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Seule une stratégie anti-impérialiste peut stopper les visées de Bush en Iran et dans le monde.


[Il faut démonter le système de propagande, reconstruire une information
réelle sur les peuples et ne pas céder à la gestion paranoïaque du monde
qui est en train de nous être imposée, l’idée d’un choc de civilisation, de
la lutte contre "la barbarie", alors même que l’impérialisme destructeur
s’avère le principal danger qui pèse sur nos vies, et sur nos libertés.]


Mardi 16 août 2005

POUR UNE STRATÉGIE ANTI-IMPÉRIALISTE


I - Les États-Unis envisagent une intervention militaire en Iran :

Vendredi 12 août, le Président des États-Unis, G.W.Bush a déclaré, lors
d’un interview avec la télévision Israélienne qu’il n’écartait pas la
possibilité d’utiliser la force en Iran."L’usage de la force est l’ultime
option pour un quelconque président. Vous savez que nous avons usé de la
force dans un passé récent pour protéger notre pays"
, a dit Bush, en
faisant clairement référence à l’invasion de l’Irak en mars 2003. Le
Président a averti que toutes les options étaient envisagées.

Ce n’est pas la première fois que le président étatsunien affirme être
disposé à intervenir militairement en Iran, mais les tensions ont augmenté
durant cette semaine quand Téhéran a décidé de réactiver son programme
nucléaire avec les protestations des États-Unis et de l’Union européenne.
L’Iran soutiend que son programme nucléaire a des fins pacifiques.

Le Président Bush a assuré, depuis son ranch de Crawford, au Texas, qu’il
travaillait avec ardeur pour trouver une situation diplomatique, mais qu’il
se montrait sceptique quant aux possibilités de résoudre les tensions par
le dialogue.

Au moment même, où les États-Unis connaissent de plus en plus de
difficultés à maintenir leur occupation militaire en Irak, alors même que
l’opinion publique nord-américaine conteste de plus en plus le bien fondé
de cette intervention, le Président des États-Unis pratique la fuite en
avant. Pourquoi continuer à porter le fer et le feu alors qu’il s’avère
incapable de maîtriser la situation en Irak ?


II - L’ipérialisme est contraint à la fuite en avant...

G.W.Bush tente sur le strict plan politicien de mobiliser son opinion
publique contre un danger qui menacerait les États-Unis pour recouvrer une
assise populaire autour d’un chef de plus en plus contesté. Le fait qu’il
s’adresse à la télévision israélienne n’est pas non plus innocent : il
s’agit de provoquer peut-être l’intervention israélienne, mais également de
faire jouer dans son propre pays les réflexes pro-sionistes qui dépassent
largement les organisations juives et impliquent les évangélistes qui ont
assuré la réelection de Bush. Ces derniers étant plus sionistes que les
juifs nord-américains, qui malgré la bruyante adhésion des organisations
confessionnelles juives à la politique de Sharon, s’avèrent continuer à 
voter pour les démocrates. Il s’agit donc de mobiliser la machine de
propagande aux États-Unis et dans le monde, pour la faire appuyer
l’intervention nord-américaine.

S’agit-il des errances buschiennes, et de la pire bande de dirigeants
criminels rassemblés autour de lui ? Non le phénomène est structurel :
l’empire sans rival, connaît une crise et tente de lutter contre une perte
d’influence, contre la montée des résistances.

Comme nous l’analysons dans notre livre De mal Empire [1], les États-Unis
connaissent une crise économique profonde, ils tentent d’en faire payer la
note à leurs "alliés", l’Europe et dans une moindre mesure le Japon. Il
leur faut impérativement contrôler les ressources pétrolières, non
seulement pour eux, mais pour affirmer leur rôle impérial sur le reste du
monde. La résistance de l’Amérique latine, en particulier celle de leur
principal fournisseur le Venezuela, et demain le Mexique, les place en
situation de faiblesse. L’arrivée de la Chine, avec ses énormes besoins, de
l’Inde demain,qui pour leur propre développement leur dispute les
ressources énergétiques mondiales, l’imbrication de stratégies de
développement sud/sud et d’endiguement de la puissance occidentale, mettent
en cause leur domination économique, au moment même où le gouffre abyssal
de leur politique guerrière, leur retire le soutien des marchés financiers.

