Je ne pense pas que ce soit constructif de diaboliser Uber (méchant libéralisme) ou les taxis (vieil immobilisme étatique)
1. Uber est dans la légalité (uberpop ayant fermé)
2. NON, c’est vrai, ses conducteurs ne sont pas salariés. Ce sont des contractants.
3. En tant que contractants (autoentrepreneurs), les conducteurs uber cotisent à la sécu et à la retraite (RSI)
4. Oui cela vient concurrencer directement les taxis
Donc on a la technologie (internet) et un cadre légal (autoentrepreneur) qui permettent la création d’un nouveau service. Mais ce service vient concurrencer un secteur historique (un peu comme les appareils photo numériques contre les appareils photo argentique). Où est le diable là dedans ?
Je pense qu’on est tous d’accord pour dire qu’un changement doit s’opérer. Que tout le monde devrait pouvoir profiter de ces avancées technologiques. De préférence en évitant le plus de dégâts possible lors de la transition.
Selon moi, il est normal que les taxis s’inquiètent et cherchent une issue "juste" (si tant est que "justice" ait un sens dans l’économie de marché) mais il est aussi légitime que ceux qui vivent du service (encore une fois légale) de VTC continuent de travailler. Là se trouve le rôle de l’état : opérer cette transition de la manière la plus intelligente possible. Après tout, c’est l’état lui même qui a fait que l’industrie du taxi est ce qu’elle est.