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Venezuela : l’atlantisme forcené de l’Union Européenne se confirme !

L’Union Européenne se joint aux États-Unis et ses alliés dans son offensive généralisée contre le Venezuela en votant par 480 voix pour, 51 contre et 70 abstentions, des sanctions contre le président Nicolás Maduro, le ministre de la justice et la compagnie pétrolière PDVSA.

Le secrétaire d’État Rex Tillerson avait donné le ton en proposant à Maduro de s’exiler à Cuba en reconnaissant l’intervention de la CIA dans le processus de déstabilisation du pays et en laissant présager une intervention militaire sous prétexte humanitaire et de défense des droits humains alors que ses principaux alliés les plus réactionnaires les bafouent chaque jour.

Le groupe de Lima s’est joint à la fête avec le président Santos dont le pays compte 15 dirigeants sociaux assassinés en un mois.

L’UE sanctionne le ministre de la justice et veut l’empêcher de poursuivre sa lutte contre la corruption.

Dans la foulée, des parlementaires chiliens nostalgiques de Pinochet s’opposent à la visite de Maduro à l’investiture de Piñera.

Ce vote constitue une ingérence de plus dans les affaires intérieures d’un état souverain en dépit du droit international.

Christian RODRIGUEZ

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Jacques-François BONALDI
365 JOURS APRÈS Aujourd’hui 22 mars 2017, voilà un an jour pour jour que Barack Obama entrait de son pas caractéristique sur la scène du Grand Théâtre de La Havane pour une première : un président étasunien s’adressant en direct et en personne au peuple cubain. Trois cent soixante-cinq jours après, que reste-t-il de ce qui était le clou de sa visite de deux jours et demi à La Havane ? Pas grand-chose, je le crains… Les événements se déroulent maintenant si vite et tant de choses se sont (…)
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La contribution la plus importante d’Obama a été d’embellir, de vendre à l’opinion publique et de prolonger les guerres, et non de les terminer. Ils l’ont bien vu pour ce que sont réellement les présidents américains : des instruments permettant de créer une marque et une image du rôle des États-Unis dans le monde qui puissent être efficacement colportées à la fois auprès de la population américaine et sur la scène internationale, et plus précisément de prétendre que les guerres barbares sans fin des États-Unis sont en réalité des projets humanitaires conçus avec bienveillance pour aider les gens - le prétexte utilisé pour justifier chaque guerre par chaque pays de l’histoire.

Glenn Greenwald

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