Leur seule dynamique économique repose désormais sur l’entretien de leur
puissance militaire qui dépasse celle de tous les autres pays réunis de la
planète. Cette puissance militaire s’avère parfaitement inadaptée à 
maintenir une occupation militaire devant un peuple rebelle comme on le
voit en Irak. Les deux piliers de l’hégémonie nord-américaine sur le monde,
l’économie et le militaire sont plus que fragilisés. Les États-Unis tentent
de faire partager aux autres pays occidentaux, à l’Europe en particulier
leur politique de lutte contre leur perte d’influence réelle sur le monde
en provoquant l’idée d’un ennemi commun qui menacerait "la démocratie".

Comme nous l’analysons aussi dans notre livre, le capitalisme sénile qui prétend
maintenir son hégémonie sur la planète, porte la guerre comme seule
stratégie. Les dépenses d’armement sont à la base de son accumulation et
elles impliquent une pression continuelle sur le travail, sur les salariés,
comme la destruction de pays entiers. La planète a atteint un niveau
d’inégalité, de paupérisation qui dans certains pays se traduit y compris
sur l’espérance de vie. Dans les pays occidentaux, l’accroissement des
inégalités ne touche plus seulement les ouvriers, les employés, mais une
partie des couches moyennes. Là encore on mesure bien que la guerre, la
désignation d’un "ennemi" invisible et omni-présent, permet de remettre en
cause les libertés publiques des citoyens. Les mesures prises contre
"l’ennemi" seront susceptibles d’être utilisées contre les mouvements
revendicatifs aux États-Unis comme en Europe.

Si les États-Unis sont en perte de vitesse dans le domaine économique et si
leur formidable puissance militaire s’avère inadaptée à la maîtrise d’un
petit pays comme l’Irak, dont la résistance leur a interdit jusqu’ici une
intervention directe dans une Amérique latine en mouvement, si en Asie, les
peuples sud coréen et japonais s’opposent à la coalition belliciste qu’ils
tentent de former contre la Corée du Nord, voir la Chine, il leur reste
leur totale domination sur la communication et le système de propagande.
C’est ce système docile que le Président des États-Unis tente d’activer à 
partir de la situation iranienne, pour recréer les conditions d’une
coalition, d’une véritable croisade des peuples occidentaux. Cette docilité
du sytème de propagande opprime y compris les journalistes contraints
d’exercer leur profession dans des conditions de plus en plus
insupportables. L’analyse de ce qu’est ce système de propagande, que nous
tentons dans notre livre, est de salubrité publique et nombreux sont les
journalistes honnêtes chez qui monte la révolte devant la désinformation.


III - En Europe....Et en France...

Le chancelier allemand avertit les États-Unis de ne pas utiliser la force
militaire en Iran :

Schroeder, durant un meeting, qui marquait le début de sa campagne pour sa
réélection, a déclaré que personne ne souhaitait que les dirigeants
iraniens soient en possession de l’arme nucléaire. Mais il a indiqué que
l’Europe comme les États-Unis devaient chercher une solution négociée et
refuser d’envisager l’option militaire. Qu’il y ait dans cette position
une volonté de la part de Shroeder de reprendre la posture adoptée contre
la guerre en Irak, et qui lui a vallu sa réelection antérieure parce que le
peuple allemand la soutient, ne nous empêchera pas d’affirmer que les
gouvernants français doivent eux-aussi intervenir en ce sens. Le fait
principal est que le peuple français comme le peuple allemand est épris de
paix, ils refusent la politique guerrière dans laquelle l’Empire et le
système de propagande tente de les entraîner.

