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Thème : Capitalisme

La richesse des milliardaires du monde a doublé depuis 2009

Andre Damon
Depuis 4 ans, on nous parle de crise, de récession, de rigueur, qui engendrent inévitablement une baisse de pouvoir d'achat. Mais contrairement à la crise de 1929, où les banques se sont écroulées une après l'autre telles des dominos, victimes de leurs erreurs de spéculation, il semblerait désormais que les banques soient plus lucides ou (et ?) protégées (par les États ?), car cette crise qui dure, et perdure, ne voit aucune banque passer et trépasser, alors que leurs clients (quel travailleur, et même chômeur, n'a pas un compte bancaire ?) , là où leurs "bienfaiteurs" partaient en banqueroute par le passé, partent eux en déroute totale, aujourd'hui, victimes des erreurs de leurs bailleurs. L'article qui suit vous démontre clairement que, dans la société actuelle, ce n'est pas le travail qui engendre la richesse. Et pourtant ..., s'il n'y avait pas des ouvriers pour travailler et produire, sur quoi spéculeraient nos grands riches inactifs ? PEUPLE, REVEILLE-TOI ! Chien (…) Lire la suite »

"Mimer", "singer" et "imiter" nos exploiteurs, ne nous libère pas.

DEEJAY

Avec l’âge, la colère m’est médicalement déconseillée pour raisons de tension, alors je compense avec une bonne dose de cynisme. Et de voir et entendre certains, mon cynisme déborde.

Les extra-terrestres que je rencontre par ci par là me posent toujours les mêmes questions : (a) "Qui était en premier, la poule ou l'oœuf ?" Je ne sais pas. (b) "Pourquoi tant de pauvres, sur terre ?" Ça, c'est simple, c'est parce qu'il y a les riches, le capitalisme. Je vous explique. En gros ; 10% des plus riches détiennent 86% de la richesse mondiale (Robert Bibeau- LGS , le 4/11/ 13). Donc, 90% de la population mondiale ne détiennent que 14% de la richesse. On peut alors conclure que 90% d'entre nous ne sommes ni riches ni capitalistes. "Vous êtes drôles vous, ne pourriez vous pas vivre dans une société équitable et égalitaire ?" A quoi je ne peux qu'ajouter "ce qui explique que vous n'êtes pas d'ici". " Si le conservatisme était "une science exacte", l'humanité serrait toujours à l'âge de pierre". Depuis toujours, l'élite au pouvoir n'a démontré que de l'arrogance, du mépris et de la dérision envers "le peuple", et il en va de même encore aujourd'hui, sauf la (…) Lire la suite »

Comment la science nous appelle tous à la révolte (New Statesman)

Naomi KLEIN

Est-ce que notre quête incessante de croissance économique est en train de tuer la planète ? Les climatologues ont observé les données - et leurs conclusions sont alarmantes.

En Décembre 2012, lors de la réunion d'automne de l'American Geophysical Union qui a lieu chaque année à San Francisco, un chercheur de systèmes complexes aux cheveux roses nommé Brad Werner a fendu la foule de 24,000 scientifiques de l'espace et de la terre. La conférence de cette année a vu passer quelques intervenants célèbres, d'Ed Stone du projet Voyager de la NASA, qui a expliqué une nouvelle étape sur le chemin de la conquête spaciale, au cinéaste James Cameron, qui a parlé de ses aventures dans des submersibles en eaux profondes. Mais c'est la conférence de Werner qui fit le plus de bruit. Elle était intitulée « La Terre est-elle foutue ? » (« Is the Earth F**ked ? ») (Titre complet : « La Terre est-elle foutue ? La Futilité Dynamique de la Gestion Globale de l'Environnement et les Possibilités de Développement Durable via le Militantisme de l'Action Directe »). Debout devant la salle de conférence, le géophysicien de l'Université de Californie, à San Diego, a présenté (…) Lire la suite »
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Les super riches, de 1 à 0,7

Juan Gelman

"La richesse mondiale a atteint un nouveau record et le monde sera plus riche de 40% en 2018". Le Crédit Suisse

