financier. http://www.pandoravox.com/economie/le-temps-ou-la-grece-entre-autres-donnait-du-temps-a-lallemagne-pour-rembourser-sa-dette.html Initiative contre l'euro et l'UE ......“La rencontre est prévue pour le 25 et 26 mai, à Athènes, et nous proposons les points de discussion suivants : Du ‘développement durable’ des profits à la ‘jobless recovery’ et la croissance à travers des Zones Économiques Spéciales : les conséquences de l’entrée dans l’UE dans les économies nationales des États membres. (…) Lire la suite »

Des dérives financières aux destructions d’emplois

Liliane Held-Khawam – Le Temps

Dans l’indifférence à la loi Minder, (1) à l’opinion publique, aux normes de capitalisation et au sauvetage par l’argent public, la direction d’UBS va se distribuer 2,5 milliards pour se féliciter de la perte de 2,51 milliards sur 2012.

Un tsunami a déferlé le 3 mars en Suisse. La votation contre les rémunérations abusives a viré au plébiscite contre une super-élite du Swiss Market Index (SMI) [Equivalent suisse du CAC40]. Les autorités fédérales ramassent une claque au passage. Elles ont montré une incapacité à gérer les abus en tout genre (Swissair, les « subprime » des grandes banques, des bonus mirifiques malgré un sauvetage avec l’argent public, le scandale du Libor). (2) En 2012 elles ont battu des records de déni du citoyen, du contribuable et de la législation au profit de ces supranationales. La dérive de ce système où le plus fort impose sa loi et fait payer à la collectivité ses prises de risque - voire ses crimes - finit par supplanter les institutions démocratiques et la souveraineté du citoyen. Les partis classiques droite-gauche sont dépassés. Les autorités sont si constantes dans leur impuissance réelle ou simulée à gérer cette super-élite qu’elles donnent le sentiment d’être ses auxiliaires. Bref, (…) Lire la suite »

Crise de la finance ou crise de la totalité de la forme de vie sociale capitaliste ?

desobeissant

Slovénie : Gotovi so, ils sont tous finis !

La révolte gronde à Ljubljana. Les militants de la Fédération anarchiste slovène agissent au sein du bloc anticapitaliste…

Il y a trois mois, les gens en Slovénie se sont levés dans une révolte décentralisée massive. Elle a marqué le début d’une intense (et largement auto-organisée) résistance à la crise. Ce soulèvement a commencé à Maribor contre le maire corrompu et le conseil municipal, mais il est né depuis plus de vingt ans de transition politique et d’accumulation du capital qui ont accentué les inégalités et le sentiment d’impuissance. Une résistance multiple La privatisation lente de la société n’a jamais signifié l’amélioration de nos conditions de vie et, maintenant, cette privatisation est rejetée de partout. C’est dans la vie quotidienne et dans les pratiques qui remettent en question les relations de pouvoir que s’exprime notre soulèvement. Tout comme la résistance qui se déroule partout en Europe, il s’agit d’un processus avec de nombreuses formes différentes de lutte et d’expression. Toutes sont également importantes et aucune ne doit être ignorée, écartée ou criminalisée. C’est dans (…) Lire la suite »

Vive la banqueroute !, par Thomas Morel, François Ruffin (et al.)

Bernard GENSANE

Elle est bien bonne, celle-là : un livre sur l’économie française écrit par des non-spécialistes, sous l’égide des éditions Fakir ! Il est vrai que les spécialistes sérieux, du style Attali, Baverez, Beytout, Dessertine, Minc (Jacques Marseille est mort) ne se trompent jamais. Pas plus de trois fois par quinzaine, en tout cas.

Autour de Thomas Morel et François Ruffin (qui, de surcroît, osent nous gratifier d’un long entretien avec Frédéric Lordon), on trouve deux étudiants en master, un infirmier au chômage, un apprenti menuisier, une prof d’histoire et un jeune en service civique. Que du pas beau monde, donc, mais qui nous offre un livre furieusement iconoclaste et qui donne à réfléchir. En étudiant quelques épisodes de violente banqueroute vécus par la France (de Philippe le Bel à De Gaulle), cette fine équipe nous dit tout simplement que, face à la faillite, immédiate ou à venir, l’État français a toujours fait ce qu’il voulait, qu’il a changé d’orthodoxie comme d’autres de chaussettes, et que pour se sortir des mauvaises passes où il s’était lui-même engagé, il a fait payer les riches, c’est-à-dire ceux qu’il avait enrichis auparavant. L’État prenait l’argent là où il était vraiment. En compagnie de Frédéric Lordon, nos auteurs nous font observer que, pour la période récente, le libéralisme a (…) Lire la suite »

Les détrousseurs des peuples

Maurice Tarik Maschino

Si vous croyez que les pays européens sont des pays démocratiques parce que les élections y sont libres, la presse indépendante et qu’on ne jette pas les opposants en prison, lisez d’urgence L’oligarchie, ça suffit, vive la démocratie (1) le petit livre – accablant, effrayant – d’un journaliste essayiste, Hervé Kempf, qui, faits et chiffres à l’appui, nous démontre que ces pays ne sont que des « théâtres de marionnettes dont nombre de fils sont tirés en dehors de la vue du public ».

Ni démocratiques ni dictatoriaux, les pays européens et, ceux qui, hors d’Europe, fonctionnent selon leur modèle, sont en réalité des pays qui glissent vers un régime oligarchique, c’est-à-dire « un système d’organisation politique dans lequel un petit nombre de personnes concentrent et se partagent les pouvoirs économique, politique et médiatique et discutent entre eux des décisions à prendre pour la collectivité ». Se rencontrant régulièrement dans quelques clubs très sélectifs – la Trilatérale, le groupe Bilderberg, le Forum économique mondial, le Siècle – les oligarques appartiennent à la catégorie la plus fortunée de la population, qui elle-même se divise en « riches » – en France, 10% des citoyens, + de 7500 euros par mois pour un couple avec deux enfants —, « très riches » – I%, + de 17 600 euros par mois et par couple —, « hyper-riches » enfin, 0,1%, avec 142 500 euros mensuels par couple. C’est dans les deux dernières catégories (très riches, hyper-riches) que se (…) Lire la suite »