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Auteur : Maryse Laurence LEWIS

Des universités qui “ ensaignent ”

Maryse Laurence LEWIS

On nous fait croire, en Amérique du Nord, qu’on jouit de la liberté d’expression. Pendant que les États-Unis et le Canada encouragent le génocide palestinien, on violente les étudiants qui protestent contre le massacre des civils à Gaza. Déjà plus de 170 étudiants ont été arrêtés, certains blessés.

L’Université de Californie à Los Angeles (UCLA), l’Université de New-York (CUNY) et l’Université Concordia à Montréal, gaspillent des millions de dollars, en embauchant des agences de sécurité en « gestion de crise », pour mater les étudiants qui réclament la fin du génocide palestinien. Quatre millions de dollars ont été largués par Université de New-York, aux profits du Strategic Security Corp, dirigé par Joseph Sordi, ancien officier de la police de cette ville, lié au Mossad. En plus de techniques de contrôle des foules et de systèmes de surveillance, on recourt à l’aspersion de poivre de Cayenne. L’Université de Californie c’est acheté un droit à la répression pour un million de dollars, en engageant des agences israéliennes comme Magen Am et la police municipale. Chez les anglophones du Québec, l’Université Concordia fait affaire avec Perceptage International et Moshav Security Consultants, dirigés par d’anciens officiers de l’armée israélienne. Ces faits sont même (…) Lire la suite »

Les armes biochimiques aux États-Unis et au Canada

Maryse Laurence LEWIS

Ce texte est le troisième d’une série : Quand les microbes contaminent l’histoire ; Les armes biochimiques, en passant par les nazis, l’ex-URSS et les États-Unis ; Les guerres biochimiques et les armes écoresponsables.

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la découverte des expériences horribles, exécutées par des médecins nazis, fit frémir les citoyens des pays dits libres et démocratiques. Et pourtant... Avant et pendant la Deuxième Guerre Mondiale À l’arsenal du Rocky Mountain, au Colorado, on édifia la plus grande manufacture de produits toxiques des États-Unis. On y fabriquait du gaz moutarde et, à échelle industrielle, les bombes incendiaires utilisées contre l’Allemagne et le Japon. À la fin de la guerre, l’ancien nazi Walter Schreiber divulgua le secret d’un gaz pire que le Zyklon B : le sarin. Le secrétaire à la Défense, George Marshall, autorisa 50 millions de dollars, pour construire deux usines productrices de sarin. Une à Muscle Shoals, en Alabama, l’autre à l’arsenal Rocky Mountain. Le programme fut accéléré avec la guerre de Corée. Tous les jours de l’année, 24 heures sur 24, les deux usines vomissaient des milliers de tonnes de sarin. Le building 1501 du Rocky Mountain, sans (…) Lire la suite »

Lettre ouverte à M. Justin Trudeau, Premier ministre du Canada

Maryse Laurence LEWIS
J’apprécierais mettre fin à la confusion, à laquelle vous succombez, au sujet de ce qu’on appelle l’anti-sémitisme. Dans la Torah et la Bible, dont les cinq premiers livres sont les mêmes, on parle du Retour à Sion, d’où le terme sionisme. Il s’agit d’un mythe. Et même si certaines personnes croient à l’historicité de ces volumes « sacrés », le fait est qu’il y est écrit que ce retour à la terre promise devrait s’effectuer après la venue du Messie. Or, pour les Juifs, le Messie n’est pas encore venu, puisqu’ils ne reconnaissent pas Jésus comme tel. Si on s’en tient aux faits, on peut prouver que Ponce Pilate ou Hérode ont existé, mais la réalité du roi David n’est pas avérée. Comme les Arabes et les Juifs sont, selon la Torah et la Bible, issus du même père, le patriarche Abraham, ils sont frères. Donc, en ce moment, l’armée israélienne peut être jugée antisémite, puisque les Arabes sont des sémites. En contrepartie, il est faux d’accuser d’antisémitisme les gens qui réfutent (…) Lire la suite »

Les armes biochimiques, des anciens nazis en passant par l’ex-URSS et les États-Unis

