RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher
Thème : Capitalisme

Perspectives mondiales 2008 : Tout cela finira par se payer.

LA RIPOSTE

Aujourd’hui, tous les ingrédients d’une récession sont réunis, en particulier aux Etats-Unis. En 2000, l’éclatement de la bulle technologique a provoqué une récession relativement légère. Mais rien ne garantit qu’il en sera de même pour la prochaine récession. En économie, le passé n’est pas un guide pour l’avenir. La crise actuelle des marchés monétaires renforce la perspective d’une récession affectant l’ensemble de l’économie.

– Illustrations : Delize et Edian. Perspectives mondiales 2008 - Première partie : l'économie mondiale Mercredi 25 juin 2008 « L'économie décide, mais seulement en dernière analyse. Les processus politico-psychologiques qui ont lieu actuellement au sein du prolétariat allemand, et qui ont également leur logique propre - ont une signification plus directe. » (Léon Trotsky, Les cinq premières années de l'Internationale Communiste, Introduction à l'édition de 1924). (...) Les crises économiques jouent un rôle très important, comme on l'a vu en Asie, en Russie et en Argentine lors des crises de 1997-2001, qui ont eu de sérieuses répercussions sociales et politiques. Mais dans la situation actuelle du capitalisme mondial, où les contradictions s'accumulent à tous les niveaux, n'importe quel choc externe - qu'il soit lié à l'économie mondiale ou à d'autres facteurs - peut avoir des conséquences majeures. (...) La chute de l'Union Soviétique - puis l'incorporation, dans le (…) Lire la suite »

Fumer provoque le cancer. Libéraliser provoque des licenciements et Lesieur nous fait bouffer de l’ huile moteur !

SUPERNO

L’acier et le tabac sont des milieux a priori très dissemblables. Certes, mais pris dans la tourmente d’un même système (le libéralisme économique), les mêmes causes donnent exactement les mêmes effets.

Lundi 23 juin 2008 Le parallèle entre la triste situation de l'aciérie de Gandrange et celle encore moins enviable de la manufacture de tabac de Metz n'a pas été relevé par la presse. Pourtant il est édifiant, jugez plutôt : Ces deux usines de la Lorraine sinistrée, distantes d'à peine 20km, employaient des ouvriers, techniciens, ingénieurs, qui allaient bosser tous les matins depuis des années pour un salaire qui ne leur permettait sûrement pas de louer le yacht de Bolloré. Acte 1 : la privatisation En février1995, la SEITA est privatisée par le gouvernement Mitterrand/Balladur en application du dogme libéral. Quelques mois plus tard, changement de gouvernement mais pas de méthodes : USINOR est privatisée par le gouvernement Chirac/Juppé, en application du dogme libéral. (...) – Lire l' article http://www.superno.com/blog/?p=341 Boycottons Lesieur, Amora, Fruit d'or, Saupiquet, et tous les empoisonneurs cyniques ! Jeudi 29 mai 2008 J'ai déjà parlé de cette (…) Lire la suite »
Colloque organisé par Mémoire des luttes et Utopie critique, en partenariat avec l’Institut d’études européennes de l’université Paris 8

PARIS 7 Juin 2008 : "En finir avec l’eurolibéralisme"

DIVERS
Problématique : A la veille du référendum sur la ratification du traité de Lisbonne en Irlande, et du début du semestre de présidence française de l'Union - que Nicolas Sarkozy veut placer sous la bannière de « L'Europe protectrice » -, la question européenne surplombe plus que jamais toutes les autres. Elle devrait donc être traitée comme un préalable à tout projet ou programme politique. Ce n'est pas le cas, y compris chez la plupart des forces qui avaient contribué à la victoire du « non » du 29 mai 2005. Cet évitement s'explique par la réticence à poser des questions iconoclastes puisqu'elles touchent à la nature même de la construction européenne non pas rêvée, mais réellement existante. L'Union européenne (UE) est-elle encore réformable dans un sens démocratique, social et reposant sur la souveraineté populaire ? Ainsi, n'y a-t-il pas contradiction entre, d'un côté, un cadre juridique et institutionnel calibré dès l'origine pour produire les politiques que nous (…) Lire la suite »
700 milliards de dollars partis en fumée à cause des subprimes. Qui va payer ?