Face au danger que représente aujourd’hui la politique menée par les
États-Unis, et qui, même si Bush lui donne un aspect caricatural, risque
d’être structurelle parce qu’elle est celle d’une classe sociale, parce que
les forces économiques qui l’impulsent survivront au personnel politique,
il faut que les peuples conjuguent leurs résistances. S’opposer à une
nouvelle aventure tragique en Iran, ne signifie pas un appui quelconque au
gouvernement iranien. Mais se contenter d’affirmer que nous ne sommes ni
pour les mollahs, ni pour G.W.bush, ne suffit pas. Il y a une priorité,
peser de toute nos forces sur nos propres gouvernants pour la paix dans la
justice et dans le respect des souverainetés. [2]

Face à cette situation il est plus urgent que jamais que dans nos pays
occidentaux, en France en particulier que monte un grand mouvement de la
paix. Celui-ci doit avoir pour but de défendre la paix dans la justice et
le respect de la souveraineté des peuples. Cette ligne mérite débat, nous
sommes prêts à y contribuer.

Il faut démonter le système de propagande, reconstruire une information
réelle sur les peuples et ne pas céder à la gestion paranoïaque du monde
qui est en train de nous être imposée, l’idée d’un choc de civilisation, de
la lutte contre "la barbarie", alors même que l’impérialisme destructeur
s’avère le principal danger qui pèse sur nos vies, et sur nos libertés.

Comment construire aujourd’hui une véritable stratégie anti-impérialiste ?
Nous ne sommes plus dans le temps de la lutte de deux superpuissances, de
deux camps dans lesquels nous devions obligatoirement nous ranger. Nous
sommes dans une lutte de milliards de liliput contre Gulliver, avec des
imbrications tactiques et stratégiques. C’est l’hypothèse que nous
proposons en débat.

En France même, où l’on peut espérer que la rentrée verra des luttes
sociales de grande ampleur contre tous les mauvais coups mis en place
contre le monde du travail, il faut que la défense de la paix dans la
justice et de la souveraineté des peuples, devienne une dimension
essentielle de notre combat. Au delà des luttes, mais en liaison avec
celles-ci, il ne peut y avoir de véritable perspective politique sans la
prise en compte des conditions abominables de la mondialisation que l’on
tente de nous imposer.

Les forces de gauche, PCF, LCR, mais aussi PS, sont entrées dans un grand
débat sur une perspective. Mais le grand danger serait de le limiter aux
alliances, aux candidats à la présidentielle. Le vote de classe du 29 mai,
comme d’ailleurs la désaffection du peuple français aux élections y compris
présidentielles, montre la crise du politique. Nous avons besoin d’une
recomposition autour de contenus, d’objectifs clairs et mobilisateurs.
D’abord ceux qui permettront au peuple français, aux salariés de se
défendre, mais aussi d’un grand mouvement de la paix. Il ne s’agit pas
seulement de "solidarité" avec des peuples menacés, mais bien des nos
propres conditions de vie et de lutte ici.Il faut à la fois comprendre
comment à la mondialisation impérialiste on peut répondre par une
mondialisation des opprimés, de l’unité dans l’acceptation des diversités,
et dans le même temps coller au terrain national, et local, celui où
s’expriment les revendications des peuples.


IV - Notre proposition

Il faut que partout se multiplient réunions et intitiatives autour de ces
questions. En ce qui nous concerne, Viktor Dedaj, Maxime Vivas et moi-même,
nous sommes, avec la faiblesse de nos moyens et à partir du livre que nous
avons écrit, disponible pour lutter contre la désinformation, disponibles
pour tout débat, toute réflexion collective autour d’une stratégie
anti-impérialiste. Il faut vaincre censure et désinformation sur ce qui se
joue réellement aujourd’hui, la prise de conscience s’accélère. Un certain
nombre d’ouvrages sortent. Il faut les lire. Mais il est clair que ces
débats autour d’auteurs, créent un terreau, permettent de connaître les
"faits", luttent contre censure et désinformation, mais ils resteront
insuffisants, parce que la véritable question qui est posée à tous est la
construction de forces politiques.

