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Thème : Equateur

Courte lettre aux scorpions imbéciles et satisfaits

Maxime VIVAS

Ils vous ont fait aimer la démolition de la Yougoslavie, de l’Irak, de la Lybie.

Toujours, leurs soldats repartent en emportant ou contrôlant les richesses des pays détruits, en regrettant de ne pas avoir su instaurer leur démocratie et après avoir fait (avec votre accord) des morts par centaines de milliers.

Après eux, les villes sont en ruine, les femmes sont encagées sous du tissu noir, on marie les fillettes à neuf ans et on leur interdit l’école. Ils enragent de ne pouvoir livrer la Syrie et un sixième de la Chine (Xinjiang) aux djihadistes. Pour y parvenir, ils comptent sur votre soutien pro-démocratique. Ne l’ont-ils pas ? Ne répétez-vous pas ce que disent les médias des neuf milliardaires, et le Monde, Libération, France Inter, BFMTV, Cnews, Arte, TF1, France Culture, Arrêt sur Images, etc. ? Demain, vous n’irez pas voter ou vous voterez pour Le Pen ou Macron ou pour quiconque crie moins fort que Mélenchon (qu’importe le programme !). Les pires d’entre vous iront au stade applaudir Messi. Comment es-tu tombé si bas, ô peuple régicide, peuple de la commune, du Front populaire, des maquis du Vercors et d’ailleurs ? Peuple qu’éclaira le siècle des Lumières et chez qui fut signée « La Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen » ? On raconte (Si non è vero, è ben (…) Lire la suite »
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L’Équateur a déchu Julian Assange de sa nationalité

Observateur Continental
Le fondateur de WikiLeaks, qui a reçu la nationalité équatorienne en janvier 2018, en a été déchu par décision de justice en juillet 2021. Mercredi soir, le journal La Razon informe que la justice équatorienne a formellement révoqué la citoyenneté de Julian Assange, le fondateur de Wikileaks qui se trouve actuellement dans une prison britannique. La nullité de sa naturalisation a été indiqué dans une lettre qui traitait d'une réclamation présentée par le ministère des Affaires étrangères du pays sud-américain. La naturalisation est considérée comme dommageable lorsqu'elle est accordée sur la base de la dissimulation de faits pertinents, de faux documents ou de fraude. Les autorités équatoriennes affirment que la lettre de naturalisation de Julian Assange comportait de multiples incohérences, des signatures différentes, une possible altération de documents et des frais impayés. Carlos Poveda, l'avocat d'Assange, a déclaré à l'Associated Press (AP) que la décision avait été (…) Lire la suite »

Soupe, Chine, Russie, Iran...

Hernando CALVO OSPINA
Pendant la cuisson d'une soupe de légumes, nous nous demanderons si l'Amérique latine est envahie par les Chinois, les Russes et les Iraniens. Les États-Unis l'assurent, l'Europe le répète et la grande presse le reprend en choeur. Les États-Unis vont-ils perdre leur "arrière-cour" ? La civilisation chrétienne occidentale est-elle en danger ? Que disent Maxime Vivas, Romain Migus et Javier Couso à ce sujet ? https://www.youtube.com/watch?v=aLmrTwF12Sw&t=2s Lire la suite »

Interpol rejette la persécution politique contre l’exprésident Rafael Correa

Telesur

La Commission de contrôle des fichiers d’Interpol n’a pas accédé à la demande de mise à jour des informations sur l’ancien président de l’Equateur, Rafael Correa. La réponse aux autorités équatoriennes a été envoyée après que le bureau d’Interpol en Equateur ait demandé à la Commission une mise à jour des informations sur l’ancien président. Avec le refus de la demande d’alerte rouge demandée par le gouvernement du président Lénine Moreno contre Correa, l’Organisation internationale de police criminelle (Interpol) réaffirme que l’ancien président est victime de persécutions politiques.

