J’apprécierais mettre fin à la confusion, à laquelle vous succombez, au sujet de ce qu’on appelle l’anti-sémitisme. Dans la Torah et la Bible, dont les cinq premiers livres sont les mêmes, on parle du Retour à Sion, d’où le terme sionisme. Il s’agit d’un mythe. Et même si certaines personnes croient à l’historicité de ces volumes « sacrés », le fait est qu’il y est écrit que ce retour à la terre promise devrait s’effectuer après la venue du Messie. Or, pour les Juifs, le Messie n’est pas encore venu, puisqu’ils ne reconnaissent pas Jésus comme tel.
Si on s’en tient aux faits, on peut prouver que Ponce Pilate ou Hérode ont existé, mais la réalité du roi David n’est pas avérée. Comme les Arabes et les Juifs sont, selon la Torah et la Bible, issus du même père, le patriarche Abraham, ils sont frères.
Donc, en ce moment, l’armée israélienne peut être jugée antisémite, puisque les Arabes sont des sémites. En contrepartie, il est faux d’accuser d’antisémitisme les gens qui réfutent le sionisme.
Voici quelques vraies citations antisémites :
« Je jure que si j’étais juste un civil israélien et que je rencontre un Palestinien, je le brûlerais et je le ferais souffrir avant de le tuer. J’ai tué 750 Palestiniens d’un seul coup (à Rafah). Je voulais encourager mes soldats à violer les filles arabes, car la femme palestinienne est une esclave pour les Juifs »
Ariel Sharon, dans une entrevue avec le Général Ouze Merham, en 1956.
« Les Palestiniens sont des bêtes marchant sur deux pattes. »
Menahem Begin, le 25 juin 1982, lors d’un discours à la Knesset, cité par Amnon Kapeliouk dans Begin et les bêtes", New Statesman. Cet initiateur des Escadrons de la mort (Irgoun), élu Premier ministre d’Israël en 1977, reçut un prix Nobel de la paix en 1978, puis fut l’instigateur d’une invasion au Liban en 1982...
« Nous devons tuer tous les Palestiniens à moins qu’ils ne soient résignés à vivre ici comme esclaves. »
Rafael Eitan, Chef d’État Major des Forces israéliennes de Défense. Déclaration au New York Times, le 14 avril 1983.
« Si j’étais un dirigeant arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israël. C’est normal ; nous avons pris leur pays. Il est vrai que Dieu nous l’a promis, mais comment cela pourrait-il les concerner ? Notre Dieu n’est pas le leur. Il y a eu l’antisémitisme, les Nazis, Hitler, Auschwitz, mais était-ce leur faute ? Ils ne voient qu’une seule chose : nous sommes venus et nous avons volé leur pays. Pourquoi devraient-ils accepter cela ? »
David Ben Gourion, Premier chef d’État d’Israël, cité par Nahum Goldmann dans « Le Paradoxe Juif », page 121.
« Il n’y a pas de semblable chose que les Palestiniens, ils n’ont jamais existé. »
Golda Meir, le 15 juin 1969, discours en tant que Première ministre de l’État d’Israël.
Tenez ! Cette dernière phrase me rappelle ce que vous disiez à propos des Québécois.
Cessez donc de prétendre que le Canada est un pays pacifiste. Tout ce que vous faites, c’est contribuer à acheminer des armes aux Israéliens, à encourager la tuerie des civils, au lieu de prôner un cessez-le-feu et des pourparler de paix.
Tout comme en Ukraine ! Les Accords de Minsk I et II ont été bafoués, non pas par le gouvernement russe, mais par les États-Unis, avec l’appui d’Angela Merkel et de François Hollande.
On a accordé un État à la population juive en 1948. Depuis, on n’a pas cessé d’empiéter sur les terres non cédées, habitées par des Palestiniens depuis des millénaires, alors que la majorité des Juifs installés en Israël provenaient d’Europe. On nomme ces zones TERRITOIRES OCCUPÉS, ce qui veut dire juridiquement illégaux, incluant la destruction des maisons palestiniennes, le vol des terres, et ce, jusqu’en Cisjordanie et au Liban. En ce moment, on attaque même les casques bleus !
Des milliers de civils meurent en ce moment. Le gouvernement d’Israël est antisémite et en violation du droit international. Si le Hamas peut être considéré comme terroriste, l’État d’Israël l’est aussi et devrait être jugé comme tel. Les sionistes invoquent perpétuellement l’holocauste pour masquer leurs actes criminels. Les Palestiniens, eux, sont victimes de la nakba : la grande catastrophe, le génocide.
En réalité, le Canada n’est pas un pays « post-national », mais une contrée de politiciens soumis aux directives des États-Unis. Tout ce à quoi vous contribuez, c’est à la destruction de villes et aux massacres, tout en vous enrichissant par l’envoi d’armes, même si on les livre en pièces détachées en passant par les États-Unis.
Vos efforts pour la paix et la démocratie ne sont pas plus effectifs que votre engagement à réduire la pollution par les hydrocarbures. Vous financez la poursuite des conflits et les entreprises pétrolières. Au moins, votre prédécesseur, M. Harper, lui, l’admettait !