Le marché ou le paroxysme de la contradiction impérialiste

Danielle BLEITRACH, Charles HOAREAU

La crise dite des subprimes a coûté 700 milliards de dollars aux banques, la question est qui va payer la note ? Et au-delà qui va enrayer la machine folle ?

Alors que l'on parle de la crise des subprimes depuis des mois, il est toujours difficile, vu de France, de se rendre compte de son importance. Une récente étude du Boston Consulting Group sur les banques, parue en mars, et relevée mercredi 7 mai 2008 par l'AFP, permet de quantifier l'ampleur du phénomène. Nous prétendons que l'analyse de la situation actuelle impose plus que jamais un choix communiste de nationalisations qui ne soit pas ce vers quoi nous conduit le capital, à savoir la socialisation des pertes et la privatisation des profits. 1 - Le rapport du Boston Consulting Group sur les banques. L'AFP a rendu public un rapport de cet organisme. La situation montre à quel point "le marché", le capitalisme à son stade néo-libéral oblige - selon le mot de John Lipsky (directeur adjoint du FMI) - à penser l'impensable, le retournement en son contraire dont le symptôme est la recapitalisation des banques avec l'argent public. Mais il en est de même avec toutes les institutions (…) Lire la suite »

Compassion et Impérialisme

Jacques RICHAUD

Quel lien peut-il y avoir entre les dérives d’une organisation enlevant de faux orphelins tchadiens et un ministre préparant l’opinion au bombardement de l’Iran ? Entre un donateur du téléton et la croisade de l’axe du bien ? Entre les foules manifestant leur indignation devant le crime horrible d’un seul enfant et …l’infime mobilisation contre les crimes de guerre des armées d’occupation à Gaza ou en Irak ? Entre les rodomontades d’un imposteur sans frontières invité sur tous les plateaux télévisés et l’assourdissant silence face à la misère et à l’exploitation à notre porte autant que dans des horizons plus lointains ?

COMPASSION ET IMPERIALISME Quel lien peut-il y avoir entre les dérives d'une organisation enlevant de faux orphelins tchadiens et un ministre préparant l'opinion au bombardement de l'Iran ? Entre un donateur du téléton et la croisade de l'axe du bien ? Entre les foules manifestant leur indignation devant le crime horrible d'un seul enfant et …l'infime mobilisation contre les crimes de guerre des armées d'occupation à Gaza ou en Irak ? Entre les rodomontades d'un imposteur sans frontières invité sur tous les plateaux télévisés et l'assourdissant silence face à la misère et à l'exploitation à notre porte autant que dans des horizons plus lointains ? Comment se construisent nos indignations sélectives ? Qui les manipule ? Et surtout quelle est notre responsabilité ? Mais cela peut-il durer ? LA COMPASSION EST UNE « VERTU » CAPITALISTE : En face de ses « laissés pour compte » la démocratie dans sa déclinaison capitaliste a élevé la compassion au rang de substitut à ce qui (…) Lire la suite »

Comme un vol de charognards hors du charnier natal… les "fonds vautours"

Danielle BLEITRACH

Le capital, nous dit-on, est en crise morale. Il faudrait retrouver éthique et transparence pour empêcher de nouvelles bulles financières d’éclater... De qui se moque-t-on ? Voici, dans le cadre de la crise expliquée à des nuls par une nulle, un portrait particulièrement haut en couleurs de certains acteurs des marchés financiers : les fonds vautours …

