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La nouvelle ministre du chômage est arrivée

Portrait d’une apparatchik

Nommée le 2 septembre 2015, ministre du Travail à la suite du départ de François Rebsamen qui n’en a pas fichu une rame à ce poste, Myriam El Khomri, 37 ans, n’a jamais été autre chose qu’une apparatchick du PS. Elle a toujours exercé des fonctions attribuées par le pouvoir (missions diverses) et a été adjointe au maire de Paris.

Comme Manuel Valls, Myriam El Khomri n’a jamais été salariée, ni dans le privé, ni dans le public. Voir son édifiante fiche Wikipedia qui précise entre autres : « Diplômée en droit, aucune profession en dehors de son parcours politique n’est connue ».

Pourquoi celle qui n’a jamais approché le monde du travail et n’a jamais eu un patron est-elle nommée ministre du Travail, chargée de l’épineux problème du chômage (qu’elle n’a jamais subi, n’ayant jamais travaillé) ?

Pourquoi a-t-elle été préférée à Alain Vidalies (réputé être un expert du code du travail) qui semblait ministrable ?

Dans les coulisses du Pouvoir on dit que c’est en raison de son aptitude à la communication, Vidalies étant moyen dans ce domaine.

Je vous jure qu’ils nous auront tout fait et qu’il est temps de dire que, quelle que soit la configuration pour les Régionales et les présidentielles, le PS, syndicat des élus, distributeur de sinécures et de voitures de fonction n’aura plus nos voix.

Vincent Moret

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LA TYRANNIE DU BIEN VIEILLIR
Martz Didier, Michel Billé
La tyrannie du Bien Vieillir, voilà bien un paradoxe ! Il faut être un peu iconoclaste pour aller s’en prendre à une si belle idée, qui fait si largement consensus : « bien vieillir ». Bien vieillir, qui pourrait être contre ? Qui ne le souhaiterait pas pour soi-même et pour autrui ? Qui oserait affirmer préférer vieillir mal ? C’est que le désir de bien vieillir de chacun sans trop d’inconvénients est devenu un slogan qui anime les cercles politiques, court dans les maisons de retraite, (…)
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Le déficit de l’Etat était l’objet même de spéculations. A la fin de chaque année, nouveau déficit. Au bout de quatre ou cinq ans, nouvel emprunt. Or chaque emprunt fournissait à l’aristocratie une nouvelle occasion de rançonner l’Etat, qui, maintenu artificiellement au bord de la banqueroute, était obligé de traiter avec les banquiers dans des conditions toujours plus défavorables.

Karl Marx
La lutte des classes en France. 1850

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