Parce qu’il est incompatible avec les droits de l’homme, Interpol reconnaît implicitement que tout le processus contre Correa est une persécution politique et, au niveau international, ridiculise l’État équatorien et alerte les administrateurs internes de la justice qui font le jeu du gouvernement de Moreno. Dans une lettre envoyée par la Commission de contrôle des fichiers au bureau d’INTERPOL à Quito, sous le titre « Information concernant M. Correa Delgado Rafael Vicente – PE n° 2019/100273 », il est indiqué qu’à la 113ème session, le cas de Rafael Correa Delgado a été étudié et il a été déterminé qu’il n’était pas approprié de faire une coopération efficace dans l’esprit universel des droits de l’homme. Dans son compte Twitter, Rafael Correa Delgado rapporte qu' »INTERPOL rejette une fois de plus la demande d’alerte rouge comme étant incompatible avec les droits de l’homme et reconnaît implicitement que tout est PERSECUTION POLITIQUE ». « La réalité est qu’INTERPOL ne (…) Lire la suite »
Une interview de l’ancien président équatorien

Rafael Correa : "Ils sont en train de détruire la démocratie en Équateur"

Daniel CHOLAKIAN

"S’ils me laissent faire, je me présenterai à la vice-présidence" La phrase prononcée par Rafael Correa après plus d’une demi-heure de conversation avec des journalistes de différentes régions d’Amérique latine a attiré l’attention des participants.

Le matin du jeudi 25 juin, l’ancien président équatorien a donné une conférence de presse dont l’objectif principal était d’informer sur la tentative d’empêcher le Mouvement de la Révolution Citoyenne de participer aux élections présidentielles de 2021, mais il a également parlé de la situation économique et politique de l’Équateur, de la manière dont le gouvernement de Lénin Moreno fait face à la pandémie mondiale, de la solidarité internationale avec les politiciens de son mouvement qui sont en prison ou en exil, de la couverture médiatique dont bénéficie le gouvernement actuel et de sa vision de l’avenir dans son pays.

"Hier, dans l'émission Un café con JJ animée par Jimmy Jairala et la plus regardée à Guayaquil, l'ancien préfet d'Azuay Paul Carrasco, un puissant opposant à mon gouvernement, a dénoncé qu'il avait été appelé par Luis Verde Soto du Conseil national électoral (CNE) , pour lui demander de soutenir le report des élections afin de donner le temps à la justice d'obtenir la sentence finale contre moi, de manière à m'empêcher de participer aux élections. Ils volent la démocratie à l'Équateur", a commencé à expliquer l'ancien président. Lors de la réunion virtuelle, la partie du programme mentionnée a été partagée, dans laquelle Carrasco a raconté ce que M. Correa avait expliqué : "Personnellement, le conseiller Luis Verde Soto m'a appelé et m'a dit que le calendrier des élections devait être prolongé car sinon les juges ne pourraient pas juger M. Correa dans une sentence finale". Le président de Juntos Podemos a expliqué qu'étant donné le refus de reporter les dates des élections, la (…) Lire la suite »

En pleine pandémie, l’impérialisme étasunien prépare une guerre de pillage contre le Venezuela

Cecilia ZAMUDIO
Les États-Unis préparent leur nouvelle aventure de piraterie à grande échelle, cette fois-ci contre le Venezuela. Pour ce faire, ils invoquent le prétexte cynique de "combattre le trafic de drogue", alors qu’ils sont les plus grands trafiquants de drogue du monde. Alors qu’ils utilisent le trafic de drogue et le para-militarisme (par eux-mêmes entraîné en techniques de torture) pour désarticuler les luttes des peuples contre le pillage capitaliste. En Colombie, au Mexique, en Amérique centrale, au Brésil (etc.) l’outil paramilitaire a été instauré par leurs soins, depuis des dizaines d’années. L’introduction du para-militarisme, des "Maras" (gangs) et autres tortionnaires, a été théorisée et promue depuis les États-Unis pour désintégrer le tissu social, pour éviter à tout prix l’émergence d’organisations révolutionnaires qui remettent en question et combattent le système. Ces mercenaires fonctionnels aux intérêts de la bourgeoisie transnationale sont alimentés par l’argent de la (…) Lire la suite »
Une même pandémie, plusieurs réponses sanitaires

La lutte contre le Covid-19 en Amérique Latine

Romain MIGUS

Le Coronavirus a fini par déferler sur l’Amérique Latine. Malgré les recommandations de l’OMS, la façon dont les gouvernements affrontent la pandémie varie d’un pays à l’autre, et fait ressortir les options idéologiques qui fracturent le continent. Différentes réponses sanitaires sont apportées pour lutter contre la même pandémie.

