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Thème : Palestine

PALESTINE : Plus d’un siècle de dépossession

Jean-Pierre BOUCHÉ
Histoire abrégée de la colonisation, du nettoyage ethnique et de l’apartheid Ce livret montre que, depuis plus de 120 ans, l’histoire d’Israël / Palestine se résume à une entreprise de colonisation de peuplement. Pour la réaliser, le colonisateur a, en toute impunité, spolié, expulsé et fragmenté la société palestinienne. Un guide utile pour connaître la vérité Pour comprendre la catastrophe actuelle en Palestine et parvenir à un avenir paci- fique et juste pour tous les habitants de ce qui est maintenant Israël, la Cisjordanie et la bande de Gaza, il faut comprendre l’histoire du mouvement sioniste et de son colonialisme de peuplement. Cette brochure est un guide utile et un point de départ pour quiconque veut connaître la vérité. Ali Abunimah Palestinien, Ali Abunimah a fondé et édite l’Electronic Intifada (Chicago). Il a publié One Country : A Bold Proposal to End the Israeli-Palestinian Impasse et The Battle for Justice in Palestine. Comprendre l’essentiel du désastre (…) Lire la suite »

Au parlement marocain, discours d’un colonialiste

Mohamed EL BACHIR
Avant propos Le 29 octobre 2024, le président français a tenu un long discours au parlement marocain en présence de tous les députés. Dans la première partie de son discours, Emmanuel Macron a convoqué des artistes peintres, des poètes pour romancer la colonisation passée du Maghreb jusqu’au point d’inviter un corsaire de Salé. Et pour rendre présent le passé, il a invité des arabes de service, écrivains et bouffons, encadrés par des sionistes politiques français tels Jacques Attali, Pierre Assouline et l’intellectuel faussaire B.H. Lévy. Et en faisant référence au poème d'Aragon, le Fou d'Elsa, Emmanuel Macron ne s’était pas rendu compte qu’il a « réinventé le passé pour voir la beauté de l'avenir. » Il insista longuement sur l’objectif de sa venue, à savoir, écrire un livre avec les autorités marocaines où les affaires financières occupent la place essentielle. Je me permets d’écrire la préface de ce livre. Mais avant de l’écrire, il est nécessaire de rappeler que ce 29 (…) Lire la suite »

La crise de l’alimentation, de la terre et de l’eau à la lumière de l’extermination sioniste du peuple palestinien à Gaza

Moayyad AHMAD
Depuis 1948, l’occupation israélienne de la Palestine n’a pas seulement consisté à remplacer la population par de nouveaux colons venus de différentes parties du monde. Il s’agissait plutôt d’un colonialisme de peuplement exhaustif, compte tenu du contrôle des ressources naturelles dès le début de l’occupation. Ils ont établi des colonies sur les ruines des villages palestiniens déplacés et ont contrôlé la terre et l’eau afin qu’elles puissent assurer la durabilité du projet impérial sioniste. L’entité sioniste constitue un outil pour les puissances impérialistes, dirigées par les États-Unis et les pays européens, en faisant obstacle à l’unité du monde arabe et au progrès sur les questions nationales et régionales, ainsi qu’à la justice sociale pour ses peuples. La bande de Gaza est un modèle palestinien de lutte depuis le colonialisme britannique et l’occupation israélienne qui a suivi. Des tentatives successives ont été faites pour supprimer ses forces de lutte contre (…) Lire la suite »

Lettre ouverte à M. Justin Trudeau, Premier ministre du Canada

Maryse Laurence LEWIS
J’apprécierais mettre fin à la confusion, à laquelle vous succombez, au sujet de ce qu’on appelle l’anti-sémitisme. Dans la Torah et la Bible, dont les cinq premiers livres sont les mêmes, on parle du Retour à Sion, d’où le terme sionisme. Il s’agit d’un mythe. Et même si certaines personnes croient à l’historicité de ces volumes « sacrés », le fait est qu’il y est écrit que ce retour à la terre promise devrait s’effectuer après la venue du Messie. Or, pour les Juifs, le Messie n’est pas encore venu, puisqu’ils ne reconnaissent pas Jésus comme tel. Si on s’en tient aux faits, on peut prouver que Ponce Pilate ou Hérode ont existé, mais la réalité du roi David n’est pas avérée. Comme les Arabes et les Juifs sont, selon la Torah et la Bible, issus du même père, le patriarche Abraham, ils sont frères. Donc, en ce moment, l’armée israélienne peut être jugée antisémite, puisque les Arabes sont des sémites. En contrepartie, il est faux d’accuser d’antisémitisme les gens qui réfutent (…) Lire la suite »