Maryse Laurence LEWIS
Pendant et après la Seconde Guerre Mondiale, la science allemande fascinait les Alliés : radar, missiles, avions, bombes, et médecine en circonstances extrêmes. On découvrit de l’équipement jamais vu aux États-Unis : des appareils pour étudier la circulation du sang, la vision de nuit, la gravité, la maladie des caissons, un microscope électronique.¹ Selon Eisenhower, alors chef de l’armée, si les V-2 avait été prêts six mois plus tôt, les Nazis auraient gagné la guerre... Ils l’auraient d’autant pu, si Hitler ne s’était pas opposé à Himmler qui voulait recourir aux armes biologiques. Comme pour beaucoup d’inventions, les chercheurs débutent avec de "bonnes intentions". En 1936, Gerhard Schrader travaillait pour une fabrique de pesticides. On lui en demandait un capable d’éradiquer les charançons et les pucerons ravageurs de grains. Il réussit à concocter une substance, si puissante, qu’il eut lui-même des problèmes de vision et de respiration, au point d’être hospitalisé. Une (…) Lire la suite »

Quand les microbes contaminent l’histoire

Maryse Laurence LEWIS

Ce texte est le premier d’une série : Les armes biochimiques, en passant par les nazis, l’ex-URSS et les États-Unis ; Les armes biochimiques aux États-Unis et au Canada ; Les guerres biochimiques et les armes écoresponsables.

Des biologistes immunisent les envahisseurs En procédant à des analyses moléculaires, sur des dépouilles d’individus d’Amérique précolombienne, des généticiens découvrirent des corps infectés par la tuberculose. Les sites étant antérieurs à l’arrivée des Espagnols et Portugais, certains minimisent les ravages causés par la transmission de maladies par les conquérants. Peu importe si les populations aient affronté des microbes, avant la venue des Européens : ça ne change rien au fait que des chefs d’expéditions aient distribué des vêtements contaminés, avec l’intention de décimer les habitants. Environ 90 % de la population, présente en 1492, mourut d’infections, mauvais traitements ou faim, dans les années qui suivirent. ¹ Après les conquistadores, les Anglais En 1713, Terre-Neuve et la Nouvelle-Écosse se trouvaient sous contrôle anglais. En 1755, devant le refus des francophones de prêter allégeance aux nouveaux maîtres, le gouverneur Lawrence mit fin à l’insubordination. Il (…) Lire la suite »
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Pour une démocratie moins opportuniste

Maryse Laurence LEWIS
Ce texte s’adresse à ceux et celles qui désirent œuvrer en politique... Étant donné qu’en France, au Québec et au Canada, il n’y a pas d’option politique satisfaisante et que beaucoup de gens votent pour « le moins pire » des candidats, ou le parti qui détient la possibilité d’empêcher l’élection des plus indésirables, je suggère une idée. Elle semblera irréaliste à certaines personnes, mais pourrait convaincre la part blasée de l’électorat : le vote électronique de tout ce qui touche l’avenir collectif d’une nation. Nous pourrions décider de ce que l’on accepte d’accorder à ces gens qui ne sont censés que nous représenter : ♠ Rendre illégal le transfert de pouvoir à des instances non-élues, sous prétexte de contenir des experts, lorsque cette élite prône des mesures que la majorité de la population désapprouve. Exemples : ♠ Augmenter le budget militaire pour plaire à l’OTAN ; ♠ Se mêler de conflits en pays indépendants ; ♠ Obliger à se plier à des interventions (…) Lire la suite »

Ruiner l’Europe pour redonner sa puissance aux États-Unis

Maryse Laurence LEWIS
Au niveau technologique, les Japonais n’ont rien à envier aux Étasuniens, que ce soit dans le secteur des appareils électroniques, de l’intelligence artificielle ou l’industrie automobile. De même, il est révolu le temps où l’on pouvait considérer les objets faits en Chine comme de la camelote. Des villes gigantesques sont pourvues de la plus haute technologie. En quelques années, on a transformé des dizaines de villages en zones urbaines. Les Chinois sont de grands pourvoyeurs mondiaux de composantes électroniques. Leurs entrepreneurs fortunés s’installent en Afrique et projettent des mégaprojets en Amérique du Nord, notamment au Québec. En 2022, l’unique mine de lithium alors opérationnelle au Canada, située au Manitoba, appartenait à l’entreprise chinoise Sinomine Resource Group, qui envoie sa production en Chine... À lui seul, ce pays contrôle 91 % de la production d’anodes et 78 % des cathodes. ¹ Les États-Unis sont devenus des spéculateurs plus que des producteurs. En (…) Lire la suite »
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La Palestine, le politiquement correct et les bénis-oui-oui