Nous sommes en plein Dickens. Le capital a ses flibustiers, ses rapaces, et ils font le lien avec le trafic d'armes, celui de drogue, l'instabilité politique, le chantage... Comme leurs homologues du règne animal, ces fonds s'attaquent aux bêtes affaiblies et dévorent les chairs putréfiées mais aussi bien vivantes… Les peuples des pays sous développés font les frais de leurs assauts sur les créances accumulées, mais ils ne peuvent agir ainsi que parce qu'il se trouve des tribunaux et des Etats, essentiellement les Etats-Unis, pour leur garantir tous les droits sur leur proie. Mieux : le gouvernement Bush a rendu plus aisée leur pratiques usuraires... Profiter des faillites, des crises Les fonds vautours sont des institutions financières qui rachètent à très bas prix les titres de la dette des pays pauvres, comme des entreprises au bord de la faillite, et pour les uns comme pour les autres il ne fait pas bon tomber dans leurs serres. La plupart des ces abominables oiseaux de (…) Lire la suite »

De la crise financière à la crise de l’humanité.

Vincent PRESUMEY

La terre promise de la nouvelle jeunesse du capital est désormais gangrenée par les contradictions du capital. Les Etats-Unis n’arrivent plus à être ce qu’ils sont, le coeur du système mondial, et celui-ci ne présente pas d’alternative. La fin de l’URSS les avait privés de leur partenaire-adversaire. Pour arriver à être seuls la "superpuissance", il leur a fallu le terrorisme, Ben Laden et la "guerre sans fin". Celle-ci ne leur a pas rendu leurs capacités : ils ne sont plus le principal foyer de développement de la productivité du capital et le gendarme du monde s’est affirmé comme premier foyer de désordre mondial, craint et méprisé par les chefs des puissances capitalistes secondaires. La crise des subprimes et sa combinaison présente avec la crise politique du leadership US et du leadership mondial montre qu’ils sont en train d’arriver dans le mur annoncé. Allumer de nouvelles guerres peut être une tentation pour en sortir mais ni une attaque en Iran, ni une attaque de la Colombie contre ses voisins, ni un éclatement de la Bolivie, ni une réoccupation de Gaza par l’armée israélienne, ni une java humanitaire au Darfour, ni une apocalypse dans les zones tribales du Pakistan, ni ... , n’offrent les moyens réels de réaffirmer le leadership, tout au contraire -à moins d’envisager des guerres de bien plus grand calibre à l’issue totalement incertaine !

Du mardi 11 au vendredi 14 mars : répétition aggravée d'un scénario rebattu. Il y a quelques semaines, G.W. Bush avait annoncé un "plan de relance" de l'économie nord-américaine qui, aprés avoir été salué par Sarkozy, faisait flop. Ce plan ne faisait que répéter les recettes appliquées depuis des années (baisses d'impôts et hausses des dépenses militaires) qui ont précisément construit toutes les conditions techniques de la crise financière et bancaire actuelle en Amérique et en Europe. Une forte baisse des taux d'intérêts de la Fed (la Banque centrale US) le complétait pourtant. Il n'empéche, c'était le flop, les "marchés" ne retrouvaient pas la "confiance". Ces messieurs réunissant leur forum de Davos au même moment, un cri unanime en émanait, qui pourrait passer pour original de la part de financiers "libéraux" : " De l'Etat ! de l'intervention ! de la protection ! de la régulation ! de la gouvernance ! et même de la morale, s'il-vous-plaît ! ". "Les marchés ont besoin d'une (…) Lire la suite »