Palestine. Des multinationales contre le droit international

Daniel BROWN, Emma TATHAM

https://orientxxi.info/magazine/cour-internationale-de-justice-l-imperatif-du-retrait-israelien-des-territoires,7609

Dans les collines bibliques du sud-ouest de Naplouse, par-delà les monts qui ondulent au travers de la Cisjordanie occupée par Israël, des hôtes Airbnb proposent d’apaisants séjours à leurs visiteurs. La ferme écologique de Dalit Ohana, située à Yakir, dispose d’un atelier de céramique situé à quelques pas d’une piscine chauffée. Mais sous le vernis tranquille, cette colonie de 2 600 personnes cache une réalité plus sombre faite de violations du droit international et des droits humains. Selon la Cour internationale de justice (CIJ), des multinationales comme Airbnb, Caterpillar, et des institutions financières européennes telles que BNP Paribas et HSBC sont activement complices dans le soutien apporté par Israël à l’implantation illégale de colonies dans les territoires palestiniens occupés (TPO). Des entreprises comme Volvo et Hyundai jouent aussi un rôle non négligeable dans la perpétuation de ces violations en fournissant les engins utilisés pour déplacer des communautés et (…) Lire la suite »

Le bâton de Yahya Sinwar

Luk VERVAET

L'image de Sinwar, vêtu d'un keffieh, couvert de poussière, avec un bras blessé ou sectionné, dans un bâtiment en ruine, lançant un bâton sur le drone qui le filme, dans un dernier acte de défi, n'a laissé personne indifférent. Sinwar est mort comme il avait vécu, en tant que chef de la résistance, fidèle à la cause palestinienne jusqu'au bout. Le bâton de Sinwar est devenu un symbole de la cause palestinienne, la métaphore de la persistance de la résistance dans la lutte contre une force d'occupation écrasante et meurtrière. Le bâton de bois, l'arme la plus simple qui soit, l'arme des pauvres, contre les armes les plus sophistiquées que l'on puisse trouver sur cette planète. (Un an après le soulèvement du ghetto de Gaza, partie 4)

Célébrations, danses et drapeaux au vent, soldats distribuant des bonbons, sur la musique de Queen, “ Another One Bites the Dust ” : la joie était omniprésente en Israël à l'annonce de la mort de Yahya Sinwar, le chef du Hamas et l'homme le plus recherché du pays. Le 16 octobre 2024, exactement un an et une semaine après le soulèvement du ghetto de Gaza, Yahya Sinwar a été tué par un char israélien qui a détruit l'immeuble dans lequel il se trouvait. Le porte-parole de l'armée israélienne (IDF) a déclaré que Sinwar était mort en tant que « paria traqué et vaincu ». Applaudissements occidentaux Comme il est d'usage dans l'Occident démocratique - rappelons les déclarations faites après les exécutions de Nicolae Ceausescu (1989), Cheikh Ahmed Yassine (2004), Saddam Hussein (2006), Mouammar Kadhafi (2011), et récemment après les exécutions de Qassem Souleimani, Ishmael Haniyeh, Hassan Nasrallah et bien d'autres - l'exécution réussie de Sinwar a également été accueillie par des (…) Lire la suite »

La ligue des Tartuffes

Mohamed EL BACHIR
L'existence de l'Etat d'Israël s'appuie sur un objectif stratégique immuable : morceler les Etats arabes de l'Irak jusqu'au Maghreb. Une stratégie définie en 1982 par l'ancien fonctionnaire du ministère israélien des Affaires Etrangères, Oded Yinon, dans un article intitulé “ Stratégie pour Israël dans les années 80 ”, paru dans Kivunim (Orientations), Revue publiée par le Département de l’Organisation Sioniste mondiale. (1) Les exemples de l'Irak, la Syrie, le Liban, la Lybie, le Soudan illustrent de manière éclatante cette stratégie où les Etats occidentaux avec à leur tête l'impérialisme étasuniens ont apporté et apportent leurs contributions militaires drapées sous l'étendard des droits humains et de la responsabilité de protéger. Cette strétégie, toujours d'actualité, a pour but ultime l'avènement du Royaume d'Israël du Nil à l'Euphrate. Cette expansion coloniale s'appuie sur deux méthodes. La première définie par l'ancien ambassadeur français en Syrie Michel Rimbaud sous (…) Lire la suite »

La militante pro-palestinienne Amira Zaiter condamnée à 3 ans de prison dont 2 avec sursis