Maryse Laurence LEWIS
En revenant d’une réunion conviée par le groupe Hochelaga pour la Palestine, voici ce que j’ai envie d’écrire. La base se nomme Labor for Palestine et organise des rencontres dans divers quartiers de Montréal. Le panel se composait de Safa Chebbi, présentement à la maîtrise en sociologie ; Vincent Mousseau travailleur social ; Ellen Gabriel Katsitsakwas porte-parole mohawk ; ainsi que Hashem Ali, poète palestinien. Ce sont les discours de deux femmes palestiniennes qui m’ont semblé les plus éloquents. Malheureusement, je ne me souviens pas du nom de la seconde oratrice et il n’est pas mentionné sur leur site. Jamais je n’ai entendu un politicien québécois s’exprimer aussi justement, avec autant d’intelligence et d’aplomb. Lors de la période d’échange avec le public, deux hommes ont appelé à une intifada internationale ! Ils ne suggéraient pas seulement des manifestations, des actes de désobéissance civile, mais une lutte armée. Les membres du panel n’ont en aucun cas appelé à des (…) Lire la suite »

Israël : paradis du trafic d’organes

Maryse Laurence LEWIS
En cette période de Noël, l’on se remémore (en principe) la naissance de Jésus-Christ. Partons de cette naissance particulière, reconnue par les chrétiens et les musulmans, et parlons bébé. Aux deux sens de ce mot. Avec des phrases ponctuées d’enthousiasme forcée, d’onomatopées et de mots simples sinon atrophiés. Comme cette annonce percutante, assénée à la télévision, afin de promouvoir l’invasion de l’Irak, où la jeune Nayirah Al-Sabah, en larmes, affirmait que des soldats irakiens éjectaient des nourrissons de leur incubateur. La population étasunienne sut trop tard qu’il s’agissait d’une mise en scène, dirigée par Michael Deaver et jouée par la fille de l’ambassadeur koweïtien à Washington. ¹ Suite à la guerre, débuté le 7 octobre en Palestine, les médias favorables aux Israéliens annoncent que le Hamas arabe « aurait » décapités et incendiés 40 bébés. Ce verbe au conditionnel doit bien entendu être pris avec des pincettes, pour ne pas dire des forceps. Un fait demeure : ces (…) Lire la suite »

Certains sigles manquent d’étiquette... politique

Maryse Laurence LEWIS

Si vous ne vous contentez pas de gober ce qu’on nous offre comme informations politiques, afin qu’elles soient plus faciles à avaler, alors je vous propose d’adopter le même procédé que le gouvernement des États-Unis et l’Union Européenne assaisonnent à des nations : des embargos.

Dès qu’un pays instaure des normes idéologiques et sociales qui ne sont pas plus avantageuses pour eux que pour la population de l’État en question, des dirigeants décrètent des embargos qui nuisent ou affament un peuple, lequel finit par se tourner contre son gouvernement, au lieu de s’en prendre aux vrais responsables des pénuries. L’État d’Israël ne cesse de violer les frontières assignées lors de sa création, en 1948. L’expansion de colonies s’amplifie impunément. Le gouvernement israélien se moque des résolutions émises par l’ONU. Plus de 50 d’entre elles n’ont jamais été respectées. En 2022, Israël fut l’objet de 15 résolutions qui n’ont pas eu de résultats. Même la Russie, en conflit avec l’Ukraine, n’a pas atteint la moitié de ce record. ¹ Si vous êtes outrés des abus perpétrés par les sionistes radicaux, alors je vous invite à considérer cette possibilité : cesser d’acheter des produits certifiés casher. L’hypocrisie n’a pas de bornes et les usurpateurs utilisent des (…) Lire la suite »