RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Et si la Chine boycottait Apple ?

Le bras de fer continue et ne semble pas vouloir s’arrêter...

Lundi 20 mai, le ministère du Commerce des Étatsunis a levé une partie des restrictions imposées au géant chinois des télécoms Huwaei. Ce dernier peut conserver ses réseaux existants et fournir des mises à jour logicielles pour les possesseurs de ses appareils. Mais, dans le même temps, cette levée n’est que temporaire et doit s’achever le 19 août prochain. Il faut, aussi, rappeler que l’administration Trump a placé, jeudi 16 mai, Huawei sur liste noire. Concrètement, cela veut dire que la multinationale chinoise ne peut, pratiquement, plus opérer sur le territoire chinois et qu’elle ne peut pas non plus acheter des composants fabriqués aux Etats-Unis.

Mesures de rétorsion

Il est certain que cette mise au ban est liée aux négociations commerciales qui se déroulent actuellement entre Washington et Pékin. Des discussions qui semblent bloquées et qui poussent le locataire de la Maison-Blanche à utiliser tous les moyens possibles pour faire pression sur son interlocuteur et rival. Mais il n’y a pas que cela. Pour les Etats-Unis il y a clairement la volonté d’empêcher l’émergence d’un géant chinois de la technologie. Une entreprise qui, demain, serait capable de concurrencer les sociétés étasuniennes et qui pourrait créer un effet d’entraînement pour d’autres groupes chinois.

On sait que les Etats-Unis n’ont jamais hésité à faire usage d’unilatéralisme en agissant comme bon leur semble. La question du dollar, leur monnaie, avec laquelle ils alimentent leur propre endettement, sans égard pour le reste de la planète, en est un exemple si on se limite au seul domaine de l’économie. De même, dans ses négociations avec l’Union européenne, le Canada, le Mexique ou d’autres pays tiers, Washington n’hésite pas à bander les muscles et à passer en force. Les actions contre Huawei, au nom du bien confortable argument de la sécurité nationale, relèvent de cette logique mais, dans le cas présent, les suites pourraient bien être dommageables pour l’économie américaine.

En effet, quand on parle de la Chine, on parle aussi d’un marché énorme dont rêvent tous les producteurs étasuniens. Si Huawei est définitivement interdit aux Etats-Unis, alors il faut s’attendre à ce que la réaction en retour soit tout aussi importante sinon plus. Parce qu’elles ont décidé que leur pays doit tenir son rang sur la scène internationale, les autorités chinoises ne resteront pas les bras croisés. Des produits étasuniens seront taxés et d’autres tout bonnement interdits.

Inquiétudes pour Apple

Mais il n’y a pas que cela. Il faut aussi compter avec le nationalisme chinois et la réaction des consommateurs. Bien sûr, le « made in America » produit toujours son effet en Chine. Mais cela n’est pas une loi éternelle. A force de brimades et d’humiliations infligées à leur économie, le consommateur chinois peut décider de boycotter tout ce qui vient des Etats-Unis. Un exemple ? Depuis quelques jours les analystes boursiers, notamment ceux de Wall Street, s’inquiètent du sort futur des produits Apple aux Etats-Unis. La question est simple : l’iphone est-il prémuni contre un éventuel appel au boycottage en Chine ? Il y a cinq ans, la réponse à cette question était affirmative, à cent pour cent. Aujourd’hui, rien n’est moins sûr. Au grand dam d’Apple.

URL de cet article 34955
  
AGENDA

RIEN A SIGNALER

Le calme règne en ce moment
sur le front du Grand Soir.

Pour créer une agitation
CLIQUEZ-ICI

Un autre regard sur le 11 septembre
David Ray GRIFFIN
« En s’appuyant sur des milliers de sources, cette critique détaillée, loin de partir d’idées préconçues ou d’exprimer une opinion réactionnaire, soulève assez de questions précises et dérangeantes pour étayer une demande de nouvelle enquête plus convaincante que jamais. » - Publishers Weekly Présentation de l’auteur David Ray Griffin est professeur émérite de philosophie des religions et de théologie à la Claremont School of Theology et à la Claremont Graduate University. Il est également, co-directeur du (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Moins vous êtes, plus vous avez... Ainsi, toutes les passions et toutes les activités sont englouties dans la cupidité.

Karl Marx

L’UNESCO et le «  symposium international sur la liberté d’expression » : entre instrumentalisation et nouvelle croisade (il fallait le voir pour le croire)
Le 26 janvier 2011, la presse Cubaine a annoncé l’homologation du premier vaccin thérapeutique au monde contre les stades avancés du cancer du poumon. Vous n’en avez pas entendu parler. Soit la presse cubaine ment, soit notre presse, jouissant de sa liberté d’expression légendaire, a décidé de ne pas vous en parler. (1) Le même jour, à l’initiative de la délégation suédoise à l’UNESCO, s’est tenu au siège de l’organisation à Paris un colloque international intitulé « Symposium international sur la liberté (...)
19 
Analyse de la culture du mensonge et de la manipulation "à la Marie-Anne Boutoleau/Ornella Guyet" sur un site alter.
Question : Est-il possible de rédiger un article accusateur qui fait un buzz sur internet en fournissant des "sources" et des "documents" qui, une fois vérifiés, prouvent... le contraire de ce qui est affirmé ? Réponse : Oui, c’est possible. Question : Qui peut tomber dans un tel panneau ? Réponse : tout le monde - vous, par exemple. Question : Qui peut faire ça et comment font-ils ? Réponse : Marie-Anne Boutoleau, Article XI et CQFD, en comptant sur un phénomène connu : "l’inertie des (...)
93 
Hier, j’ai surpris France Télécom semant des graines de suicide.
Didier Lombard, ex-PDG de FT, a été mis en examen pour harcèlement moral dans l’enquête sur la vague de suicides dans son entreprise. C’est le moment de republier sur le sujet un article du Grand Soir datant de 2009 et toujours d’actualité. Les suicides à France Télécom ne sont pas une mode qui déferle, mais une éclosion de graines empoisonnées, semées depuis des décennies. Dans les années 80/90, j’étais ergonome dans une grande direction de France Télécom délocalisée de Paris à Blagnac, près de Toulouse. (...)
69 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.