Rêves de droite : Défaire l’imaginaire sarkozyste

Mona CHOLLET
« Elle, je l'adore. D'abord, elle me rassure : elle ne dit jamais "nous", mais "moi". » Gilles Martin-Chauffier, « Fichez la paix à Paris Hilton », Paris-Match, 19 juillet 2007. En 2000, aux États-Unis, un sondage commandé par Time Magazine et CNN avait révélé que, lorsqu'on demandait aux gens s'ils pensaient faire partie du 1 % des Américains les plus riches, 19 % répondaient affirmativement, tandis que 20 % estimaient que ça ne saurait tarder. L'éditorialiste David Brooks l'avait cité dans un article du New York Times intitulé « Pourquoi les Américains des classes moyennes votent comme les riches " le triomphe de l'espoir sur l'intérêt propre » (12 janvier 2003). Ce sondage, disait-il, éclaire les raisons pour lesquelles l'électorat réagit avec hostilité aux mesures visant à taxer les riches : parce qu'il juge que celles-ci lèsent ses propres intérêts de futur riche. Dans ce pays, personne n'est pauvre : tout le monde est pré-riche. L'Américain moyen (…) Lire la suite »

2008, l’année Jérôme Kerviel, l’année du grand basculement.

Michel HUSSON

Le jeune trader de la Société générale aura bien mérité de l’économie critique. En poussant jusqu’au bout la logique démente de l’économie-casino, il aura fait perdre 4,9 milliards d’euros à sa banque mais il aura en même temps contribué de manière spectaculaire à une prise de conscience encore plus large des ressorts de ce pur capitalisme qui régit le monde et nos destins.

Dessin : Allan Mcdonald Samedi 16 février 2008. Toutes les caisses ne sont pas vides Lors d'une récente conférence de presse, Nicolas Sarkozy avait répondu à une question sur le pouvoir d'achat en affirmant que les caisses de l'Etat étaient vides. Pendant ce temps, en un mois, Jérôme Kerviel allégeait celles de la Société générale de près de cinq milliards d'euros. C'est donc qu'elles n'étaient donc pas vides, et elles ne le sont d'ailleurs toujours pas après cette magistrale ponction. Ce constat a permis, au moins en France, une accélération de la prise de conscience autour de ce grand écart : alors que le monde capitaliste baigne dans les profits - comme l'écrivait The Economist du 10 Février 2005 - il n'a plus un sou vaillant pour augmenter le pouvoir d'achat des salariés. Une première manière d'interpréter cette situation est de dire que le capitalisme ne fonctionne pas correctement, empêché qu'il en est par une finance prédatrice. Suivent immédiatement de grandes (…) Lire la suite »

Marché du carbone : plus de quotas, pas d’emploi ? "” L’affaire du haut-fourneau 6 d’Arcelor Mittal à Seraing.

Daniel TANURO

La région de Liège, en Belgique, est le théâtre d’un bras de fer entre la direction d’Arcelor Mittal, les organisations syndicales et le gouvernement de la Région wallonne. Enjeu du conflit : qui doit payer les quotas de CO2 nécessaires à la remise en activité du haut-fourneau 6 de Seraing ? Le patronat ou la collectivité ? L’affaire montre clairement que la stratégie climatique basée sur les mécanismes de marché fait le jeu des employeurs et pousse le mouvement syndical dans une position de défensive aggravée.

2 février 2008 Dernière minute : Cet article était déjà écrit lorsqu'un accord est finalement intervenu, le 1er février, entre la Région Wallonne et Arcelor Mittal. L'accord stipule que, sur les quelque 4 millions de tonnes de quotas de CO2, annuellement nécessaires à leur fonctionnement, le numéro 1 mondial de l'acier apportera finalement 1,4 million de tonnes ; l'Etat fédéral prendra 600 000 tonnes à sa charge, la Région wallonne, l'essentiel, avec 1,7 million de tonnes, plus une réserve de 600 000 tonnes par an. Le conflit dont il est question ci-dessous est donc clos. Il nous semble néanmoins intéressant d'y revenir, car la problématique est intéressante et pourrait se reproduire à l'avenir. Comme le disait un ouvrier : « C'est pourtant pas logique que ce soient les contribuables qui paient, alors que lui (Mittal) est plein aux as. En même temps, on ne va sûrement pas s'en plaindre » (L.L.B, 2/2/ 2008) (NDLR) Nouveau propriétaire de l'entreprise sidérurgique wallonne (…) Lire la suite »