Après avoir trahi toutes les avancées que Rafael Correa avait fait faire à l’Equateur, le traître Lenín Moreno applique sagement, à la manière de Macri en Argentine, les ordres néo-libéraux du FMI et d’autres organismes internationaux comme la Banque Mondiale ou la Banque Interaméricaine de Développement. Le pays se trouve ainsi endetté de plus de 10 milliards de dollars sur 30 ans. Le « paquetazo », comme on l’appelle, s’avère être une véritable catastrophe pour le peuple équatorien, salaires et qualité de vie des travailleurs, retraités et les moins favorisés, bref, les pauvres.
Le pire est qu’il l’a mis en place quelques jours seulement après avoir dit qu’il ne l’appliquerait pas mais annoncerait une série de mesures et de réformes pour la prospérité de la nation alors qu’elle ne font que profiter à l’oligarchie conservatrice et aux riches entrepreneurs qui vont gagner encore plus d’argent et payer moins d’impôts.
Les mesures sont drastiques comme la diminution de 20% des salaires pour les nouveaux contrats ou les congés qui passent de 30 à 15 jours mais aussi la libération du prix des combustibles.
Il n’en fallait pas moins pour que le vent de la révolte se lève et qu’il y ait des mobilisations massives de protestation dans tout le pays, ce qui a conduit Moreno à déclarer l’état d’exception et à faire appel à l’armée, alors que la police s’est livrée à une répression brutale d’une rare violence, ce qui a provoqué un communiqué du haut-commissaire de l’ONU pour les Droits Humains.
L’Assemblée Nationale a revendiqué son droit de veto au décret d’état d’exception et demandé une élection présidentielle anticipée ainsi que la possibilité de déterminer l’incompétence de Moreno et aller vers un processus de destitution.
¡ Hasta la victoria siempre !
Christian RODRIGUEZ