Pour analyser ces politiques publiques, nous sommes avec : – Eduardo MENESES, activiste social, en direct d'Équateur – Benjamin FERNÁNDEZ, enseignant, journaliste, en direct du Mexique – Marco TERUGGI, journaliste, en direct du Venezuela (NOTE : Le 28 mars 2020, quelques heures après notre interview, le président du Mexique, Andres Manuel LÓPEZ OBRADOR a invité les mexicains à rester chez eux) Lire la suite »

Information du ministère cubain de la Santé publique

Ministère cubain de la Santé publique

Le petit doigt sur la couture du pantalon, Lenin Moreno (celui-là même qui avait signé des accord de coopération médicale avec Cuba à La Havane quand il était vice-président de Rafael Correa) obtempère aux ordres de la Maison-Blanche dont l'un des derniers objectifs est de torpiller l'aide que Cuba dans ce domaine à de nombreux pays. Jacques-François Bonaldi (traduction)

INFORMATION DU MINISTÈRE CUBAIN DE LA SANTÉ PUBLIQUE Le gouvernement de la République d’Équateur a décidé de mettre fin sans les proroger aux six conventions signées avec le ministère cubain de la Santé publique. La coopération médicale cubaine en Équateur a démarré en 1992. Une convention de coopération a été signée en juin 2006 pour lancer l’ « Opération Miracle » au cours de laquelle 153 coopérants ont effectué 168 543 interventions chirurgicales, dont 4 609 concernant la cataracte et 118 575 le ptérygion. En janvier 2009, à l’occasion de la visite officielle du président Rafael Correa, les deux gouvernements ont souscrit une convention-cadre de coopération en matière de santé. Le 11 juin de cette même année, Lenin Moreno Garcès, vice-président de l’Équateur, et le ministère cubain de la Santé publique ont signé la Convention de coopération interinstitutionnelle pour le démarrage de l’Étude psychosociale, pédagogique et clinico-génétique de personnes handicapées, connue (…) Lire la suite »

Le FMI met le feu aux poudres

Jérôme DUVAL
Les « révoltes FMI », conséquences de mesures antisociales imposées par l’institution basée à Washington en contrepartie de prêts à rembourser avec intérêts, n’ont pas disparu. L’organisation internationale poursuit son travail de gendarme économique, quel qu’en soit le prix à payer par les populations concernées, afin qu’aucun de ses 189 États membres ne s’écarte du chemin néolibéral qui leur est tracé. L’Équateur et l’Argentine où ont émergé les slogans que se vayan todos, (qu’ils s’en aillent tous) à l’égard de la classe politique sur fond d’accords avec le FMI, en illustrent l’actualité. Insurrection contre le FMI en Équateur L’Équateur vit un puissant soulèvement insurrectionnel. Depuis le 3 octobre, la colère se déchaîne dans les rues du pays en réponse à l’annonce d’un ensemble de mesures économiques antisociales concocté en échange d’un prêt de 4,2 milliards de dollars du FMI. Une grève générale des transports est convoquée le 3 octobre, pour contester les mesures (…) Lire la suite »

En Équateur, l’insurrection populaire a été vaincue.

Atilio BORON

ATILIO BORÓN : En Équateur, l’insurrection populaire a été vaincue. 16/10/2019 "....ce qui s’est réellement passé, c’est une défaite de l’insurrection populaire, dont l’énorme sacrifice a été offert sans rien de concret en échange. Et, pour couronner le tout, à une fausse table de négociations..."

Fin de la prétendue négociation entre les dirigeants de la CONAIE et Lénin Moreno ce 14 octobre, la défaite du soulèvement populaire a été consumée. La mobilisation avait commencé, selon un tweet officiel de la CONAIE, pour mettre fin "aux politiques économiques de mort et de misère générées par le FMI et aux politiques extractivistes qui touchent nos territoires". Dans la "Déclaration très complète et détaillée de l’Agenda de lutte des organisations de peuples, nationalités et communautés autochtones et amazoniennes pour la mobilisation nationale et l’exercice de notre autodétermination", approuvée à Puyo (Pastaza) le 7 octobre 2019, insistait sur le rejet des "mesures économiques : nous exigeons l’annulation complète de la lettre d’intention signée avec le Fonds monétaire international, dont le contenu n’a pas été rendu public en violation de l’obligation de transparence des actes de l’exécutif ; ainsi que la fin des tentatives de privatisation des entreprises publiques (…) Lire la suite »