Les jeunes de "Occupy Wall Street" vont devoir réviser leurs slogans : ce n’est plus 1% mais 0,7% des plus riches qui contrôlent aujourd’hui 41% de la richesse mondiale. C’est ce qu’affirme précisément, Jason Bellini, dans le Wall Street Journal (Report//line.wsj.com, 15/10/13). Le journaliste se base sur le dernier rapport 2013 du puissant Crédit Suisse selon lequel ce 0,7% représenterait les personnes dont "les biens ont une valeur nette de plus d’un million de dollars US". Soit 32 millions de personnes sur 7 milliards d’habitants de la planète et leur richesse réunie s’élève à 99 billions (99 mille milliards) de dollars US. Au chapitre Disparité de la Richesse (p21-22) du rapport 2013, le Crédit suisse répartit le 0,7% en deux groupes : a) ceux qui possèdent entre $1 million et $50 millions ; b) ceux possédant plus de $50 millions, dont quelques 45.000 sont aux USA. 28 millions des millionnaires dans le monde possèdent entre $1 et $5 millions, 2,2 millions entre $5 et $10 (…) Lire la suite »

Le fonctionnement du mode de production capitaliste

Robert BIBEAU

Accumuler pour réinvestir ou réinvestir pour accumuler ?

Il peut paraître superfétatoire de polémiquer à propos de la finalité du système capitaliste. Pourtant, cette question demeure au cœur de la contradiction fondamentale qui, tel un cancer, ronge le mode de production capitaliste décadent.

Se basant sur une lecture superficielle des classiques un clan d’exégètes soutient que la finalité du capitalisme – y compris à son stade suprême impérialiste – c’est de thésauriser, d’accumuler le plus de capital imaginable. En d’autres termes, ce qui ferait courir les milliardaires ce serait l’accumulation entre leurs mains de la plus grande fortune possible (Bill Gates, 50 milliards de dollars). Selon ces coryphées pseudo socialistes, l’application de cette loi entrainerait la concentration des capitaux entre les mains des privilégiés. Nul ne peut disconvenir que les 10% les plus riches de la planète détiennent 86% des richesses mondiales. Les 1% les plus fortunés concentrent 46% du patrimoine global. Environ 10 millions de milliardaires dans le monde, représentant à peine 00,15% (soit une fraction de 1% de la population mondiale) possèdent 42,700,000,000,000.$ (42,7 mille milliards de dollars) des richesses totales. Il y a effectivement concentration de la richesse mais y (…) Lire la suite »
Le Grand Soir ou l’éloge anticipé d’un prix Goncourt

Le Goncourt à "Au revoir là-haut", par Pierre Lemaitre

Bernard GENSANE

Le 20 août 2013, Bernard Gensane, un administrateur du GS, ami de l’écrivain Pierre Lemaitre, publiait l’article ci-dessous sur le livre qui allait recevoir le prix Goncourt pour « Au revoir là-haut ». Pierre Lemaitre rêvait alors du Goncourt des lycéens et Bernard Gensane pensait qu’il pouvait avoir le prix Interallié.
Pierre avait communiqué le manuscrit à Bernard et sa femme et il était attentif à leurs remarques. Dans les minutes qui ont suivi l’attribution du prix, et bien que pris dans la tourmente médiatique, il a trouvé le temps de les en remercier chaleureusement.
Tout cela fait que, au GS, on a (une fois n’est pas coutume) une furieuse envie de lire le Goncourt de l’année, d’autant plus que son contenu tranche avec les livres germanopratins de la rentrée.

LGS

Aujourd'hui, Bernard Gensane écrit : "Pierre Lemaitre n'a pas volé son Goncourt. Son livre n'est pas la nième redite de l'histoire d'un type ou d'une typesse qui regarde son nombril, narrée par un écrivain qui cisèle des phrases où rien ne doit dépasser. Ce livre nous parle des dizaines de millions de victimes de la guerre 14-18, du capitalisme vérolé et de l'administration à son service, et il est narré par l'un des plus formidables raconteurs de langue française (les 50 premières pages sont à tomber par terre)". L'article publié en août 2013 sur LGS Je ne suis pas sûr que Pierre Lemaitre connaisse cet extrait d’Un Peu d’air frais, publié par George Orwell en 1939 : « À la guerre, il arrive aux gens des choses extraordinaires. Et ce qu’il y a de plus extraordinaire que la façon dont on y trouve la mort, c’est la façon dont celle-ci vous épargne parfois. On aurait dit un flot impétueux vous emportant vers votre dernière heure et vous abandonnant soudain dans un bras mort, (…) Lire la suite »
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Le CAC 40 va distribuer 40 milliards de dividendes

s.g.

Selon Les Echos, les grands groupes du Cac 40 s’apprêtent à verser la moitié de leurs profits à leurs actionnaires. De quoi relancer le débat sur le coût du capital.