Feiza BEN MOHAMED
La militante pro-palestinienne Amira Zaiter a été condamnée à trois ans de prison, dont deux avec sursis, pour des infractions qualifiées d'apologie du terrorisme. Elle purgera sa peine d'un an de prison ferme sous bracelet électronique. Le tribunal correctionnel de Nice a assorti cette peine de dix ans d'inéligibilité. Amira Zaiter devra également verser plus de 10 000 euros aux parties civiles et publier, à ses frais, sa condamnation dans les journaux Nice-Matin et Le Monde. Cette lourde condamnation fait suite à un procès intervenu le 21 octobre, au cours duquel la militante a été interrogée pendant plusieurs heures sur une série de publications diffusées sur le réseau social X (anciennement Twitter), en lien avec la situation à Gaza depuis le 7 octobre 2023. Les magistrats ont prononcé une peine plus sévère que celle requise par le parquet, qui avait demandé 30 mois de prison, dont 18 avec sursis, aménageable sous bracelet électronique, pour treize infractions d'apologie (…) Lire la suite »
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« Tant que Gaza ne se révoltera pas, le monde ne fera rien », Michael Lynk (rapporteur de l’ONU sur la Palestine en 2019) (1)

Luk VERVAET

Il s'agit peut-être d'un de ces documents que la classe politique occidentale n'a jamais lu. Dans une interview remarquable, le rapporteur spécial des Nations unies sur la Palestine a déclaré ce qui suit : « Tant que Gaza ne se révoltera pas, tant que Gaza ne sera pas périodiquement bombardée avec les armes les plus sophistiquées au monde, tant que Gaza ne fera pas la une de la presse mondiale, le monde ne fera rien pour changer cette situation ». Ce qu'il a dit en 2019 n'est pas différent de ce que le Hamas a décidé de faire le 7 octobre 2023.

(Partie 3 : 7 octobre 2024, un an de soulèvement du ghetto de Gaza) Je me souviens des rares fois où nous avons été reçus en délégation au cabinet du libéral Didier Reynders, alors ministre des Affaires étrangères, sur le cas d’Ali Aarrass. (2) Nous y sommes allés pour plaider en faveur d'une intervention humanitaire minimale : une assistance consulaire de la Belgique pour ce Belgo-Marocain, accusé à tort de terrorisme, qui a failli mourir dans une prison marocaine. Et à chaque fois, les membres du cabinet tombaient du ciel lorsque nous leur parlions des piles de documents de l'ONU, des appels d'Amnesty et d'autres organisations de défense des droits de l'homme qui témoignaient noir sur blanc de la torture d'Ali Aarrass au Maroc. « Je n'en ai jamais entendu parler, nous ne le savions pas », affirmaient-ils. S'agit-il d'une pure hypocrisie ou d'une pure indifférence, qui sait ? Le fait est que tous ces rapports ont dû moisir quelque part dans un coin poussiéreux du ministère. Rien (…) Lire la suite »
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L’extermination méthodique des habitants de Jabaliya

Mahmoud NAFFAKH

Le fils spirituel de Joshua Oppenheimer se rendra-t-il dans 45 ans filmer les juifs sionistes d' Israël, fils spirituels des nazis et des génocidaires indonésiens, raconter avec fierté comment ils ont génocidé les Palestiniens avec une prédilection pour les femmes et les enfants sur le territoire de la Palestine. Il faut espérer que si ce fils spirituel se rendait en Palestine ce serait en Palestine libérée pour témoigner du courage des résistants Palestiniens contre les occupants sadiques sionistes.

Une tragédie humaine est en cours dans le camp de Jabaliya, déclaré zone militaire et complètement assiégé depuis le 12 octobre. Un journaliste, parmi les rares journalistes encore présents sur place, a été tué par l’armée israélienne. Orient XXI a recueilli des témoignages d’habitants vivant au milieu de ce cimetière à ciel ouvert. L'image montre une rue dévastée, probablement dans une zone de conflit. On peut voir des bâtiments en ruines de chaque côté de la voie, avec des débris éparpillés sur le sol. De nombreuses personnes, dont des familles et des individus, se déplacent sur la route. Certains utilisent des véhicules à trois roues, tandis que d'autres marchent à pied. L'atmosphère semble être celle d'une zone en reconstruction, avec beaucoup de poussière dans l'air et une ambiance de désolation. Jabaliya, 12 octobre 2024. Des Palestiniens transportent leurs affaires alors qu’ils fuient les zones situées au nord de la ville de Gaza, dans le nord de la bande de Gaza. Des (…) Lire la suite »