C’est pourquoi nous vous donnons symboliquement rendez-vous à la fête de
l’Huma
, non comme une fin, mais comme l’ouverture vers une autre conception
de la politique. Depuis de nombreuses années cette fête rassemble des
centaines de milliers de personnes, mais c’est peu dire qu’elle a été
sous-utilisée sur le plan politique, qu’elle n’a pas été le lieu où des
militants, de simples citoyens trouvaient un aliment pour leurs
interrogations, leur volonté d’action. Avec la bataille référendaire,
l’évolution positive du journal l’humanité lui-même, la prise de conscience
des militants communistes, des syndicalistes, des forces associatives, un
espace politique s’est ouvert. Il faut l’occuper, l’élargir pour ne pas le
voir se refermer. Il faut que la volonté d’union sur des bases claires et
offensives, l’emporte sur les divisions stériles... Refusons les tentatives
de récupération par les forces telles qu’elles sont, restons sur les
contenus... Il y a urgence...

Donc rendez-vous tous à la fête de l’Humanité du 10 et 11 septembre,
faisons de cette fête le point de départ de rencontres, de débats
indispensables pour que les luttes soient à la hauteur des coups portés et
pour construire une véritable perspective, pas une simple alternance entre
les mêmes qui ne servent que les ambitions personnelles de tel ou tel
leader politiquement corrompu. On ne peut qu’espérer que les organisateurs
de la fête, le journal l’Humanité, la direction du PCF, auront eu à coeur
de donner à cette fête l’ampleur politique qu’elle mérite, son rôle de
rassemblement non seulement des communistes, mais de tous ceux qui
remettent en question l’ordre du monde tel qu’il est, mais chacun d’entre
nous à sa manière doit penser sa participation à cette fête comme relevant
de sa propre responsabilité politique. peut-être est-ce à cette condition
que nous sortirons des ornières politiciennes, pour inventer une sorte de
"démocratie parcipative" ?... Utopie ? Peut-être ! Mais sans ce rêve
impossible nous risquons de perdre...

Un espace politique s’est ouvert le 29 mai, ne le laissons pas se refermer...

Danielle Bleitrach, sociologue.


Gérard Filoche<BR>
Les intégristes libéraux, le « contrat nouvelle embauche » et l’explosion qui vient, 11 août 2005.

Jean Bricmont<BR>
L’espoir change-t-il de camp ?

La crise iranienne va déboucher sur la Troisième Guerre Mondiale, par Mike Whitney - ICH.



- Lire entre autres de Danielle Bleitrach :


La rupture entre les élites et le peuple.

Sarkosy ou la pornographie médiatique.

Pour un droit à l’information.

Les barbares et les civilisés : Comment peut-on être Chiite ?

Les enseignements d’une émission détestable

Le NON n’ est pas un vote de gauche, c’est un vote de classe ...

Référendum : Les leçons d’un srutin.

Censure et Empire, Dieudonné et l’usage de l’"antisémitisme", par Diana Johnstone et réponse de Danielle Bleitrach.



[1Danielle Bleitrach, Viktor Dedaj, Maxime Vivas, Les États-Unis, DE MAL EMPIRE, ces leçons de résitance qui nous viennent du Sud. Aden. septembre 2005.

[2Ndlr : (...) Pour illustrer ce qui est erroné dans la tendance dominante, commençons par le slogan « ni-ni » : maintenant que Milosevic est à La Haye, les Talibans et Saddam Hussein renversés, les partisans de ce slogan peuvent-ils expliquer comment ils comptent se débarrasser de l’autre partie du « ni », Bush ou l’OTAN ? Bien entendu, c’est impossible et ils le savent très bien. Mais c’est bien là tout le problème : on ne peut pas mettre sur le même pied un pays où vivent 4 % de l’humanité et dont les dirigeants déclarent ouvertement que le siècle qui commence sera « américain » et des pouvoirs brutaux (au demeurant très différents entre eux) mais dont l’action est fortement limitée dans le temps et dans l’espace. Jean Bricmont Un article à lire.


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