39,9 milliards d'euros de dividendes devraient aller directement dans les poches des actionnaires en 2014, au titre de l'exercice 2013. Soit 5% de plus que l'année dernière. Ce qui ferait de 2014 la deuxième année d'augmentation du versement de dividendes, à la même hauteur que 2010 (40,2 milliards d'euros distribués). Cette estimation est livrée ce samedi par le quotidien Les Echos, en collaboration avec FactSet et Primeview. Grâce à la crise Le quotidien explique cette hausse "par une amélioration des comptes et une certaine confiance dans l'avenir. En effet, les analystes anticipent une hausse de 16 % des bénéfices récurrents, à plus de 80 milliards d'euros, pour l'exercice 2013." Et à entendre un analyste cité par Les Echos, la crise économique est une bonne aubaine pour les actionnaires. "La croissance étant encore molle, les entreprises n'ont pas besoin de faire de gros investissement", indique un certain Christian Parisot, stratégiste chez Aurel BGC. Autre raison de ce (…) Lire la suite »
Chronique d’une immense casse sociale.

Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot. La violence des riches.

Bernard GENSANE
En exergue de ce beau et très fort livre, cette constatation de Paul Nizan : « La bourgeoisie travaillant pour elle seule, exploitant pour elle seule, massacrant pour elle seule, il lui est nécessaire de faire croire qu’elle travaille, qu’elle exploite, qu’elle massacre pour le bien final de l’humanité. […] Monsieur Michelin doit faire croire qu’il ne fabrique des pneus que pour donner du travail à des ouvriers qui mourraient sans lui. » (Les Chiens de garde, 1932) Il y a au moins trois sortes de violence. La violence physique des coups de poing, des coups de couteau, des conditions de travail de plus en plus insupportables dans les usines, mais aussi dans les bureaux. Il y a la violence de l’écart qui se creuse chaque jour davantage entre les riches et les pauvres, avec des dividendes de plus en plus substantiels et des licenciements de plus en plus nombreux. Et puis il y a la violence culturelle, de classe, comme quand les délégués du personnel d’une grande entreprise sont (…) Lire la suite »

Le budget 2014 dans la logique libérale

Robert GIL

Certains ont l’air étonné de ce qui arrive avec Hollande, mais ne soyez pas surpris, il a toujours été sur cette ligne, d’ailleurs en 1985 il cosignait (sous un pseudo) un livre « La gauche qui bouge » qui correspond point par point à son programme actuel basé sur l’idée qu’il faut faire des économies dans un seul système possible : le capitalisme !

Le PS n’est plus le parti de Jaurès, le PS n’est pas à gauche, il faut arrêter de se raconter des histoires ! Et pour en arriver à cette dérive de plus en plus libérale de la société, il faut bien avouer que les différents gouvernements de « gauche plurielle » et leurs partenaires ont leur part de responsabilité ! Ce sont eux qui ont privatisé à tour de bras, favorisé l’ouverture du capital de la poste et d’EDF-GDf, créé les « tucs » qui ont débouché sur la précarité, voté le traité de Nice, eux qui se sont pliés aux ordres de Bruxelles ! Ce sont eux qui ont trahi les idéaux de gauche ! Les socialistes font partie d’une famille politique qui a accompagné le libéralisme. Le PS a favorisé son avènement par ses capitulations successives et ses décisions qui ont libéré les flux financiers. Il a mis en œuvre une politique qui a été douce pour les détenteurs de stock-options, qui a œuvré avec zèle pour l’Europe du libre-échange et de la finance toute puissante. Au gouvernement, les (…) Lire la suite »

Coût du capital : actionnaires gavés, salariés à la diète

Yves HOUSSON

Trente années de partage de la valeur ajoutée se soldent par une explosion des dividendes versés aux actionnaires, tandis que la part revenant à la rémunération du travail a reculé.

Médias, économistes, commentateurs patentés, ils nous le répètent tous, jusqu’à l’overdose : si l’économie française décroche, la faute en incombe au « coût du travail ». Voilà trente ans qu’au nom de ce dogme un arsenal sans cesse grossissant de mesures budgétaires visant à alléger ce prétendu fardeau des entreprises est mis en œuvre. Loin de les remettre en cause, le gouvernement Ayrault en rajoute aujourd’hui une grosse louche, avec les 20 milliards du crédit d’impôt compétitivité. Pourtant, les chiffres très officiels de l’Insee permettent d’établir un tout autre diagnostic. D’après les comptes nationaux des entreprises non financières, depuis le début des années 1980, le partage de la richesse créée n’a pas évolué à l’avantage du travail, bien au contraire : la masse salariale représentait ainsi, en 2012, 66,6 % de la valeur ajoutée, contre 72,9 % en 1981. À l’inverse, la part de la valeur ajoutée revenant au capital, sous forme d’intérêts versés aux banques et de dividendes (…) Lire la suite »