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Argentine : crise économique et élections

À la Maison de l’Amérique Latine, à Paris, nous avons eu le 25 septembre un très riche débat autour des préoccupations fondamentales du peuple argentin.

Macri a endetté le pays de manière inconsidérée et sans accord du parlement en empruntant 56 milliards au FMI avec la complicité de Christine Lagarde.

Il en découle une paupérisation de la population sans précédent telle que Macri est obligé de décréter l’urgence alimentaire alors que 20% de la population est au chômage et que les retraités sont abandonnés dans la misère.

Dans le même temps, Macri poursuit sa persécution politique de dirigeants syndicaux et d’opposants comme au bon vieux temps de la dictature et pratique le lawfare à la mode pour jeter en prison un vice-président pour délit de " falsification idéologique ".

Nous espérons que les Argentins vont se mobiliser massivement pour un tsunami populaire électoral qui mette aux oubliettes de l’histoire Macri et sa bande de voleurs.

L’Argentine peut compter sur le soutien inconditionnel du Mexique dans le même temps que les élections présidentielles en Bolivie et en Uruguay affirmeront l’émergence d’un processus de conquêtes démocratiques. Le Venezuela et Cuba y sont attentifs.

¡ Arriba Argentina !

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Gabriel Péri : homme politique, député et journaliste
Bernard GENSANE
Mais c’est vrai que des morts Font sur terre un silence Plus fort que le sommeil (Eugène Guillevic, 1947). Gabriel Péri fut de ces martyrs qui nourrirent l’inspiration des meilleurs poètes : Pierre Emmanuel, Nazim Hikmet, ou encore Paul Eluard : Péri est mort pour ce qui nous fait vivre Tutoyons-le sa poitrine est trouée Mais grâce à lui nous nous connaissons mieux Tutoyons-nous son espoir est vivant. Et puis, il y eu, bien sûr, l’immortel « La rose et le réséda » (…)
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Que ce soit bien clair : nous avons commis des erreurs, évidemment. Et nous en commettrons d’autres. Mais je peux te dire une chose : jamais nous n’abandonnerons le combat pour un monde meilleur, jamais nous ne baisserons la garde devant l’Empire, jamais nous ne sacrifierons le peuple au profit d’une minorité. Tout ce que nous avons fait, nous l’avons fait non seulement pour nous, mais aussi pour l’Amérique latine, l’Afrique, l’Asie, les générations futures. Nous avons fait tout ce que nous avons pu, et parfois plus, sans rien demander en échange. Rien. Jamais. Alors tu peux dire à tes amis "de gauche" en Europe que leurs critiques ne nous concernent pas, ne nous touchent pas, ne nous impressionnent pas. Nous, nous avons fait une révolution. C’est quoi leur légitimité à ces gens-là, tu peux me le dire ? Qu’ils fassent une révolution chez eux pour commencer. Oh, pas forcément une grande, tout le monde n’a pas les mêmes capacités. Disons une petite, juste assez pour pouvoir prétendre qu’ils savent de quoi ils parlent. Et là, lorsque l’ennemi se déchaînera, lorsque le toit leur tombera sur la tête, ils viendront me voir. Je les attendrai avec une bouteille de rhum.

Ibrahim
Cuba, un soir lors d’une conversation inoubliable.

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