L'image de Sinwar, vêtu d'un keffieh, couvert de poussière, avec un bras blessé ou sectionné, dans un bâtiment en ruine, lançant un bâton sur le drone qui le filme, dans un dernier acte de défi, n'a laissé personne indifférent. Sinwar est mort comme il avait vécu, en tant que chef de la résistance, fidèle à la cause palestinienne jusqu'au bout. Le bâton de Sinwar est devenu un symbole de la cause palestinienne, la métaphore de la persistance de la résistance dans la lutte contre une force d'occupation écrasante et meurtrière. Le bâton de bois, l'arme la plus simple qui soit, l'arme des pauvres, contre les armes les plus sophistiquées que l'on puisse trouver sur cette planète. (Un an après le soulèvement du ghetto de Gaza, partie 4)
Il s'agit peut-être d'un de ces documents que la classe politique occidentale n'a jamais lu. Dans une interview remarquable, le rapporteur spécial des Nations unies sur la Palestine a déclaré ce qui suit : « Tant que Gaza ne se révoltera pas, tant que Gaza ne sera pas périodiquement bombardée avec les armes les plus sophistiquées au monde, tant que Gaza ne fera pas la une de la presse mondiale, le monde ne fera rien pour changer cette situation ». Ce qu'il a dit en 2019 n'est pas différent de ce que le Hamas a décidé de faire le 7 octobre 2023.
Le fils spirituel de Joshua Oppenheimer se rendra-t-il dans 45 ans filmer les juifs sionistes d' Israël, fils spirituels des nazis et des génocidaires indonésiens, raconter avec fierté comment ils ont génocidé les Palestiniens avec une prédilection pour les femmes et les enfants sur le territoire de la Palestine. Il faut espérer que si ce fils spirituel se rendait en Palestine ce serait en Palestine libérée pour témoigner du courage des résistants Palestiniens contre les occupants sadiques sionistes.