
L’Union Européenne se joint aux États-Unis et ses alliés dans son offensive généralisée contre le Venezuela en votant par 480 voix pour, 51 contre et 70 abstentions, des sanctions contre le président Nicolás Maduro, le ministre de la justice et la compagnie pétrolière PDVSA.
Le secrétaire d’État Rex Tillerson avait donné le ton en proposant à Maduro de s’exiler à Cuba en reconnaissant l’intervention de la CIA dans le processus de déstabilisation du pays et en laissant présager une intervention militaire sous prétexte humanitaire et de défense des droits humains alors que ses principaux alliés les plus réactionnaires les bafouent chaque jour.
Le groupe de Lima s’est joint à la fête avec le président Santos dont le pays compte 15 dirigeants sociaux assassinés en un mois.
L’UE sanctionne le ministre de la justice et veut l’empêcher de poursuivre sa lutte contre la corruption.
Dans la foulée, des parlementaires chiliens nostalgiques de Pinochet s’opposent à la visite de Maduro à l’investiture de Piñera.
Ce vote constitue une ingérence de plus dans les affaires intérieures d’un état souverain en dépit du droit international.
Christian RODRIGUEZ